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Les Wriggles : Ah ben ouais, mais bon

Van Helsing par Stephen Sommers

Arac attack de Ellory Elkayem

Les Wriggles : Ah ben ouais, mais bon

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Les Wriggles sont entre le chant et le spectacle de rue. 5 garçons habillés en rouge, avec une guitare. Chansons françaises classiques, rap, funcky, ils font un peu de tout, avec humour et n’importe quoi.
Ils vous raconteront par exemple les amours impossible de Poupine et Poupinette, car Poupine est un lapin et Poupinette une belette. Et pendant ce temps…

« Thierry le chasseur est comme tous les chasseurs, il est con…
…tent d’aller chasser,
Il aime les fleurs, connaît la forêt par cœur, il est con…
…centré sur son gibier »

Ne manquez pas également la chanson de Julie, la petite olive, prisonnière d’un rameau d’olivier qui voulait voir le monde, et que ses congénères tentent de la ramener à la raison.

« Cette fois Julie c’est terminé
Allez monte dans le camion qui nous emmène chez Puget
T’étais née pour faire de l’huile d’olive
Maintenant tu fermes ta gueule et tu dis bonjour aux endives »

Et aussi quelques chansons sérieuses, une sur le remord de n’avoir jamais déclaré son amour à sa compagne, jusqu’au jour où il était trop tard…

« Je t’aimais d’amour, je t’aimais mon amour
Et je voulais te le faire savoir
Te dire que j’étais prêt à construire, que je voulais y croire
Est-ce qu’on existe encore quand on vient d’se faire tej’ au p’tit dej ?
Est-ce que c’est ça la mort ?
Quand on peut plus bouger le cul de son siège
Est-ce qu’on respire encore quand on vient d’se faire tej’ au p’tit dej ?
Est-ce qu’en vivant avec des remords on s’en sort ? »

Ou encore, semi amusante et très fine, sur un mec qui constate : « Ma nana et moi, on ne baise plus »…
« Et si c’était un truc qu’elle aurait lu
Dans « Copines Magazine » ?
Gros titre : « Ne baisez plus, vous aurez meilleure mine ! »
Gros titre : « Ne baisez plus, vous redeviendrez fine ! »
« Ne baisez plus, mais faites la cuisine » »

Bref, je suis fan de cet album.
Je leur dois une phrase essentielle en sciences de l’éduc : « Si tu ne fais pas d’effort, ce ne sont pas les efforts qui te feront ».

Moins de celui qui s’appelle : les Wriggles partent en life, qui, comme son nom l’indique, est un live, de chansons plus anciennes.
Chansons plus délirantes, moins lissées, et sûrement plus visuelles…

Je vous dirais mon sentiment sur la question, je vais les voir samedi en concert.

Van Helsing par Stephen Sommers

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Aaahhh, voilà du film qui vaut la peine de pas être vu ! Van Helsing, un pot pourri du cinéma fantastique (surtout pourri), avec des vampires, bien sûr, mais aussi Frankenstein, des loups-garous, Dieu, le Diable etc.
Curieusement, il y a un scénario. Sisi, j’en vois qui rigolent… il est mauvais, mais il y en a un.
Van Helsing est au service du Vatican. Il a perdu la mémoire et ne sait pas pourquoi il doit jouer les chevaliers de Dieu. C’est son grand mystère… (mais j’ai déjà oublié pourquoi). Il est envoyé en Transylvanie avec un moine bricoleur pour tuer Dracula. Ce Van Helsing, musclé, belle gueule, n’a rien mais rien à voir avec celui de Bram Stocker, bien sûr.

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Ensuite, on aura tous les passages obligés : la jolie fille qui sait se battre, le copain du héros un peu couard qui fait de l’humour, les monologues chez les méchants… Typique. Le seul intérêt du film, c’est les effets spéciaux (et encore pas tous). Le début commence comme un film expressionniste allemand, genre le Norferatu de Murnau, ou un vieux film de Frankenstein, mais avec des moyens modernes. C’est curieux et pas mal fait. Après, on a du mal à trouver un intérêt à rester devant, si ce n’est en chattant, peut être…

Arac attack de Ellory Elkayem, avec David Arquette et Scarlett Johansson
Titre anglais : Eight legged freaks

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Soyons claire : c’est un film d’horreur, mais pas très sérieux, en fait. Le thème, tout simple, c’est un bidon de produit toxique qui tombe dans une mare et va provoquer des mutations chez des araignées. Très rapidement, elles vont mesurer 2 à 3 mètres de diamètre, avec des extras.
Certaines sautent, d’autres s’enterrent, d’autres encore bobinent des proies dans leur fil, un vrai festival d’araignées géantes, en somme.
Mais c’est tellement énorme que finalement, ça fait rire, c’est pas sssiii affreux. Les bruits idiots que font les araignées, par exemple, font beaucoup pour les décrédibiliser…
Néanmoins, je déconseille aux âmes sensibles qui n’aiment pas les longues papattes fines et velues de s’abstenir.
Et je signale aux fans de Scarlett Johansson qu’elle a peut-être 16 ans dans ce film, mais d’après des avis autorisés autour de moi, elle est déjà bien jolie.
Bon, outre les histoires de bébêtes, il y a aussi une histoire d’amour, des héros, bref, de quoi faire un scénar autour, banal mais qui ne se prend pas au sérieux. Bref, à regarder entre amis arachnophiles, c’est assez cool.

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