Kro qui vous souhaite une bonne année

Et nous voilà en 2008. Etant donné comment s’est fini 2007, je n’ai aucune raison de la regretter et je ne suis pas la seule. Alors, on va se dire qu’on part bien vite en 2008 et que tout y sera tellement mieux. Je vous souhaite tout ce que vous voulez, tout ce qui vous tente, des postes, des vacances, un nouveau boulot, une bonne santé, des boites de whiskas chaton, vraiment tout comme vous voulez. Et donc : très bonne année.


J’ai passé une semaine à la mer, sans connexion haut débit. Pour les gens munis d’une connexion modem, la vie est de plus en plus dure : les sites se parent de gadgets et de pubs totalement inutiles mais les rendant impossible à télécharger avec une petite bande passante. Y compris les sites là pour être utiles, comme le webmail de wanadoo. Donc, pratiquement pas de mail cette semaine, totalement impossible de faire une Kro. J’ai bien du retard à rattraper.

Pendant cette semaine, j’ai tricoté des écharpes à poils longs, j’ai changé de téléphone (ça occupe à plein temps de se faire à une nouvelle ergonomie téléphonique) j’ai regardé Lotin tuer du zombie à Resident Evil (et du troll, de la mouche géante, du moine fanatique, du paysan espagnole hostile, etc.)

J’ai pris aussi de nouvelles photos de mon chacha, mais ce sera pour une prochaine Kro…

Les patinoires en plastique

Le thé de chez Kusmi

L’étrange noël de Mr Jack en 3D

Le Monde de Némo à Disneyland

Je suis une légende, le film


Les patinoires en plastique

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Pour les municipalités qui n’ont pas les moyens d’entretenir une vraie patinoire pendant leur marché de noël, a été inventé un revêtement plastique blanc qu’on arrose de temps en temps (peut-être avec de l’eau savonneuse ?). J’en avais vu une à Pau et je me disais qu’ils devaient consommer pas mal d’électricité pour maintenir la surface gelée par 11°). Ça ressemble de loin à une patinoire, elle ne glisse pas aussi bien qu’une surface de glace mais elle permet aux enfants de s’amuser et de s’entraîner. Leirnette rêvait depuis longtemps de faire du patin, elle a pu tester sur quelque chose de moins glissant que la vraie glace (et plus facile ?), mais avec du vrai patin.

Le thé à l’herbe de bison et le thé du soir de chez Kusmi

Offert à Noël par ma sœur, j’ai pu goûter pour la première fois cette marque de thé qui fêtait en 2007 ses 140 ans d’existence. Le thé à l’herbe de bison est parfumé à… l’herbe, on n’y retrouve pas vraiment le parfum de la Zubrovska, ça fait plutôt penser au thé vert japonais type sencha. C’est un peu bizarre mais c’est bon. Sur le site, le goût est qualifié d’indescriptible. Que dire de plus ?

La grande surprise vient du thé du soir, appelé ainsi parce que faible en théïne. On pourrait craindre boire du foin… eh bien, pas du tout, au contraire, c’est un thé qui a du goût, léger mais très agréable à boire, il a fait l’unanimité quand je l’ai proposé.

Tant que je suis dans la rubrique : boisson chaude, je me suis mise au maté, qui est un bon remplacement au thé et qui a plus de goût que les tisanes tout en restant proche du thé. J’ai une copine (qui pourtant boit du Tchaé) qui m’a donné son maté en sachet parce qu’elle détestait (alors que moi, c’est le tchaé que je déteste). Depuis, j’en ai acheté en vrac. J’ai appris par la même occasion que le maté pouvait se torréfier ce qui le rendait plus amer. Je n’ai pas encore goûté.

L’étrange noël de Mr Jack en 3D, film réalisé par Henry Selick sur une idée et un scénario de Tim Burton et une musique de Danny Elfman

© Walt Disney Studios Motion Pictures France Galerie complète sur AlloCiné

En anglais : The Nightmare before Christmas, est un film vraiment génial en animation (et non en synthèse) complètement plongé dans l’univers macabre rigolo de Burton. On avait revu juste avant à la télé Beetlejuice qui porte déjà toutes sortes de parcelle de l’univers de Burto.

Revoir ce film en grand écran m’a permis de redécouvrir à quel point il est riche de détail, est bien réalisé, bref, ça valait vraiment la peine de le revoir. Quand à la 3D (lunettes fournies à l’entrée), elle est discrète. On n’a pas vraiment l’impression que les choses viennent sur nous, comme dans un film en 3D fait pour impressionner le spectateur. De plus, le re-traitement 3D du film a eu pour conséquence de couper le haut de l’image (et peut-être aussi le bas, mais c’est moins gênant) ce qui fait que Jack, qui est très grand a souvent le haut de son crâne coupé, ce qui est quand même gênant. On a tout de même une impression de relief, quand les personnages passent les uns derrière les autres ou quand les flocons de neige tombent un peu partout. Disons que c’est sympa à voir mais pas réellement saisissant.

Le monde de Nemo à Disneyland Paris

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Les supers manèges qui mettent la tête à l’envers, c’est pas pour moi, c’est pourquoi, dans les parc d’attraction, je ne fais pas tous les manèges, au grand regret de ma fille qui n’hésite pas devant quelques loopings.

Cette attraction reste faisable par les gens qui n’apprécient pas les manèges de type « Shaker », mais à condition que vous n’ayez pas le vertige. L’idée, c’est que vous partez pour le courant est-australien et après quelques vues marines plutôt jolies, vous embarquez dans des tourbillons, c’est-à-dire que votre nacelle monte et descend en spirale, fait marche arrière, repart, remonte et redescend dans un décor noir parsemé de petites lumières. C’est très réussi.

Je suis une Légende avec Will Smith, inspiré « librement » du roman de Richard Matheson

Je suis une Légende fait partie des classiques de la science-fiction. Matheson était un excellent scénariste (il a réalisé plusieurs épisodes de Twilight zone) et ce livre fait parti de mes préférés de la rubrique SF « Age d’Or ». Un ami l’a lu récemment et m’a dit qu’il avait bien vieilli. C’est une question qu’on se pose toujours quand on parle d’un livre qu’on a lu quand on avait 16 ans.

Galerie complète sur AlloCiné

L’histoire dans le livre comme dans le film commence ainsi : un virus s’est répandu sur terre, transformant tous ses habitants en zombies assoiffés de sang. Tous, sauf Richard Neville qui est mystérieusement résistant au virus et qui se retrouve seul dans une ville déserte le jour et peuplée de zombies qui veulent le dévorer à la nuit tombée. Sans personne à qui parler depuis 3 ans, Richard Neville est sans arrêt à la limite de devenir fou.

La première partie de ce film est la plus intéressante : les vues de Manhattan absolument désertes sont saisissantes. Ça rappelle un peu « 28 jours plus tard », autre film de zombis avec cette fois Londres désertée. Will Smith s’organise une vie routinière, rythmée par la sonnerie de sa montre (pour ne pas risquer de se faire surprendre par la nuit) et essaye de garder sa santé mentale. Cette partie du film m’a fait pensé à « Seul au monde » avec Tom Hanks et il est très possible que le jeu de Will Smith en soit inspiré. En tout cas, ce film lui permet de prouver qu’il peut être un vrai acteur qui joue autre chose que les grands noirs musclés et gouailleurs.

Le contrat « film de zombis » est parfaitement rempli : ils sont dans le noir, ils sont agressifs, ils font peur. Pour tout dire, j’en ai fait des cauchemars, ce qui est parait-il un gage de qualité pour un film de zombis. Chose curieuse, après, dans mon cauchemar, on est arrivé en commission de spécialiste. Les zombis ont du me rappeler un truc… même agressivité, même méchanceté gratuite, je ne sais pas.

Vers les 3/4 du film, le scénario diverge totalement de celui du livre, et là, tout de suite, c’est beaucoup moins bon. Les quelques ajouts de-ci de-là n’était pas bien gênant, mais là, voilà qu’on recourt à Dieu, à des prémonitions, etc. Quant à la raison même du titre, telle qu’elle avait été inventée par Matheson et révélée à la fin du livre, elle faisait toute l’originalité du scénario. Dans le film, on se contente d’une simple question d’héroïsme.

Finalement, si vous aimez les films de zombis et que vous n’avez pas lu le livre, vous aimerez ce film. Le cas échéant, ce film a d’incontestables qualités mais on regrettera qu’il se soit rabattu sur un dénouement bien plat d’inspiration divine.

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