Kro

Broussaille : Balade sur l’épaule d’un faune

Ouvre les yeux d’Alejandro Amenabar

Sin city

Guide de la survie en entreprise

Sacré silence par les Globe trottoir

Broussaille : Balade sur l’épaule d’un faune de Franck et Bom

oiseau.jpg

le site

Depuis mes lectures du journal de Spirou, quand j’étais petite, j’ai gardé une certaine tendresse pour le monde onirique et écolo de Broussaille.
Broussaille est un étudiant de Bruxelles dessiné par Franck et scénarisé par Bom. Il lui arrive des aventures qui protègent la couche d’ozone, une peu érudites (et parfois bavarde), mais que je trouve joliment illustrée et parfois franchement inspirées.
Ce tome, c’est une succession de brève histoire. C’est joli, mais pas impérissable. Gentiment poétique, on va dire. Ca vaut pas le premier, les baleines publiques, qui était une petite merveille.

Ouvre les yeux réalisé par Alejandro Amenabar avec Penélope Cruz, Eduardo Noriega, Chete Lera

ouvre.jpg

Je sais que je ne vais pas me faire des amis… mais voilà, j’ai vu ce film d’où a été tiré Vanilla sky, avec Tom Cruise, voir Kro
Le remake reprend fidèlement l’histoire, il y a quelques variations mineures, parfois en faveur d’Ouvre les yeux, parfois en faveur de Vanilla sky.
Je n’accroche pas du tout aux deux acteurs masculins de la version d’origine. Je préfère Tom Cruise, qui fait très très bien le gosse riche et gâté dans un premier temps et le mec perdu ensuite.
Alors, finalement, je ne suis ni plus ni moins convaincue par la version d’Amenabar. J’ai le sentiment que le meilleur et le plus original est le premier des deux qu’on voit. Après, la surprise est passée.

Sin city réalisé par Robert Rodriguez, Frank Miller, Quentin Tarantino avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba et Benicio del Toro

18425056.jpg

D’après la BD de Franck Miller, le film ressemble à un comics en noir et blanc… ou presque car quelques éléments marquants sont colorisés, lèvres rouges ou sang jaune qui éclabousse, jaune parce que c’est le sang d’un personnage répugnant.
Esthétisme très graphique, hommage aux films noirs, version ultra violent à la Kill bill… Sin city n’est pas un film pour petite nature…
La marque de Tarantino est évidente, car Sin city est également construit comme un film à sketch à la pulp fiction.
Néanmoins, un scénario se reconstruit à mesure où le film avance : dans cette ville du péché, règne de curieuses lois, de curieux arrangement entre les factions, une curieuse forme d’honnêteté.
Bref, film difficile à conseiller à cause de son côté gore qui met parfois mal à l’aise, mais film bien réalisé et novateur.

Guide de la survie en entreprise par Larcenet

Couv-Survie-entreprise-.jpg

Congo Bob a tout fait, l’Himalaya, le sahel, se battre à mains nues contre les crocodiles… c’était donc l’homme idéal pour nous parler d’un terrain particulièrement hostile : l’entreprise.

Tout commence par la revendication d’un cadre supérieur au sein d’une galère de viking : il veut un intéressement sur les bénéfices des pillages pour continuer à ramer.
Puis Congo Bob nous parle des mystérieux actionnaires, « créatures discrètes mais terriblement puissantes (…) capables de déplacer une usine entière du bassin lorrain jusqu’en Corée du Sud par la simple force de leur signature en bas d’un formulaire ».
Jamais un salarié n’a vu un actionnaire… à moins de faire une messe noire pour l’invoquer.
Bref, tout continue dans cette veine : une BD qui sait être drôle en dénonçant le libéralisme forcené, mais en restant légère.

Je vous livre une planche, histoire de donner le ton :

guidedelasurvie_pla.jpg

Et enfin, pour enfants « locaux » :

Sacré silence est un spectacle pour enfants créé par
la compagnie des Globe trottoirs

silencephoto5.jpg

J’ai fait ma BA, je suis allée accompagner ma classe à une pièce de théâtre. Sacré silence est l’histoire d’une vendeuse de son qui se désespère d’être seule dans le désert, avec personne à qui parler. Et voilà que quelqu’un lui donne la réplique… mais une réplique un peu spéciale… puisqu’il s’agit de son écho.
A mon avis, le public de CE2 est un peu grand pour cette pièce. Mais les deux interprètes sont rigolotes et la jeune fille de l’écho module sur différent ton les propos de la vendeuse de son… à son plus grand énervement.

Ce contenu a été publié dans Films, Lectures, Théâtre et autres spectacles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.