Kro

SP_A0640.jpgVoilà, c’est fini les JO. Enfin, non, c’est pas fini pour de vrai, mais les JO, c’est une activité de vacances, et là, c’est plus les vacances.
Nous reprenons donc un rythme de Kro normale avec en prime ce graffiti vu dans Genève.

Pour le reste :

Films :
Sherlock Holmes de Guy Ritchie avec Robert Downey Jr. et Jude Law
La 25e heure de Spike Lee
Monstres contre Aliens

Livres : Le cycle Vorkosigan de Loïs Mc Master Bujold

Sherlock Holmes de Guy Ritchie avec Robert Downey Jr. et Jude Law

Des meurtres rituels habillés de magie noire frappent Londres. Sherlock Holmes et Watson arrêtent le coupable et celui-ci est condamné à mort. Mais voilà qu’on prétend qu’il est revenu à la vie après sa pendaison.

C’est un Sherlock Holmes quand même très très loin du Conan Doyle original, en particulier parce que Holmes et Watson ont appris à se battre à Hong-Kong et qu’ils n’hésitent pas à le faire. Ca ne fait pas très gentlemen victorien. Quant à Watson, il est bien moins coincé et limité que dans les romans (tant mieux pour Jude Law).

Aussi invraisemblable que cela paraisse, il y a tout de même de l’esprit Holmes dans ce film. Les déductions à partir de presque rien, bien sûr, les rapports “difficiles” de Holmes avec les femmes (sans aller à la misogynie comme dans les livres), et aussi une tendance à la morosité entre 2 enquêtes (mais contrairement aux livres, il ne se pique pas à la cocaïne, en tout cas, on ne le voit pas).
Peut-être un peu long, mais assez jouissif, sympathique, souvent drôle et finalement pas si iconoclaste, servi par 2 bons acteurs, c’est un film sympa.

La 25e heure de Spike Lee avec Edward Norton

Monty a vendu beaucoup de drogue, surtout de l’herbe, un peu partout à Manhattan, un peu à tout le monde. Il a bien gagné sa vie, vit dans le luxe mais s’est faire prendre. Ce film raconte sa dernier journée avant d’être incarcéré pour 7 ans. Il faut un peu un bilan de son parcours jusque là. Le malheur qui frappe Monty renvoie ses amis d’enfance à leur propre manière de mener leur vie et à leurs relations avec lui. Ont-ils été là pour lui ? Ne sont-ils pas aussi responsable ce qui lui arrive ?

Edward Norton est un bon acteur qui se fait plutôt rare mais qu’on rencontre en général dans des bons films. Il fait une composition d’un homme amère qui vient de basculer dans la réalité et qui crève de trouille pour ce qui va lui arriver le lendemain. Ses amis d’enfance se posent des questions, seront-ils là dans 7 ans ? Sa compagne, déjà plus jeune que lui sera-t-elle là ? Va-t-il survivre à la prison, le petit blanc intello à la belle gueule ?

Monstres contre Aliens

Monstre contre Aliens est un film d’animation parodique sympathique.
Susan a été exposé à une météorite extraterrestre et elle mesure maintenant 30 m. Comme ça lui ai arrivé le jour de son mariage, ça a compliqué sa vie. Elle a été capturée l’armée américaine et enfermée avec d’autres monstres : un savant fou transformé en cafard suite à une expérience, un insecte géant qui a été irradié, un blob qui n’a pas de cerveau et un seul oeil et un pseudo batracien intelligent qui représente le chaînon manquant. Vous aurez reconnu les parodies de La femme de 50 pieds, La mouche, Godzilla, Fleuber et l’amphibie de Hellboy.

Sur ce, un extra-terrestre maléfique envoie en robot géant (du type de celui du jour où la terre s’arrêta) pour récupérer la météorite. Tout cela supervisé par un président des Etats-Unis idiot et un cabinet de crise qui ne vaut guerre mieux.

Film rigolo et absurde, sympa à voir.

Le cycle Vorkosigan de Lois Mc Master Bujold
Cordelia Vorkosigan
Barrayar
L’apprentissage du guerrier


Les couvertures françaises étant hideuses, je vous en ai mis une autre.

Cette série est la plus primée de la SF, avec 3 prix Hugo donc un pour Barrayar. C’est du Space Opera avec une galaxie panhumaine, colonisée à partir de la terre, des points de saut pour aller d’un endroit à l’autre et des échanges commerciaux.
Barrayar est une planète assez arriérée car redécouverte récemment. Elle est passée directement d’un état féodale à l’ère intergalactique. L’organisation politique de Barrayar ressemble à la Russie tsariste qui aurait croisé la bureaucratie soviétique.

Bujold a écrit la série dans le désordre et j’ai commis l’erreur, je pense, de la lire dans l’ordre chronologique et non dans l’ordre d’écriture. Ainsi ces 3 tomes se plaçant avant les tomes centraux qui ont posé le personnage principales (Miles Vorkosigan), ce que les fidèles de la série ont découvert par la suite avec délice ne fait parfois ni chaud ni froid. On découvre ainsi la vie d’un personnage sur lesquels on ne s’était jamais posé de question. Dans Barrayar, pas exemple, on se moque pas mal de ce qui peut arriver à Miles Vorkosigan à l’état de foetus, alors que si on avait déjà lu 3 ou 4 tomes de ses aventures, ça ne ferait sans doute pas le même effet. C’est pour cela que Barrayar a eu un petit air de “Wet-Diaper Sci-Fi” comme on disait à une époque.

De toute façon, Bujold fait du bon boulot, elle sait écrire de manière entrainante, on s’intéresse à l’histoire. Le premier tome allie une exploration sur une planète hostile avec un combat spatiale. Le deuxième, c’est plutôt de la guerre civile, le 3e est plus proche du Space opéra (un avec scénar sympa mais pas tout à faire crédible).

Je vais continuer à lire la suite parce que c’est vite lu, mais pour l’instant, je ne trouve pas ça ultime, mais tout de même distrayant.

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7 réponses à Kro

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