Une mini-kro, disons-le parce que, ici, tout le monde tousse.
Tanguy d’Etienne Chatiliez, avec André Dussollier, Sabine Azéma et Eric Berger
Les thés de l’hospitalité
Notre envoyé spécial à Tel Aviv
Tanguy d’Etienne Chatiliez, avec André Dussollier, Sabine Azéma et Eric Berger
En vous chroniquant Tanguy, le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne suis pas à la pointe de la nouveauté
Je n’avais pas été tentée par ce film, parce que je trouve qu’il se dégage des films de Chatiliez une cruauté cynique qui ne m’amuse pas et les extraits de Tanguy me donnaient cette impression.
Tanguy est un jeune homme charmant et brillant : normal sup, agrégé de japonais, une thèse de chinois en cours (ça m’a fait bien rire, la thèse qu’on arrive pas à finir
), il est gentil, il a du succès auprès des filles, il est charmant, il adore ses parents. Comme il le dit : ce sont des gens ouverts, aimables, qui lui ont donné le meilleur de sa vie. Il est bien avec eux
pourquoi il partirait ?
Le problème, c’est que les parents en question ne supportent plus de l’avoir à la maison. Quand Tanguy annonce pour la énième fois qu’il recule la remise de sa thèse d’un an, les parents craquent : il faut virer Tanguy.
Malgré mes préventions, j’ai trouvé ce film plutôt drôle. Ces parents, si aimables et si ouverts, deviennent finalement absolument odieux. Et Tanguy, gentil garçon, certes, mais totalement incapable de vivre sans ses parents, de renoncer au statut d’étudiant pour se lancer dans la vie.
La tension monte et André Dussolier devient un peu pénible à hurler grossièrement sans arrêt, mais finalement, la fin est bien trouvé et inattendue.
De notre envoyé spécial à Tel Aviv :
Vous êtes sans doute au courant : aujourd’hui, c’est shabbat.
Pas de salade de chèvre chaud au Hilton de Tel Aviv, parce qu’on ne peut pas allumer le four.
De même, on peut prendre l’ascenseur de shabbat ou plutôt l’omnibus de shabbat : il est automatique et s’arrête de lui-même à tous les étages. Pas la peine d’appuyer sur un bouton. On ne m’ôtera pas de l’idée que peut être bien, c’est une vision un peu libéral de shabbat.
Les thés de l’hospitalité
Un joli coffret avec 6 sortes de thé à l’intérieur : Oolong, thé noir des indes, thé vert (Tchaï), thé de mongolie (un mystère, pour le moment), thé vert à la menthe et thé russe.
Les boites sont très jolies, quant au thé, je ne doute pas qu’il soit bon, mais vu le peu d’odorat que j’ai en ce moment, c’est difficile à dire.
Pour finir :
un reportage sur la genèse de la guerre des étoiles :