Kro des affaires qui reprennent

Presque oui en concert

Volo en concert

Comment chat va ? Chuper, merchi de Geluck

Un temps de chien de Larcenet

Violence conjugales en guise d’amour de François Chilowicz


A la Défense, il y a eu une excellente initiative musicale : ça s’appelle Festival Chorus La Défense

Un chapiteau chauffé (ben, oué, hein, c’est l’hiver), le Magic Mirror est installé au niveau de la Grande Arche.

Tous les jours, à midi, on peut y assister à des concerts gratuits de tout style de musique. J’y suis allée pour Volo et en première partie, j’ai vu Presque oui.

Presque oui en concert

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Un groupe composé d’un homme et d’une femme… sauf que cette fois, nous avons eu un solo. L’impression que j’en ai retiré, c’est que Presque oui est un clone de Bénabar, mais je pense qu’en duo, ça doit rendre différent.

Quoiqu’il en soit, les paroles sont sympas, les musiques aussi et l’interprétation est vivante.

Il y a par exemple la chanson du gars qui invite des gens à son anniversaire en précisant : soirée dansante. Il est bien décidé ce soir à se lancer pour la première fois. Pendant que le public tape dans les mains, il fait la chenille, la danse des canards, WMCA, de la manière la plus convaincante possible.

J’en suis sortie dans l’idée que j’achèterai peut-être bien le disque… mais faudrait d’abord que j’écoute avec les 2 voix, voir ce que ça donne.

Le site

Volo en concert

Volo, groupe fondé par Fred des Wriggles et son frère. Je n’ai pu voir malheureusement que la moitié du concert car j’avais cours après (quel dévouement). Depuis leur premier album, ils ont gonflé l’accompagnement : toujours deux guitares, mais aussi une basse, un violoncelle et une contrebasse. Des chansons poétiques et douces faites de moments de vie quotidienne surtout et des chansons plus humoristique ou plus d’actualité… Sympa à écouter sur scène, Fred a toujours un sourire à faire fondre.

Comment chat va ? Chuper, merchi de Geluck

C’était de circonstances bien sûr, alors Leirnette et Lotin m’ont offert cet album du chat.

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On y retrouve les ingrédients qu’on aime : des images anciennes détournée, des jeux de mots catastrophiques et des réflexions absurdes.

Le temps de chien : Une aventure rocambolesque de Sigmund Freud de Manu Larcenet

Freud et son fidèle secrétaire / homme de main / garde du corps ont quitté Vienne pour les Etats-Unis sauvage : tout un continent à psychanalyser… Seulement, le pays est tellement violent et les gens tellement traumatisés que la tâche est impossible. Le meilleur patient est un chient évadé d’un pénitencier pour chien errant, à la recherche de son âme.

Surtout loufoque, mais un peu poétique, comme toujours dans l’univers de Larcenet, cet album est une réussite.

Violence conjugales en guise d’amour de François Chilowicz

Diffusé sur F2 le 10 décembre

Un documentaire extrêmement intéressant et bien fait sur la violence conjugale.

Il y a d’abord le témoignage de plusieurs femmes qui expliquent comment le piège de la violence conjugale les enferme jusqu’au déclic qui leur permet de partir : souvent quelque chose qui passe les bornes, un coup qui les envoie à l’hôpital par exemple. Elles font le point sur cette question qui les hante : pourquoi être restée aussi longtemps ? Comment aimer son mari agresseur ? Comme l’explique l’une d’entre elle : c’est tellement affreux comme situation, qu’on est obligé de l’aimer, sinon comment pourrait-on la vivre ?

Et enfin on entend des histoires qui passent à 2 cm de se finir en meurtre, quand l’homme s’aperçoit que la femme part et qu’il fait une dernière tentative pour l’humilier et la posséder. Il y a aussi le témoignage d’hommes violents. Un qui ne comprend pas vraiment ce qu’on lui reproche. Il explique qu’une femme peut être une reine ou une servante. C’est une servante quand elle ne cesse de reprocher des choses à son mari. Mais quand elle lui parle avec douceur, qu’elle le comprend, c’est une reine. Et là, jamais l’homme n’est violent. Et lui, sans sa femme, il est perdu, il ne sait pas quoi faire, quand il rentre le soir et qu’elle n’est pas la, il tourne en rond. Elle ne peut pas le laisser. C’est pas de l’amour, ça ? dit-il.

Un autre homme raconte qu’il ne faut pas tomber sur lui quand on est une femme. Il le reconnaît : il cherche à détruire, à effacer la féminité de la personne en face de lui. Son histoire, c’est d’avoir été battu étant enfant, sans que sa mère ne le protège, puis abusé sexuellement et sa mère n’était pas là. Voilà de quoi il se venge dans toutes les femmes. Mais en revanche, il pense que la violence conjugale se construit à deux : c’est pas possible d’être victime pendant 8 ans. C’est que la victime à cause de son histoire à elle, cherche aussi quelque chose. Lui aussi est victime. Elles veulent l’aider et le sauver ? Mais pour qui se prennent-elles ? des thérapeutes ? des mères ? C’est pas de l’amour, c’est pas possible d’aimer dans ces conditions. C’est qu’elles y cherchent quelque chose.

Plus positif, on voit aussi un couple qui tente vraiment d’arranger les choses. Lui se rend compte qu’il est violent et il est capable de sortir, d’aller lui même aux flics quand il a peur de ce qu’il peut faire. Ils ont compris tout deux qu’ils ont grandi dans un milieu de violence conjugale et que ni l’un ni l’autre ne savent aimer. La violence mutuelle, finalement, ça les rassure. Quand l’autre est bien, ça leur fait peur.

Le reportage se termine par une femme qui a poignardé son compagnon, après des années de violence, au moment où il a levé sur elle un grand bâton pour l’assommer. Elle a été condamnée à 8 ans de prison (dont apparemment 4 avec sursis) et dit que c’est depuis qu’elle l’a frappée qu’elle a recommencé à vivre. Elle se sent coupable de diverses choses, comme par exemple d’avoir enlevé un père à son fils ou encore de ne pas avoir pu partir plus tôt. Mais pas d’avoir frappé.

Bon, terminons avec des choses plus légères :

Un opéra de lapins

Le festival de la glace en Chine

L’excavatrice en ligne comme vous ne l’avez jamais vu

et même en lego.


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