The Shield, saison IV
La enième saison d’Urgences
Perdido street station de China Miéville
The Shield, saison IV
Et revoici notre chauve bien aimé pour une série d’épisodes.
Grande nouvelle, l’arrivée de Glen Close, dans un rôle important, et qu’elle interprète vraiment très bien.
Et sinon, on retrouve la même bande d’affreux, au sein du commissariat de Farmington.
C’est une belle saison, bien agréable à regarder. Deux petits reproches peut-être : la saison se polarise beaucoup sur deux personnages : McKey évidement et le personnage de Glen Close. Les autres personnages sont pris en compte dans la mesure où ils interagissent avec eux et c’est un peu dommage.
Et puis, la saison est tout de même moins haletante que la précédente. Certes, on ne s’ennuie pas une seconde, mais on n’est pas aussi tendu que, par exemple, dans les épisodes où sévit Armadillo.
Néanmoins, je ne dirais qu’une chose : vivement la saison V.
(et décidément, je suis une fan de McKey)
La enième saison d’Urgences
Je crois que c’est la 12, hein, mais je ne peux plus en jurer.
Il est impressionnant de voir comment une série tient le choc aussi longtemps et surtout arrive à renouveler tous ses personnages, même les plus importants, avec bonheur. C’est une espèce de modèle de longévité dans la qualité.
Alors, que dire de cette saison
eh bien, elle est égale aux autres, avec son quota de départ de gens qu’on aime bien et qu’on regrette, et son arrivée de gens qu’on sent intéressants et qu’on a hâte de découvrir plus.
Etonnamment constant de qualité, je suis prête à embrayer sur une enième saison + 1.
Perdido street station de China Miéville
New Crobuzon, cité tentaculaire, cosmopolite, énorme, sale, riche et pauvre, grouillante de vie et dangereuse. New Crobuzon, un personnage à part entière de ce livre.
Arrive dans cette cité, Yagharek, un homme oiseau qui a perdu ses ailes car il a commis un crime affreux qui refuse de raconter. Il ne rêve que d’une chose : voler de nouveau. Pour cela, il contacte Isaac, un savant en un peu tout, un scientifique qui fait le pont entre différentes disciplines.
Isaac est amoureux de Lin, une Kepri, c’est-à-dire une femme à tête d’insecte, sculptrice de talent. Leur liaison reste clandestine
les couples trans-races ne sont pas toujours bien vu. Pendant qu’Isaac se consacre au problème de Yagharek, Lin accepte un travail fort dangereux : elle doit fait une statue de Mr. Motley
le baron du crime et de la drogue à New Crobuzon.
Je vous ai raconté en quelques lignes le tout début de cette histoire qui se passe dans un univers fantasy steampunk, si je devais lui trouver un qualificatif : fantasy, car il existe de curieuses races, tels ces être-oiseaux ou ces insectes humanoïdes, parce que la thaumaturgie existe et fonctionne. Et steampunk, parce que l’électricité n’existe pas et que les automates fonctionne de manière mécanique.
Mais ce livre est bien plus riche que ce début d’histoire et se met à développer à partir du deuxième tiers une histoire très différente. Le premier tiers sert surtout à prendre contact avec New Crobuzon et son maire, Ruggutter, despote rusé et cruel, qui tient sa ville d’une poigne de fer et qui a un sens spécial de la justice. En effet, quand vous êtes reconnu coupable, vous êtes condamné à être reconstruit : on vous greffe des pinces à la place des bras pour vous affecter à des travaux spécifiques, on vous transforme en forteresse ambulante, ou en une nouvelle sorte de prostitué-e-s, ou en n’importe quoi, juste pour tester une nouvelle sorte de sadisme
Je ne peux pas vous faire découvrir plus avant le monde bizarre de New Crobuzon sans commencer à vous révéler les surprises qui foisonnent d’une page à l’autre. Je vais juste dire que ce patchwork de races ne me tentait pas vraiment La fantasy, c’est pas mon truc et les populations de muppets non plus. Mais j’avais lu tellement de bien, cela paraissait tellement curieux, que j’ai tenté. Et je ne regrette pas. China Miéville crée un univers vraiment étonnant qui mérite d’être découvert. Mon seul regret, c’est de l’avoir lu en anglais. C’est écrit de manière littéraire et les nombreuses descriptions de New Crobuzon qui font le charme du livre sont dures à faire passer.
Je vous propose pour finir une collection de liens :
Les jouets de quand on était petit
(je signale que moi, j’ai eu l’electronic detective)
Et enfin, le blog de copines :
mline
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