Kro

Enfin, je rattrape mon retard…

Les engins de chantier, coll. La Grande imagerie chez Fleurus

Un peu de Paris de Sempé

Le TGV Est

Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret avec Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier et Isabelle Renauld

iTunes, la dernière version

Végétal d’Emilie Simon

Black holes and revelations de Muse

Les Etourdis de Jérôme Deschamps et Macha Makéieff

Les engins de chantier, coll. La Grande imagerie chez Fleurus

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Bon, je sais, normalement on offre plutôt ce livre aux moins de 10 ans. Mais il est très bien, bien illustré, explicatif, bref, Lotin a vu qu’il me plaisait et il me l’a offert.
A l’intérieur, j’ai trouvé la réponse à une question qu’on m’a posé sur une Kro.
Il y avait la photo d’une Big Machine of Doom.
Maintenant, je sais ce que c’est. C’est une excavatrice à godets. C’est un engin minier qui taille en continu. Elle est haute comme un immeuble de 30 étages et pèse 15000 tonnes.

J’en profite pour vous montrer une photo du dernier engin que Lotin m’a offert : c’est un engin forestier qui ramasse des troncs avec sa grosse pince. Sympa, hein.

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Un peu de Paris de Sempé

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Sempé nous propose une compilation de dessin de Paris. On y retrouve la « gentillesse » des dessins de Sempé sans pour autant avoir une vision vieillotte de Paris. Sur les grandes pages du livre, ça fourmille de petits personnages qui se livrent tous à des activités différentes, comme dans cette scène dans un restaurant rempli de convives en train de fumer, sous un panneau qui annonce : « Veuillez éviter au maximum de fumer la pipe dont l’odeur incommode la plupart de nos clients. ». Cet album est très sympathique, pourtant, il en reste une impression bizarre, qui m’a rappelée ce que me disait un ami de passage à Paris : trop de monde, trop dense, Paris n’est pas reposant. Dans les dessins de Sempé, les petits personnages ou les voitures sont écrasés par les bâtiments parisiens. Ils sont tous petits, coincés en bas dans l’ombre des immeubles, même si ceux-ci ne sont pas très hauts. Pour vous dire que la couverture n’est pas représentative du contenu.
Des gens et les vélos slaloment dans l’enchevêtrement des voitures. Tout petit, le coin de soleil qui tombe sur la fenêtre entre deux autres maisons.
Il en ressort un sentiment d’oppression, de claustrophobie, peut-être. Et c’est assez juste.

Le TGV Est

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Il roule. Il roule lentement, mais il roule. L’aménagement intérieur est joli et coloré. Le bar ne comporte plus de places assises, juste 2 compartiments au début de la voiture. En seconde, les places sont plutôt étroites, on se croirait de retour dans les bons vieux TGV oranges. Même si les sièges sont plus confortables que dans les corails (ils commençaient à vieillir, quand même), on a moins de place. Il y a des lampes individuelles dans les accoudoirs et des plaques lumineuses contre les vitres qui ressemblent à des livebox.
En première, bien sûr, c’est mieux. On a de la place (l’ordinateur sur la table est trop loin du siège pour moi). Les sièges sont vert et gris, c’est moins pimpant qu’en seconde, mais plus chic. A part ça, même habillage que la seconde, pas de box comme dans le TGV Atlantique, pas de service à la place et détail amusant : il nous a fallu un moment avant de découvrir les poubelles, cachées sous les sièges. En première, il y a des prises de courant partout.
Les toilettes sont vastes et comportent un large de choix de boutons déclenchant un grand choix de fonctionnalité, chasse d’eau, eau (qui s’interrompt sans arrêt, un peu pénible) de l’air et un bouton d’appel pour le contrôleur, pas très loin de celui de la chasse d’eau… je prévois des heures de rire car la signalétique stylisée n’est pas évidente.

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Arrivés gare de l’est, on a vu l’Orient Express sur le quai à côté… c’est quand même autre chose. Leirnette a dit que c’était le train de Harry Potter… ya un peu de ça, en plus luxueux, avec le tapis rouge pour y monter et les grooms pour porter les valises.

Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret avec Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier et Isabelle Renauld

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Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret avec Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier et Isabelle Renauld
Lili, 19 ans, revient de vacances en Espagne. Ses parents l’accueillent avec un air un peu bizarre : Loïc son frère jumeau a disparu depuis 15 jours, suite à une violente dispute avec son père. Lili l’appelle, laisse un message. Les jours passent, Lili cesse de s’alimenter, au point que ses parents doivent l’hospitaliser. Elle s’enfonce de plus en plus jusqu’à ce qu’une carte postale de son frère arrive. Il est à Rennes, il va bien.

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C’est une histoire bizarre qui est racontée là. Les parents mènent une vie tranquille, peu imaginative, dans un pavillon de banlieue, ils ont fait de leur mieux pour leurs enfants, mais ne savent pas toujours s’y prendre. L’aperçu de l’hôpital psychiatrique pour anorexiques est terrifiant, on sent que l’auteur à un compte à régler avec les services de psychiatrie et leur patron tout puissant.
C’est un film avec un mystère : que fait donc Loïc ? Que s’est-il bien passé dans cette dispute ? dont le déroulement est un peu lent. Les critiques font la part belle à l’interprétation de Mélanie Laurent, pourtant, c’est elle qui m’a paru le plus fade (sauf pour le passage dans le service de psychiatrie). Kad Merad, normalement comique un peu lourd est vraiment parfait dans le rôle du père, modeste, peut-être un peu minable, qui aime vraiment sa fille. Et surtout Julien Boisselier, dans le rôle de l’ami qui tombe amoureux de Lili, amoureux solitaire car Lili ne vit que dans l’attente de son frère.

iTunes, la dernière version du logiciel de musique de chez Apple
L’arrivée de la nouvelle version de iTunes m’a motivée à vous faire une Kro musicale de trucs en instance.
Dans le nouvel iTunes, vous pouvez sélectionner l’album que vous voulez écouter par sa pochette. (il télécharge lui-même ses pochette sur le net). C’est du gadget agréable et joli. Et ça permet de (re)découvrir les pochettes. Moins gadget, ils ont enfin supprimé les trous entre les morceaux, pratique quand vous écoutez vos vieux concepts album des années 80 comme Operation MindCrime ou Misplaced Childhood.

Végétal d’Emilie Simon

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C’est le dernier album électro-bucolique de la jeune chanteuse qui a fait aussi la musique de la Marche de l’Empereur. Chaque chanson parle de fleur ou de plantes, la plupart sont plutôt des ballades, quelques unes sont plus rock. On est bien toujours dans la même veine. Toujours sympathique.

Black holes and revelations de Muse

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J’ai tardé pour faire la Kro du dernier album de Muse. On m’a dit, attends, faut s’habituer, c’est un peu du Queen, ça tient de Rush et de Placebo, dit aussi le critique de Télérama. Donc, j’ai persévéré. Et j’y arrive pas. C’est vrai qu’on s’habitue à leur virtuosité musicale un peu prétentieuse et finalement assumée. La preuve, j’aime les autres albums. Mais celui-là, rien à faire. Pas que je le trouve mauvais : il m’intéresse pas. Mais certains s’habituent, Lotin s’y est fait.

Les Etourdis de Jérôme Deschamps et Macha Makéieff

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Cette pièce était à Chaillot l’an dernier et est passée récemment à la télé.
Les étourdis, ce sont des gens qui travaillent dans une entreprise, sous les ordres d’un petit chef tyrannique, odieux, hyperactif, lâche et pas efficace. La composition de Jean Delavalade est impressionnant.
Il est amoureux d’une grosse dame qui travaille avec lui et qui a tout de la diva d’Opéra, il persécute le manœuvre pas bien futé mais se dégonfle devant le djeunz de banlieue dès que celui-ci hausse le ton.
La mise en scène est pleine de trappes, de chausse-trappes et d’inventions.
C’est un spectacle loufoque, poétique, incongru… Il tourne en France, alors, s’il passe…

J’ai jamais été fan des Deschiens (La troupe de Jérôme Deschamps), mais leur site est sympa

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