Une petite photos bête trouvé sur la page d’une amie, vue dans le métro, il y a un mois. A part ça, on attend la neige. On emballe les premiers cadeaux. On prépare les étiquettes, on fourbit noël en somme.
Livre : Comprendre l’éducation au prisme du genre de Isabelle Collet
BD : Les Lumières de la France, Tome 1, La Comtesse Eponyme
Film : Révélation de Bill Condon avec Robert Pattinson, Kirsten Stewart et Taylor Lautner
Comprendre l’éducation au prisme du genre, Théories, questionnements, débats
Isabelle Collet
Qu’est-ce que le genre? Suffit-il d’établir des statistiques sexuées pour le prendre en compte ? Doit-on faire spécifiquement attention aux garçons et aux filles ? Dans une actualité saturée par des débats médiatiques sur le sexe du cerveau ou les prétendues natures des hommes ou des femmes, ce Carnet souhaite faire le point sur les savoirs constitués autour de la question du genre et des rapports sociaux de sexe, et prendre ses distances par rap- port aux débats d’opinions en définissant des notions et concepts de base, indispensables pour l’éducation. Le genre, ce n’est pas le sexe d’état civil qui n’est pas lui-même le sexe biologique. L’élève n’est pas un être asexué qui reçoit un enseignement donné par un individu asexué également, incarné tout entier dans la fonction enseignante. La construction sociale du sexe et les rapports de pouvoir qu’elle induit s’invitent en classe, à l’insu de l’institution et de ses acteurs et actrices. L’objectif de ce Carnet est de dévoiler cette intrusion pour « dé-genrer » l’éducation.
Il ne se trouve pas en librairie mais est commandable ici.
Les Lumières de la France, Tome 1, La Comtesse Eponyme de Johan Sfar
M. Le Comte tire sa fortune du commerce triangulaire et donc de l’esclavage. Et en même temps, Il lit les philosophes des Lumières… Alors, ça lui pose un peu des problèmes… Il voudrait être sûr que sa compagnie pratique un esclavage à visage humain. Mme La Comtesse philosophe elle aussi, mais surtout sur son cul et les différentes manières de se faire sauter par le cuistot ou éventuellement par son mari, s’il n’est pas trop occupé par écrire pour dénoncer l’esclavage. Enfin, il y a Fragonnarde, la petite chienne de la Comtesse, qui tient avec elle des conversations philosophique loufoque.
Une BD plutôt bizarre. Elle parle de l’esclavage, un peu. Elle philosophe beaucoup, d’une manière rigolote avec des personnages ridicules dans leur contradiction et elle parle beaucoup de cul. C’est un cocktail plutôt bizarre. La partie « esclavage » est tellement maigrichonne qu’on se demande parfois si elle ne sert pas de prétexte à parler des moeurs dévergondés du Comte et de la Comtesse. Ce qui est un peu dommage. En même temps, les papotages philosophiques sont plutôt drôles. Alors, somme toute, je n’arrive pas tellement à avoir un avis.
Révélation de Bill Condon avec Robert Pattinson, Kirsten Stewart et Taylor Lautner
Vous le savez, je suis munie d’une ado. Alors, je vais voir Twilight. En même temps, je me dis que vu mon métier, c’est important de se tenir au courant de la culture juvénile. Alors, reprenons le fil de la série.
Vous devez être au courant, si vous vous intéressez un minimum au truc, ça fait plusieurs épisodes qu’on se dit : « Mordra, mordra pas… » on se doute bien que ça va finir par mordre, bien sûr, mais quand ? Eh bien au risque de spoiler, c’est lui, c’est le bon, c’est là que ça va se jouer.
Pour vous résumer l’histoire, on commence par 1/2 heure de guimauve avec le mariage parfait dont ***toutes les petites filles rêvent*** avec tout dans le somptueux et en plus il est beau et elle est belle et tout le monde, il est super beau à la cérémonie. On embraye sur une lune de miel trop romantique avec Edward, trop attentionné, trop amoureux, bref, le prince charmant idéal, sauf que c’est un vampire, mais bon, on lui pardonne tellement il est mignon.
Ensuite, ya bien un thème que je trouve toujours un peu pénible, c’est que dans Twilight : l’homme qui a des pulsions dangereuses (vu que c’est un vampire) et quasi incontrôlables (mais heureusement, il se maîtrise) et qui est un vrai danger pour les jeunes filles. Là, à cause de sa force vampirique, il fait des bleus à sa délicate épouse en couchant avec elle et il s’en veut beaucoup, il a pas fait exprès, et elle ne lui en veut pas du tout, elle comprend et d’ailleurs, ça ne l’arrête pas.
De toute façon, rien ne l’arrête : quand elle se retrouve en enceinte d’un bébé qui la dévore et qui a toute les chances de la tuer à l’accouchement, elle décide de garder l’enfant quelque soit le risque, alors que tout le monde autour d’elle lui dit d’avorter. Mais non, elle donnerait sa vie pour le bébé.
Bref, c’est quand même de la confiture de cliché, avec du romantisme, de l’amour, du fantastique et 2 beaux mecs qui se battent pour l’amour d’une jeune fille perpétuellement en état de faiblesse mais très forte quand même à l’intérieur.
Autant vous dire que ça ne m’a pas beaucoup touché. Je ne me suis pas totalement ennuyée, hein.Juste franchement ça s’essouffle de plus en plus. Moins de scénario, plus de romantisme, plus du tout de mecs torses-nus (ya peut être eu des remarques sur l’immoralité du précédent), un peu plus de sang…
Et y’aura un 2e opus…
4 réponses à Kro