On mange bien à Montréal. Contrairement aux Etats-Unis où il est difficile et cher de trouver à manger pas gras, pas sucré, là, la première cafétéria venue (celle de l’Université par exemple) est capable de vous vendre des gâteaux aux céréales, ou d’autres produits qui n’ont pas l’air d’avoir mariné dans l’huile. (Il y a aussi des Dunkin Donuts, mais ils sont en régression).
Voyez le rayon fromage du marché : le truc rond, devant, c’est de la tête de moine. Certes, elle coûte $40 le kg (contre 17 francs suisses ou 15 euros). Mais on en trouve. Comme on trouve de la tome du Salève.
Parlons maintenant des produits québécois. J’ai mangé de la tarte au sucre
C’est en gros de la tarte avec de la confiture de lait au oeufs et de la cassonade. C’est bon, mais… sucré.
Dans les boulangeries, pour les anniversaires, on peut aussi voir ça :
Le Québec, c’est aussi le pays de la bière, de multiples micro-brasserie se sont ouvertes, produisant des bières de toute sorte, reléguant la Budweiser à sa vraie place, celle de défoliant.
Les bières que j’ai goûtées étaient d’inspiration belge (quand je disais que Montréal me faisait penser à Bruxelles…)
celle-là par exemple :
et j’ai aussi bu de l’Achouffe, renouveau de la bière belge : l’Achouffe.
Enfin, à St Sauveur, dans les Laurentides, j’ai photographié ce panneau :
Outre le festival du homard (plat local avec le bison), on peut manger du steak pétillant ce qui est en somme du steak qui frit encore quand on vous le sert.
Ah, et juste pour la frime : je vous dirais qu’on m’a sorti dans un bar gothique qui s’appelle les Foufounes électriques (foufoune signifiant « fesse » en québécois)