Kro des séries

Urgences, la 12e saison

Desperate Housewife 3

Galactica 3

Heroes saison 1

Rien à voir… mais pour le plaisir…

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Urgences, la 12e saison

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Mon actuel personnage préféré… ex-rocker finalement médecin, ex-dragueur, finalement amoureux de sa colloc…

Insubmersible, Urgences poursuit sa route de saison en saison. On peut se demander ce qu’il y a encore à raconter sur les aventures d’une équipe de médecins et infirmières du service des urgences d’un hôpital de Chicago. En fait, le secret de longévité vient probablement de la capacité à renouveler régulièrement ses acteurs et donc les histoires possibles entre eux. Des acteurs de la série d’origine, il n’en reste quasiment plus. L’ultime, le dernier, Carter, qui a commencé interne jeunot dans le premier épisode, et que les scénaristes se sont échinés à conserver en « apprenti » le plus longtemps possible, est finalement sorti de la série pour la 11e… mais revient faire quelques épisodes au Darfour dans la 12e.

Les configurations des amours possibles n’en finissent pas de se réassembler pendant des thoracotomies, les pneumothorax et les poses de voies centrales. Depuis Urgences, nous savons prendre les gaz du sang, les constantes des patients et intuber pratiquement d’une seule main.

Tout ça pour dire qu’à l’exception des épisodes au Darfour (Urgences, ça se passe au Cook County, bon sang. C’est charitable d’aller faire Médecin du Monde dans les grands conflits, mais ça fait pas des épisodes crédibles), Urgences reste à la saison 12 égale à elle-même et c’est pas si mal.

Bref, une 12e saison agréable à regarder, que F2 nous a passé en vrac, à n’importe quel heure. Et on s’étonne que l’audience baisse…

Desperate Housewife saison 3

Wisteria lane, banlieue chic ou chacun surveille les faits et gestes de ses voisins. Encore que vu la quantité de meurtre qui s’y passe, faut reconnaître que ça a un sens.

Je ne vous résumerai pas la demi-saison, pour ne pas spoiler pour ceux et celles qui regardent actuellement la saison 2. Juste quelques mots : après un premier épisode plutôt mou, la saison démarre bien avec de multiples rebondissements. Susan Meyer a toujours un rôle aussi insupportable de femme enfant gaffeuse (et soi-disant tellement attachante). Si on arrive à passer outre, le scénar général en vaut la peine. Bree et Lynette, qui reste mes préférées sont toujours en grande forme.

Il faut noter en tout cas que les épisodes sont téléchargeables (légalement) le lendemain de leur diffusion sur le site d’ABC. Il faut dire que grâce au téléchargement (en général pirate) des séries, quand les DVD sortent, avant même que la télé ne passe les épisodes, la série est déjà célèbre. Et après, on dira que le téléchargement tue le commerce…

Galactica saison 3

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Honnêtement, le début est mou. Nous sommes sur New Caprica et on attend impatiemment d’en partir… et puis, rapidement… ça décolle au sens propre comme au figuré… Action station !

On commence à avoir des pistes d’explications sur les « rêves » de Gaïus Baltar (mais sont-elles bonnes ?), Tigh s’occupe d’épurer les collabos, Adama et Roslin fument un pétard, Starbuck monte sur un ring de boxe… Bref, j’ai vu presque la moitié de la saison et vraiment, c’est très bien. Pour l’instant, le scénario ne faiblit pas. Et certains épisodes faisant des paris pas forcément simples fonctionnent bien et emportent l’adhésion (on se souvient des « mauvaises idées » de la saison 2, genre celui tout à fait ridicule qui se prend pour un film noir). Petit soucis : la saison n’a pas eu tellement de succès au USA. Que va-t-on devenir ? C’est sur un coup comme ça que Firlefly s’est interrompu…

Heroes

L’évolution est joueuse, on le savait déjà en regardant X-men. (elle est surtout joueuse aux Etats-Unis, d’ailleurs… c’est peut-être une concentration bizarre d’hormones dans les hamburgers, allez savoir…)

Certains hommes et certaines femmes se découvrent des pouvoirs peu ordinaires… Peter Petrelli, par exemple, est convaincu qu’il peut voler. Ça embarrasse beaucoup son frère, qui tente de se faire élire au congrès (le frère est joué par l’acteur qui faisait Jim Profit… vraiment une gueule à jouer les requins). Claire Bennet est cheerleader (pompom girl). Elle s’aperçoit avec horreur qu’elle est un monstre… c’est-à-dire qu’elle a une capacité extraordinaire de régénération. Ça ne lui va pas du tout d’être un monstre, elle qui fait de son mieux pour être la fille la plus populaire, la plus « normale » du lycée… Hiro est un petit employé japonais obscur et naïf, consommateur d’histoires de super héros… et voilà qu’il s’aperçoit qu’il peut courber l’espace temps… Niki Sanders est une mère célibataire qui se déshabille parfois sur Internet pour gagner de quoi payer l’école privé pour son fils qui est un petit génie. Elle a un double d’elle-même qui la regarde parfois dans les miroirs. Isaac est un peintre héroïnomane… son soucis, c’est que, sous drogue, il peint le futur. Et dans son futur, une bombe nucléaire explose à New York.

Tout ces gens (et encore quelques autres) ont plus ou moins conscience qu’ils doivent se retrouver pour empêcher le drame d’arriver, mais comment ? puisqu’ils ne se connaissent pas entre eux.

Le scénar va emmêler ces différents destins, finalement tous liés, dans des coïncidences qui n’en sont pas. On aurait pu croire l’affaire immensément naïve (des super héros qui vont sauver le monde) mais les différents personnages sont bien construits et intéressants : Hiro, gentil comme tout, otaku jamais sorti de Tokyo, persuadé d’avoir une Mission de super Héros, des Devoirs de super héros, mais quand même un peu pataud, avec sa nouvelle mission… Claire qui n’arrive pas à être la poupée superficielle qu’elle devrait être pour être une bonne Cheerleader… et aussi Mohinder Suresh biologiste indien dont le père a été tué. Son père était persuadé qu’il existait des êtres aux pouvoirs spéciaux qui étaient l’étape suivante de l’évolution.

Seule faiblesse : un petit monologue relevant de la philosophie de type « Matrix » au début et à la fin de chaque épisode.

Bref, il y a dans Heroes tous les ferments d’une bonne série qui a suffisamment de souffle pour durer sur plusieurs saisons. Actuellement, les 11e sont « disponibles », la suite sort en janvier.

Pour finir, une jolie anim

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