Kro qui mord

True Blood d’Alan Ball

Buffy contre les vampires, Saison VI

True Blood d’Alan Ball

Alan Ball est le génial réalisateur de la série 6’ under. Il revient avec True Blood, une curieuse série sur les vampires, inspiré des livres : The Southern Vampire Mysteries books par Charlaine Harris.

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L’idée de base est que les vampires existent : depuis qu’une firme japonaise a sorti le True Blood, une sorte de sang synthétique, ils n’ont plus besoin de mordre les humains pour se nourrir. Ils ont donc décidé de faire leur coming out depuis 2 ans et ils militent pour avoir les mêmes droits que les humains.
L’histoire se passe en Louisiane et c’est un une très bonne chose, parce que, pour une fois, on quitte Los Angeles ou la Côte Est, avec ses personnes éduquées et urbaines. On plonge en plein pays Redneck (bouseux, quoi), avec des Cajun, des blancs qui fêtent encore la guerre de sécession des noirs qui se souviennent qu’ils ont été esclaves et de manière générale, des personnes incultes, parfois vraiment limitées. A Bon Temps (le village où se situe l’histoire), peu de modernité au delà des téléphones portables, peu d’argent, des gens qui vivent dans des caravanes, des flics vite dépassés, des problèmes d’alcoolisme….

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Dans cet univers, Sookie est une serveuse optimiste et pleine de vie. Elle est aussi télépathe, ce qui ne simplifie pas toujours ses relations avec les gens : Sookie n’entend pas toutes les pensées, surtout qu’elle essaie de ne pas le faire, mais seulement les plus fortes. Alors, comment sortir avec un garçon quand on entend par avance toutes ses pensées libidineuses, par exemple ?

Dans ce bled perdu, arrive Bill Compton, un vampire qui vient habiter la maison familiale, maintenant que les Vampires ont davantage de droits. Il cherche apparemment sincèrement à se mêler à la population. Il flashe sur Sookie et Sookie apprécie chez lui de ne pas pouvoir lire ses pensées.

C’est alors qu’un tueur psychopathe s’en prend aux femmes qui aiment un peu trop des vampires au point de coucher avec eux…

C’est une série incontestablement bizarre, qui se construit peu à peu, avec du sexe et du sang. C’est aussi une histoire qui avance lentement, sans qu’on comprenne bien, dans un premier temps quel est le but. Le parallèle qui est fait entre les droits des Vampires et les droits des autres minorités (les noirs, les homosexuels) est inattendu et fonctionne bien (les afro-américains et les vampire-américains par exemple)… mais jusqu’à un certain point : tous les vampires ne veulent pas boire du True Blood… tous n’ont pas envie de se mêler aux humains. D’autres sont restés de vrais prédateurs.

Pour vous donner une idée, on retrouve dans cette série l’univers des Vampires de Ann Rice, mais sans le glamour et le romantisme. Après quelques épisodes (et même si j’avoue que j’ai failli arrêter) le résultat est tout à fait convaincant.

Buffy contre les vampires – Saison VI

Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Willow a des soucis par excès de pouvoir… abuser de la magie, c’est un peu comme forcer sur la coke… on devient dépendante et le résultat n’est pas joli… Quant à Buffy, elle a bien du mal à s’intégrer dans la société et dans le monde normal des êtres vivants… Ca va l’amener à faire des trucs qu’elle a du mal à assumer. Alex va se comporter comme un gros nul… Bref, une saison où tout va mal.
Heureusement, Spike will be Spike…

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