La nuit au musée avec Ben Stiller
Mordre au travers de Virginie Despente
Anaïs : The cheap show
Robots in disguise
Linda Lemay : les secrets des oiseaux
Amélie les crayons : Mais pourquoi les crayons ?
Anne Sylvestre : 40 ans de chansons
La nuit au musée avec Ben Stiller
Il y a des films… ben, vous allez les voir si vous avez des enfants, sinon, ça ne vous viendrait pas forcément à l’idée. C’est comme ça que je suis allée voir celui-là.
Ben Stiller est père d’un garçon de 9 ans, divorcé. Il a du mal à garder un boulot et donc du mal à garder un appartement. Et son fils commence à se dire que son père est un nul. Dans l’urgent, il accepte alors un job de gardien de nuit dans un muséum. Ce qu’il ignorait, c’est que la nuit, tout ce qui est dans le musée devient vivant.
C’est générateur de plusieurs gags sympa, comme le colosse de l’île de Pâques qui mâche un chewing-gum géant. Où le squelette de dinosaure qui joue comme un chien à courir après un os.
Si le film est un peu long à démarrer, l’histoire est sympa et rigolote. Bref, si vous avez des enfants…
Mordre au travers de Virginie Despentes
Un recueil de nouvelles dans une collection à 2 euros.
Des nouvelles de sexe, de drogues, de désespoir et de violence.
Il vaut mieux pas les lire toutes à la suite, ça plombe le moral. Sur la dizaine, on a vraiment des textes réussis. 2 incursions dans le fantastique, plutôt inattendues et qui mettent mal à l’aise.
Anaïs : The cheap show
2 tubes : “Mon cœur, mon amour” qui se moque des couples amoureux mignons mais un peu niais « c’est toi qui raccroche… non, c’est toi… oh, t’as pas raccroché… »
Et Christina qui raconte comment elle s’est fait plaquer par son mec pour une infirmière.
Par ailleurs, sur ce live, elle s’amuse bien, elle fait son collectif de rap à elle toute seule, elle chante mal le blues, elle fait une fête écossaise, une chanson québécoise, etc. Anaïs fait partie de la génération « Grande Sophie », des bêtes de scène dont le problème est de faire passer toute cette énergie sur album. Le fait est, le cheap show permet d’écouter un album sympa qui permet de se dire que sur scène, on doit bien s’amuser.
Robots in disguise
Difficile à qualifier : de l’électro technoïde gentil et mélodieux. Un peu Kraftwerk matinée années 80 avec plus de chant et beaucoup de mauvais gout : ce sont 2 chanteuses anglaises une blonde platine, une brune ridicule, cultivant le kitsch et l’imagerie affreuse.
Bref, c’est bizarre, mais pas inintéressant à écouter.
Linda Lemay : les secrets des oiseaux
On m’a dit beaucoup de bien de Lynda Lemay, ses paroles, sa voix, ses chansons, etc. J’ai donc écouté, et franchement, franchement, ça m’ennuie. Même sur un RER avec que ça à faire, c’est ennuyeux. Donc, tant pis pour Lynda Lemay.
Amélie les crayons : Mais pourquoi les crayons ?
C’est mignon, disons qu’on peut la mettre sur la ligne Grande Sophie – Anaïs – Amélie. Plus calme, plus banale aussi que les 2 autres, des chansons agréables, avec assez d’humour, deux ou trois plutôt réussies, mais un album finalement un peu plat. Mais là aussi, il parait que sur scène, les chansons ont une tout autre dimension, plus proche du théâtre.
Anne Sylvestre : 40 ans de chansons
Je sais qu’il y a ici des fans : ma sœur, déjà, à qui j’ai piqué l’album, via ma nièce et Anne-Laure.
Anne Sylvestre n’a pas écrit que des chansons pour enfants, même si c’est qu’on a le plus retenu. On disait d’elle à l’époque qu’elle était un Brassens en jupon. Ça l’énervait. Elle demandait pourquoi on ne disait plutôt que Brassens était une Anne Sylvestre à moustache. Bref, un charme suranné dans ces chansons, certainement, mais elles restent jolies et parfois drôles.
ne manquez pas du support technique médiéval.