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Buffy contre les vampires 4

Juliette : le festin de Juliette

Maliki : une rose à l’amer

Série : Buffy contre les vampires, saison 4


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Vous savez quoi ? (oui, je sais, vous savez, c’est juste un effet de style, je sais bien que vous avez déjà vu Buffy), Donc, vous savez quoi ? Willow est lesbienne. Bon, en fait, je le savais déjà, c’est juste pour dire. Et à ce sujet, le scénariste a fait très bien les choses. On n’a pas eu 12 effets de manche, questionnement métaphysique, interrogation identitaire, hésitation, tentation, va et viens, questionnement sur la normalité et discours moralisateur sur la tolérance, blablabla. Willow rencontre une fille cool appelée Tara. Elle passe du temps ensemble et il se trouve qu’elle en tombe amoureuse et réciproquement. Bref, une relation lesbienne traitée comme une relation sentimentale comme une autre. C’est d’autant mieux de la part de la série que la saison 4 remonte à 20XX. Bon, j’ai des regrets pour Oz, un vrai mec sympa. Alors que le nouveau mec de Buffy… vraiment j’y trouve aucun intérêt. Déjà que j’étais pas fan d’Angel, Riley est symétrique, dépourvu d’humour, et je vous parle même pas de la boulette avec Parker, le serial-fucker. Bref, Buffy a un vrai problème dans sa manière de choisir les mecs. J’espère que ça s’arrangera à la saison 5.

Le grand méchant de la saison bénéficie des progrès de l’informatique : un cyborg-démon-frankensteinoïde qui prend ses informations sur disquette. On aussi une prof de psychologie psychotique… la perspicacité de cette série me laisse toujours pantoise. Quelques épisodes là pour s’amuser, ce qui est une bonne idée et permet des pauses agréables dans la saison : celui où Jonathan est un vrai héros sachant tout faire : chasser les vampires, jouer aux échecs, conseiller ses amis, jouer du jazz, poser avec des maillots de bain… Celui aussi où on s’aperçoit que la bière (un peu trafiquée) fait régresser les buveurs à l’âge des cavernes.

Encore une mention spéciale pour Spike qui a décidément beaucoup trop la classe. Humour, style, à-propos et à-plomb.

Musique : Le festin de Juliette

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J’ai enfin acheté le dernier album de Juliette sorti il y a quelques temps déjà et dont on m’avait dit du bien. Pas de chansons aussi enlevées que dans le précédent (telle Les petits Poutinis) mais un album plus égal. L’éternel féminin où on découvre (mais doit-on être surpris ?) que le diable est une femme. Retour à la nature (déjà présent sur un album plus ancien) qui raconte l’histoire d’une bourgeoise aisée qui plaque tout pour aller cultiver la terre et faire dans le produit bio. Une chanson rigolote sur les modes d’emploi (qu’elle ne sait pas lire, que ce soit une notice d’appareil ou un manuel de philosophie). Un bel album.

Maliki : une rose à l’amer

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Deuxième album de Maliki, blogueuse “Kawaï” au physique d’elfette, qui possède deux chats.
On découvre de nouveaux personnages dans cet album, comme Fang, 7 ans, cadre supérieur chez Nike en Chine qui vient tenter sa chance en Europe et aussi Ladybird, l’alter ego magique de Maliki.

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Et bien sûr, Il y a toujours les deux chats. Meilleur ou moins bien que le précédent… difficile à dire… Moins de découverte, c’est sûr, mais c’est un album très sympa, agréable, rigolo et aussi un peu nostalgique ou un peu grave… Le mieux, c’est d’aller voir en ligne

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