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Cars, le dernier film d’animation de Pixar

Le Monde de Narnia avec Tilda Swinton

Signs de Night Shyamalan avec Mel Gibson

Dreamcatcher avec Morgan Freeman, Thomas Jane, Jason Lee

Cars, le dernier film d’animation de Pixar

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Cars est l’histoire de Flash McQueen, super voiture de course qui veut gagner la fameuse Piston cup. Seulement, Flash est un frimeur égoïste qui ne pense qu’à lui : le monde doit tourner autour de sa victoire et il n’a besoin des conseils de personne. En transit pour la Californie, il tombe de son camion et se retrouve dans une ville perdu, au bord de la route 66.
Que faire de ce film ? Certes, c’est le dernier Pixar, un gage de qualité. Néanmoins, ça reste une histoire de voiture et de course automobile, pas un thème qui me fascine… C’est la raison pour laquelle je n’ai pas trouvé le film aussi génial que cela aurait pu être.

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Ces réserves étant faites, la qualité des images est magnifique, le rendu, l’animation, tout cela est parfait… aaahhhh, quand je me souviens des temps héroïques de l’image de synthèse, quand il fallait une après-midi pour faire un lancé de rayon sur un boule… Ça nous rajeunit pas.

Bien sûr, il y a plein de trouvailles rigolotes dans ce film, qui tourne autour de l’idée qu’on est dans un monde 100% automobile. Le scénar, quoiqu’assez simpliste, est enlevé. Bref, il y a là de quoi passer un bon moment, qu’on aime ou pas les voitures. Ne manquez pas le cours métrage au début, et bien sûr, les surprises dans le générique.

Le Monde de Narnia avec Tilda Swinton

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On m’en avait dit tellement de mal que franchement, je m’attendais au pire. Comme j’avais un énorme tas de repassage, je me suis dit : c’est le moment où jamais. Et j’ai trouvé ça sympa. Pas génial, ok, mais quand même, sympa.
C’est l’histoire de 4 enfants qu’on envoie pendant la guerre se réfugier dans un grand manoir. En jouant à cache-cache, ils découvrent au fond d’une grande armoire un pays merveilleux appelé Narnia.
Dans ce pays, la sorcière blanche a usurpé le trône et règne en tyran. Une prophétie dit que 2 filles d’Eve et 2 fils d’Adam viendront la renverser.
L’histoire est gentillette, c’est vrai et les enfants ne jouent pas de manière très crédibles (sauf la plus petite fille). A côté de ça, la sorcière blanche est vraiment top, les monstres sont très chouettes (le phénix, les centaures, les minautores, etc), bref, c’est du boulot correct pour faire rêver les enfants.

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J’en viens maintenant à la polémique sur le côté prosélytisme chrétien, revendiqué sur des sites cathos et attaqués évidement par les anti-cathos… Certes, on sait que l’auteur y a mis volontairement une parabole du Christ : celui qui meurt pour racheter les fautes et qui ensuite réssucite. En même temps, c’est pas un thème particulièrement orginal et souvent recyclé. Nous sommes dans un univers manichéen d’heroic fantasy, ce genre de chose arrive sans qu’on pense obligatoirement à la passion du Christ.

Signs de Night Shyamalan avec Mel Gibson

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Mel Gibson est un ancien pasteur du midwest qui a perdu la foi quand sa femme est morte écrasée par un chauffard. Il ne croit plus en rien, c’est affreux. Tout le monde autour de lui est navré.
Par ailleurs, voilà que dans des champs autour de lui, des signes mystérieux apparaissent. Ils annoncent une invasion extraterrestre.
Honnêtement, Night Shyamalan sait faire monter un suspens et sait filmer. On s’inquiète, on sursaute, on se demande ce qui se passe, vraiment de ce côté, le film vaut le coup. Il aboutit malheureusement à une fin terriblement prévisible. Vous allez rire, il retrouve la foi. Surprenant, pas vrai ? Et surtout, j’aime pas qu’on me repasse 2x la même scène pour être sûre que j’ai bien compris et fait les liens entre les divers éléments, c’est vraiment lourd.

Dreamcatcher avec Morgan Freeman, Thomas Jane, Jason Lee

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Alors, là, ca y est, on y est, un vrai un beau navet.
Ça commence comme du vrai Stephen King : l’histoire de 4 gamins à qui il est arrivé une expérience incroyable étant petit et qui les a soudé.
Devenu grands, ils ont la faculté de lire de temps à autre dans les pensées des gens. Ils décident de partir tout ensemble dans un chalet en pleine neige pour se faire un WE entre mecs. Là, ils vont subir une attaque extraterrestre, à base de monstres répugnants à dent.

Déjà, ce mélange : lire dans les pensées / attaque extraterrestre, ça fait beaucoup. Si encore c’était bien fait…

Ce film a la particularité de montrer ce qui se passe dans un groupe de mecs qui se font un WE de potes : on est trop à la cool comme fonzy, on fait des blagues scato / graveleuse, on écrit son nom en pissant dans la neige et on se fait des références sans arrêt aux meilleurs souvenirs de quand on était gosse.
Mais c’est pas tout, à côté, on a l’armée. Une autre chouette bande de mec : On pisse vous et moi dans les même latrines, on est du même bord, parole de scout !

Sans parler des extra-terrestres qui n’hésitent pas eux aussi à avoir recours aux manifestations scatologiques. De vraies bandes de potes d’une autre planète trop cool aussi.

Ça, additionné à la nullité du scénar, on a craqué Lotin et moi au bout de ¾ d’heure. ¾ d’heure qui nous ont pris par surprise, d’ailleurs, on n’arrivait pas à croire que c’était du premier degré.

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