Kro qui parade

parada_Srdjan_dragojevic-2012-09-29-23-55.jpgDans mon boulot, on est amené à faire des choses étonnantes. Par exemple, j’ai été conviée à l’inauguration du Festival du film LGBTIQ de Genève (Lesbian gay bi trans intersex queer). (Je peux éventuellement vous expliquer à l’occasion pourquoi il faut mettre toutes ces lettres). C’est ainsi que j’ai pu voir une comédie gay serbe.
Parada de Srdjan Dragojevic avec Miloš Samolov, Goran Jevtić, Nikola Kojo, Hristina Popović
Plus classique :
Jason Bourne l’héritage de Tony Gilroy avec Jeremy Renner, Edward Norton et Rachel Weisz

Parada de Srdjan Dragojevic avec Miloš Samolov, Goran Jevtić, Nikola Kojo, Hristina Popović

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Nous sommes en Serbie. La guerre civile a laissé un morcellement de pays qui se détestent mais qui ont un point commun : ils détestent avant tout les homos.
Mirko et Radmilo vivent à Belgrade. Radmilo est vétérinaire. Au moins, les animaux ne sont pas homophobes. Mirko est metteur en scène. Mais il en est réduit à scénariser des mariages luxueux.
Son rêve : organiser une gay pride à Belgrade, pour enfin sortir de l’anonymat.
Un concours de circonstance va lui permettre de bénéficier du soutien de Limun, semi-truand, vétéran de la guerre, homophobe comme il se doit, pour assurer le service d’ordre de la gay pride.

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Eh bien, voyez vous, une comédie serbe gay, ça peut être très drôle. Je trouve que le metteur en scène a su trouver le ton juste sur ce sujet grave (un couple gay en Serbie, c’est clairement plus compliqué qu’à Genève), avec de francs éclats de rire dans la salle. C’est vraiment malin et étonnant, sauf si vous êtes des habitués du cinéma serbe, bien sûr…

Jason-Bourne-l-heritage-en-avant-premiere-a-Deauville_portrait_w532-2012-09-29-23-55.jpgJason Bourne l’héritage de Tony Gilroy avec Jeremy Renner, Edward Norton et Rachel Weisz

Il restait un oeuf ! heu, non, je mélange mais le scénario ressemble un peu à ça… Pendant que Jason Bourne menace de tout révéler sur tout, la CIA fait un grand ménage, et en particulier, du côté d’un autre programme secret dont ils ne sont pas fiers.

Même principe que pour Jason Bourne : ils ont des super agents surentrainés, mais il est dangereux de le laisser en vie, cette fois parce que ces agents sont eux-même trafiqués pour devenir de super soldats.

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Avant de vous donner mon avis sur ce film, il faut que je vous avoue que Jason Bourne est ma série de films maudite. Je n’arrive pas à me souvenir de l’histoire. Tout d’abord, je n’arrive pas à me souvenir de la tête du héros : Matt Damon est parfaitement symétrique. Ensuite cette histoire d’amnésique, je l’oublie très vite. Je confonds avec la BD XIII (j’ai lu le premier tome des tas de fois, parce que je le lisais dans le journal de Spirou et j’attendais la suite impatiemment. Alors, je relisais…) bref, impossible de me souvenir de Jason Bourne. Ce qui fait que les allusions nombreuses à la série d’origine m’ont échappé.

Sinon il faut reconnaître que c’est la même trame : la CIA parano tente de tuer ses super agents, sur-entraînés.
Côté positif, quelques ressorts du scénario sympathiques, Jeremy Renner est plutôt pas mal, même s’il a une vrai tête de brave type. Edward Norton, en chef nettoyeur, est parfait. Après, il reste que c’est un film agité, même si en même temps, il y a des moments un peu longs. Le méchant sorti pour la poursuite finale est totalement parachuté et la poursuite est bien longue et sans surprise.
En somme, un produit correct mais sans plus.

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