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Je veux devenir moine zen! de Miura Kiyohiro

King Kong par Peter Jackson avec Naomi Watts, Jack Watts et Adrien Brody

Je veux devenir moine zen! de Miura Kiyohiro
Titre original : 長男の出家

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Ryôta, à 8 ans, dit à son père qu’il veut devenir moine zen.
Or, Ryôta est un enfant normal : il fait des jeux vidéos, mange des hamburgers, écoute du rock. A l’école, il a plutôt le premier prix d’espièglerie et côté résultats scolaires, ben, c’est pas terrible.
Son père se dit : ça va lui passer. Certes, lui-même, depuis qu’il est rentré des USA, va tous les samedis au temple pour sa séance de zazen et emmène son fils. Et de samedi en samedi, ça ne lui passe pas.
Les parents s’engagent donc avec l’enfant dans cette voie, sans se rendre compte du chemin qu’ils vont eux aussi devoir parcourir.
D’après l’éditeur, ce livre « raconte avec une allégresse et un humour dévastateurs comment la décision d’un petit garçon de devenir moine zen va bousculer toutes les certitudes de ses parents, changer leur rapport au monde et les éveiller malgré eux à des vérités qu’ils n’avaient jamais soupçonnées » Accessoirement, ce roman a obtenu en 1988 au Japon le prestigieux prix Akutagawa.

L’allégresse, je l’ai pas vu. Ou alors, les japonais ont une drôle de façon de s’amuser. L’humour, oui, parfois. Dévastateur, c’est largement abusé.
Si, (pour reprendre les propos de Rondoudou) ce livre est dépaysant, finalement, je ne l’ai pas vraiment aimé (mais bon, il se lit vite). En fait, je dois manquer de mysticisme, je suis nulle en renoncement et côté : « abandon des joies éphémères », faut pas compter sur moi.

Tenez, pour vous donnez un exemple : le père parle d’un reportage qui l’a marqué où il a vu un apprenti moine être interviewé. Le journaliste lui demandait pourquoi il était là. Le moinillon répondait que sa joie, c’était de pouvoir finir le lendemain la tâche qu’il n’avait pas pu effectuer correctement le jour même.
Là dessus, le père part dans des considérations sur les joies fortes mais éphémères, donc finalement sans valeur, à l’opposé des joies simples, petites mais plus profondes et combien plus satisfaisantes.

Bref, moi, je ne veux pas devenir moine zen et la zenitude de ce livre m’est totalement passé à côté.

King Kong par Peter Jackson avec Naomi Watts, Jack Watts et Adrien Brody (qui a une espèce de charme, faut bien le dire)

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Je vous raconte pas l’histoire, hein, vous connaissez, la belle et la bête avec un gros singe, parce que size does matter.
Le film de Peter Jackson a des côtés très intéressants et aussi des longueurs beaucoup moins intéressantes. On va dire que ce film est composé de trois partie : tout d’abord : New York pendant la crise de 29. La reconstitution est bien faite, les bidonvilles à côté des immeubles d’affaires, la soupe populaire, etc. Dans ce cadre, un metteur en scène sans scrupule (et sans talent) recrute une jeune actrice affamée (son critère d’embauche : faire un 36, il doit recycler des costumes) pour aller tourner sur une île mystérieuse. La fin de cette partie est un peu longue… on est pressé d’arriver enfin sur l’ile. Néanmoins, on voit plein de clin d’œil au vieux cinéma. En particulier, j’ai revu 20 000 lieux sous les mers avec Kirk Douglas récemment, dans les deux films, on a bien la tête de marin.

2e partie : L’île. Alors là, Peter Jasckon s’est lâché : donnez-moi des dinosaures, et laissez-moi faire ce que je veux. La bousculade des brontosaures dans un défilée est très jouissive. Le singe est gros, les sauvages sont cruels, bref, sur l’île, on ne s’ennuie pas… sauf peut-être à la fin.

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Dernier opus : de retour à New-York, le singe a été capturé… mais vous savez bien qu’il va se sauver et qu’on va avoir une série de New-York stomping, un peu inventif d’ailleurs avec Kong qui dérape sur la glace.
Seulement arrivés là, on a déjà 2 bonnes heures de film dans les pattes. Et on sent bien que Jackson n’a pas envie de tuer le singe. Nous, on guette l’Empire state building à l’horizon, en se demandant si on va enfin y arriver… Mais une fois en haut, on est encore loin d’être rendu.
Bref, King Kong aurait été un film très sympathique de 2 heures… 3 heures, c’est trop. Alors, oui, je pense qu’il vaut le coup d’être vu en grand… mais voilà, avec quelques réserves.

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