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Kenshin : anim japonaise

Expo bestiaire à la BNF

Va, vis et deviens, réalisé par Radu Mihaileanu

Série : Les 4400

Kenshin : « Tsuioku Hen » Le chapitre du souvenir

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Kenshin est une animation japonaise qui se passe au XVIII siècle, au Japon.
Cette histoire tourne autour d’un conflit politique entre le Shogun et l’Empereur. Pris dans cette affaire, un gamin qui a vu massacrer les gens qui le protégeaient. Il est pris sous la coupe d’un senseï qui maîtrise un type de combat particulièrement efficace et meurtrier. L’Empereur le prend sous sa coupe pour en fait un assassin à son service.
C’est rempli d’esprit samouraï au premier degré et aussi en parti de stéréotypes manga. Il n’y a qu’à voir la taille des épaulettes du senseï…
C’est assez difficile à critiquer, sans verser dans la caricature, parce que ça, ce serait assez facile, mais en même temps, c’est pas mal, puisqu’on a regardé les 2 heures sans vraiment s’ennuyer.
Alors, comment synthétiser… si vous aimez l’anim japonaise et les samouraïs genre : la pierre et le sabre, vous aimerez.

A noter au début, l’apparition du Prince d’Euphore qui dit que c’est mal de copier les DVD… ben, quand c’est le Prince d’Euphore, ça fait un peu hésiter quand même…

Expo bestiaire à la Bibliothèque Nationale de France

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Exposition du 11 octobre 2005 au 8 janvier 2006
La Bibliothèque nationale de France expose ses trésors enluminés du bestiaire médiéval.

Ce sont des livres absolument superbes, et pourtant, ce ne sont pas les premières enluminures que je vois. Pourtant, je n’avais jamais rien vu de tel. Bon, je sais, j’aurai pu faire ma Kro plus tôt. Sachant qu’elle va se promener, cette expo.

> Laval de février à avril 2005
> Charleville du 16 avril au 18 juin 2005
> Reims du 1 juillet au 15 septembre 2005
> Chambéry du 20 septembre à fin novembre 2005
> Montauban de décembre 2005 à février 2006
> Nice début 2006
> Caen de mai à juin 2006
> Alençon en été 2006

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On y voit non seulement des illustrations étonnantes mais on y apprend des choses non moins étonnantes :
La belette est censée concevoir par l’oreille et mettre bas par la bouche, et le pélican ramène ses petits à la vie avec son propre sang.

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Alors, après, pourquoi pas parler de lion, de licorne ou de dragon, hein ?
Enfin bref, si vous avez raté l’expo, le site de l’expo est vraiment très très bien fait et vous pouvez visiter ces merveilles en ligne.

Va, vis et deviens, réalisé par Radu Mihaileanu

En 1984/85, un pont aérien s’établit entre les camps de réfugiés du Soudan et Israël. Il s’agissait d’importer les juifs noirs de la 13e tribu d’Israël supposés être les descendants des fruits des amours du Roi Salomon et de la Reine de Saba. C’était l’opération Moïse, une étonnante aventure… 450 km de marche à travers l’Ethiopie affamée jusqu’aux camps misérables du Soudan. Beaucoup sont morts en route. D’autres encore dans les camps et puis, ils ont pris un avion et ont téléporté du Moyen-âge au XXe siècle.
Cela ressemble à une merveilleuse opération généreuse. Il est vrai que l’intégration des juifs d’Ethiopie dans la société israélienne, c’était un sacré challenge. J’étais en Israël en 1987. Je me souviens de mon cousin, si fier de son pays, qui nous racontait comment Israël leur avait sauvé la vie en les accueillant à bras ouverts.

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Ce film permet de voir cette aventure sous des facettes multiples. C’est tout d’abord l’histoire d’un enfant chrétien, dans un camp. Et d’un enfant juif de son âge qui meurt. Alors la mère de l’enfant vivant fait un échange : pour sauver son fils de l’horreur du camp de réfugiés, elle le confie à la mère juive dont l’enfant est mort. Ainsi, elle le sauve… et lui interdit de revenir ou de jamais dire qui il est. Arrivée en Israël, sa mère adoptive meurt. Il est alors adopté par une famille qui fait tout ce qu’elle peut pour lui, en ignorant bien sûr qu’il est dévoré par un secret.

Fallachas, ça voulait dire étranger. Les juifs d’Ethiopie refusent d’être nommés ainsi en Israël, puisque justement, ils étaient supposés rentrer chez eux.
Or, tout le monde ne les a pas considérés comme juifs… Entre les rabbins intégristes et les racistes, intégristes ou pas, un juif ne pouvait pas être noir et les Fallachas restaient les étrangers.
Eh bien sûr, parmi eux, il y avait des dissimulateurs, sautant sur l’opportunité de s’évader des camps pour un pays riche en se faisant passer pour juifs. Des années après encore, des procès se sont ouverts afin de savoir certains avaient dit la vérité…

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« Va, vis et deviens » est affublé à mon avis d’un titre un peu niais et la publicité qui en était faite autour n’était pas mieux, le sacrifice d’une mère, l’amour d’une mère, blablabla… bref, ça m’avait surtout donné envie de fuir. Heureusement, ma mère m’en a fait une grosse publicité et c’est pour cela que je l’ai regardé.
C’est un film intelligent parce que non manichéen : il y a des juifs laïques formidables et des juifs religieux formidables. Il y a des crétins racistes et/ou intégristes indécrottables. Il y a des personnages qui font de leur mieux dans un contexte pas facile et avec leur histoire personnel et celle de leur pays qui n’a rien d’anodine, qu’on parle d’Israël ou de l’Abyssinie.
C’est aussi un film émouvant et plutôt sobre dans sa manière de gérer les émotions. Bref, si cette partie de l’Histoire vous intéresse ou vous intrigue, je vous conseille vivement ce très beau film.

Série : Les 4400

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Au cours du siècle dernier, des milliers de personnes ont mystérieusement disparu un peu partout sur terre. Et un beau jour, tout aussi inexplicablement, les 4400 personnes portées disparues réapparaissent dans une grosse boule de lumière, telles qu’elles étaient au moment de leur disparition : elles n’ont pas vieilli… elles ne se souviennent de rien. Pour elles, elles viennent juste d’apparaître sur cette colline. Pour le monde extérieur, elles ont disparu 3 ans… ou 70 ans.
Bien sûr, il est difficile de reprendre une vie normale, de se réadapter… comme Lili qui est partie 12 ans, alors que sa petite fille avait 6 mois et qui découvre aujourd’hui que son mari est remarié et que sa fille ne sait pas que sa mère adoptive n’est pas sa vraie mère. Ou encore comme Richard, GI noir disparu pendant la guerre de Corée et qui ne connaît plus personne aujourd’hui. Lui au moins a une bonne surprise… l’Amérique est bien moins raciste qu’à son époque.

Mais ce n’est pas la seule difficulté : les 4400 se rendent compte qu’ils ont été « améliorés » pendant leur absence : Maïa est une gamine de 8 ans capable de voir les événements de l’avenir proche, ou aussi cet agent d’assurance capable de faire tout trembler quand il est en rage…

Les 4400, c’est une série sympathique, familiale, bien faite, qui rappelle beaucoup X-files, car 2 agents du FBI, un homme enquêteur et une femme scientifique sont chargés d’enquêter sur les 4400. Ce n’est pas aussi innovant, rusé ou pointue que des séries tels que The Shield ou Desperate Housewife, pas aussi efficace qu’Urgences, c’est sûr, mais c’est sympa.
Et contrairement à Lost (pour ce que j’en ai entendu dire), à la fin de la première saison (qui est très courte, puisqu’elle comporte 6 épisodes seulement), on a une réponse. On sait qui les a envoyé et pourquoi. Ce qui est plutôt agréable.

La saison 2 commence vendredi prochaine sur M6.

et enfin :
n’importe quoi au crochet

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