Kro

Lettre à sa fille de Calamity Jane

Matrix III, Revolution

Les Wriggles en concert

Lettre à sa fille de Calamity Jane

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J’avais un aller-retour en métro à faire et je n’avais rien à lire. J’ai erré devant les stands du Virgin et je suis tombé sur ce livre. Il est tout petit : il s’agit de 25 lettres qu’elle écrivit pour sa fille, entre 1877 et 1902. Sachant qu’au début du livre, elle sait juste écrire, les lettres sont courtes et ne deviendront jamais très longues d’ailleurs.

C’est très étonnant à lire. Tout d’abord, elle parle de l’époque légendaire de la conquête de l’ouest (qu’on connaît par les Westerns) comme d’un quotidien. Elle connaît Bill Cody, appelé Buffalo Bill, et aussi Jack Dalton, qui selon elle, n’est pas un méchant homme. Elle est passée sur le champ de bataille après le massacre de Custer et comprends les atrocités en retour de commettent les indiens. Ses lettres donnent une sorte de réalité à la vision des westerns, et en même temps, bien sûr, une réalité un peu différente, et parfois étonnement similaire. On pense à Lucky Luck quand elle raconte comment elle a rossé un groupe de femmes qui tentait de la virer du saloon en la traitant de tous les noms.

Elle a fait toute sorte de chose dans sa vie, conductrice de diligence, serveuse de saloon (mais pas longtemps), infirmière, joueuse de poker… Et surtout, elle a été terriblement triste et solitaire. Ces lettres à sa fille, elle ne les a jamais envoyées. Elle a fait adoptée sa fille alors qu’elle était bébé. L’album, les lettres lui ont été remis après sa mort. Et pourtant, Jane écrit comme si sa fille pouvait le lire.

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C’est touchant, triste et intriguant. Ça m’a donné envie d’en savoir plus sur la vie de cette femme étrange qui pouvait traverser les lignes indiennes sans être inquiétée parce qu’ils la prenaient pour une folle, qui reste dans les mémoires comme une hors la loi mais qui a pourtant épousé un US Marshall qu’elle a aimé bien après qu’il meurt.

Matrix III, Revolution

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Vous savez quoi ? Ce qui a commencé doit finir. Et c’est un vrai soulagement.
Le premier Matrix, n’y revenons pas, c’était un succès, ça a marqué sur le plan visuel, chorégraphique, bref, il y a clairement un avant et un après Matrix pour nombre film de SF.
L’autre avantage de Matrix, c’est que l’histoire se bouclait très bien à la fin. Les frères Wachowski ont beau dire que dès le début ils avaient prévus 3 épisodes, je dois dire que ça ne prend pas.

Mtatrix II était ridicule, alambiqué pour rien, avec des rebondissements de scénars pas crédibles pour 2 sous et quelques effets spéciaux jolis, certes… mais tout de même, quel déception.

Alors, avec Matrix III, je m’attendais un peu à tout et à n’importe quoi. Mais en tout cas, sûrement pas à une fin brillante pour une trilogie. En ce sens, je ne me trompais pas.

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Ce film n’a aucun rythme, pratiquement pas de scénar, les acteurs s’ennuient profondément. Lambert Wilson fait semblant de s’intéresser au texte sans queue ni tête qu’il doit débiter, Monica Belluchi est là parce qu’elle a des gros seins. Toutes les bonnes idées viennent du 1. Et d’ailleurs, la bataille avec les piliers est reprise, juste avec plus de pirouettes.
Honnêtement, les effets spéciaux sont impeccables. Mais malgré tout, on fait pas un film avec ça. Le 2 était ridicule avec de bonnes idées parfois (les jumeaux, la danse dans Zion…)… Le 3 est vide.

Les Wriggles en concert

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Ne perdons pas de temps… Je découvre les Wriggles, et zou, je file les voir en concert parce que, coup de chance, ils passaient au Trianons. Une mention particulière à la vendeuse du Virgin qui m’a dit que le Trianons était une toute petite salle avec quelques chaises sur les côtés.
Eh bien, le Trianons, c’est un vrai théâtre avec 2 balcons, plusieurs centaines de places et évidement, comme c’est un théâtre, il y a des fauteuils partout.
Bref.
En première partie, Marie Cherrier : une jeunette qui chante des chansons françaises un peu folk avec un guitariste et un guitariste / batteur. Elle est jolie, elle a une jolie voix et leurs musiques sont agréables. Les paroles des chansons sont à peu près du niveau de ce qu’on écrit au lycée… mais comme me disait Lotin, c’est à peu près de l’âge des membres de ce groupe. Donc une première partie qui fait taper du pied, mais sans vraiment plus d’intérêt.

Ensuite, donc, Les Wriggles. J’étais très perturbée à l’idée d’aller voir un groupe qui fait plus d’une soirée : les Wrigggles, c’est 4 soirs, aux Trianons, salle comble au moins pour la dernière. Un public de jeunes surtout, super motivé, connaissant les chansons par cœur. Moi qui m’attendais à une petite salle avec à peine 100 personnes !
Donc, les Wriggles, c’est mainstream. Autant pour moi.

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Comme je le prévoyais, c’est un groupe qui se voit sur scène. Les chansons sont sympathiques, mais c’est mises en scène qu’elles prennent tout leur intérêt. Les Wriggles bougent, dansent, miment leurs textes, font des courses de chaises à roulette (ou du moins, essaient)… Bref, je me suis vraiment bien amusée. Comme je ne connaissais vraiment qu’un album, j’ai découvert la plupart des chansons. J’ai découvert aussi des tubes que la salle connaissait par cœur, comme Poupine et Thierry dont l’ambiance (me faisait remarquer Lotin) rappelle quand Thiéfaine chante la fille du coupeur de joint.

Je pense que même si on n’accroche pas forcément à l’écoute, mais qu’on aime la chanson française à texte, amusantes souvent, le théâtre de rue, les gens qui ne se prennent pas au sérieux (pour preuve, la chanson où ils disent qu’ils se la pêtent grave !) et les belles voix, ya de bonnes chances que vous aimiez. Parce que quand même, avec 2 guitares, une mini cymbale pour faire chick chick et 5 chaises à roulettes, ils sont très forts.

Les photos viennent du site : http://www.concertandco.com/ dont je n’approuve pas la critique, mais qui avait de jolies photos de concert.

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