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Le misanthrope de Molière, par le Théâtre en cavale

le Mur

Le misanthrope de Molière, par le Théâtre en cavale

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Alceste, le misanthrope, c’est un peu Cyrano : il déteste le mensonge, les courbettes, les fausses promesses, les flatteries et tout ce qui fait que la cour ressemble à une pièce de théâtre. Il voudrait vivre dans un pays où un amoureux de la vérité puisse vivre en paix. Comble de son malheur, il aime Célimène, une jolie veuve de vingt ans qui, de part son statut, peut tout se permettre : elle ne dépend ni d’un père, ni d’un mari, elle a de l’argent, elle est jolie, elle entretient avec bonheur une foule d’amants.
Qui aime-t-elle, finalement ? Alceste ou un autre de ses soupirants ? Où la perpétuelle colère d’Alceste contre le monde va-t-il le mener ?

Dire que nous sommes des habitués du Théâtre en cavale, c’est peut être beaucoup dire, mais il faut reconnaître que c’est la 3e pièce que l’on voit d’eux.

C’est une curieuse pièce que voilà, par rapport aux autres comédies de Molière. Pour une fois, pas d’histoire de famille (si ce n’est vaguement Célimène et Elianthe qui sont cousines). Pas de jeunes amants contrariés, pas de valet malin et pas de bastonnade. Du ridicule, oui, mais bien partagé. Alceste pourrait être sympathique s’il n’en faisait pas trop dans l’intransigeance. Les amants de Célimène sont chichiteux à souhait. Célimène pourrait être sympathique si elle ne cultivait pas à ce point les flatteurs et la duperie. Arsinoé la prude est une peste jalouse. Alceste finit par être sympathique, disons, on a une certaine tendresse pour lui, c’est le seul honnête de l’histoire. L’histoire finit mal pour lui, comme pour presque tous les belligérants. Pas courant non plus, chez Molière.

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La mise en scène du Théâtre en cavale est très vivante et drôle. Elle met bien en lumière l’idée que le monde est un immense théâtre où les courtisans paraissent.
La pièce se joue dans le Temple de la Fusterie, ce qui permet de profiter d’un cadre étonnant et en particulier, la pièce est accompagnée à l’orgue d’église. (La photo correspond à un autre spectacle, mais vous voyez le genre de la salle…)

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Cette fois-ci, Leirnette s’est un peu ennuyée. Il est vrai que c’est une pièce bavarde et moins drôle que les Molière habituelle.

Le Mur

Il y a un an, nous avons commencé les travaux en arrachant le papier peint du mur du couloir parce qu’il y avait un arbre généalogique peint dessus. C’était le premier truc défait (yavait urgence) et depuis, les seaux de peinture attendait dans l’entrée.
Et voilà, nous avons fait le Mur.

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En gros, les fournitures ressemblent à ceci :

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C’est assez long à faire mais c’est facile.

  1. la couche d’après. Elle est blanche mais épaisse, donc, on voit quand on la met sur le mur. Ca fait une belle surface lisse. séchage : 24h
  2. l’enduit : c’est pâteux et collant. Il faut bien en mettre partout et repasser pour les trous. séchage : une semaine
  3. la cire. c’est solide et pâteux. Ca s’étale à l’éponge ou au pinceaux (nous on a fait pinceau, on en met plus, ça fait plus foncé mais c’est plus facile). Ca sent la cire le temps que ça sèche (48 h apparemment)

On est très content du résultat, on pense même en remettre sur d’autres murs, qui maintenant, nous semble très moches.

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