Voici une photo du fantôme de la cour. La « dame blanche » passe devant ma Twingo…
A la vie de Jean-Jacques Zilbermann, avec Julie Depardieu, Johanna ter Steege, Susanne Clément et Hyppolyte Girardot
Samba de Eric Toledano et Olivier Nakache avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim et Izia Higelin
Hunger game : la révolte de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson
Gone girl de David Fincher avec Ben Affleck, Rosamund Pike
Nightcall de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal et Rene Russo
A la vie de Jean-Jacques Zilbermann, avec Julie Depardieu, Johanna ter Steege, Susanne Clément et Hyppolyte Girardot
Hélène, Rose et Lili se sont rencontrées toutes les trois à Auschwitz. Après la libération, elles ont été séparées. Rose est présumée morte. Hélène arrive à Paris. Elle tente de reprendre une vie normale, ce qui n’est pas vraiment possible. Elle entre au parti, rencontre son amour d’enfance, Henri, qui a perdu sa famille dans les camps et l’épouse. Elle tente de retrouver Lili. C’est finalement en 1960 que Lili la contacte. Elles se retrouvent alors à Berck, avec Rose, qui avait finalement survécu. Pour la première fois, elles vont pouvoir faire toutes les trois ensemble ce qu’on fait d’ordinaire entre copines… Mais l’ombre de la déportation pèse sur elles, entre celles qui veulent raconter… et celle qui ne veut surtout pas en parler.
C’est un film finalement moins sinistre qu’il en a l’air, parce que c’est d’abord un film sur comment on recommence à vivre et aussi un film sur l’amitié. ugg australia pas cher La reconstitution de Berck dans les années 60 est étonnante. chaussure Puma D’ordinaire, ce genre de films optimise les plans serrés, pour mettre peu de véhicules d’époque, peu de vitrines, de badauds… Là, au contraire, on a une vraie reconstitution de la ville, avec des plans larges et des embouteillages.
L’histoire est jolie et même si ce n’est pas un film exceptionnel, on ne s’ennuie pas.
Gone girl de David Fincher avec Ben Affleck, Rosamund Pike
A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Il s’avère que leur couple battait de l’aile depuis longtemps, qu’ils ont des dettes et que bien des éléments étranges font surface qui donnerait à penser que Nick aurait peut être bien tué sa femme… Une importante polémique s’est déclenchée suite à ce film, afin de savoir s’il était sexiste. Sauf que pour faire une Kro argumentée sur la question, il faudrait que je spoile abondamment. Disons simplement que je m’étonne de voir que personne ne réagit sur le film « avant de dormir » avec une Nicole Kidman sous employée, qui est totalement sous l’emprise des hommes, pleurniche tout le film et est sauvée par la maternité. vente privee ugg Alors, oui, celui là est sexiste. Gone girl, c’est tout sauf ça, ne serait-ce que parce que tous les personnages de femmes sont forts : la soeur de Nick, la flic qui mène l’enquête et bien sur, Amy. Selon moi, c’est vraiment un bon thriller.
Samba de Eric Toledano et Olivier Nakache avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim et Izia Higelin
Samba vit en France depuis 10 ans comme clandestin. Il a enfin une promesse d’embauche en CDI. Il va alors se déclarer en préfecture pour obtenir des papiers en règle et c’est alors qu’on l’embarque.
Il reçoit l’ordre de quitter le territoire français. moncler homme soldes Alors qu’il est en centre de détention, il est aidé par d’une association de bénévoles qui le suivra aussi après sa sortie, alors qu’il retourne à la clandestinité : Manu, une étudiante en droit un peu allumée et Alice, une cadre sup en burn out qui tente de reprendre pied.
On est bien d’accord, c’est un film qui ne manque pas de bons sentiments. Mais qui fait une description intéressante de la situation hypocrite des sans-papiers (on « sait » bien que la carte d’identité est fausse, mais les maliens font de bons manoeuvres sur les chantiers, les Sénégalais font de bons gardiens de centre commerciaux et les portugais lavent les vitres).
Ca reste une comédie, donc le ton est assez léger, on voit très bien que le film aurait pu être bien plus glauque… Néanmoins, le parti pris de la comédie aurait pu être plus net. Le milieu du film est un peu lent. Bref, ce n’est pas tout à fait une réussite, c’est surtout porté par quatre bons acteurs.
Hunger game : la révolte de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson
Ce film, c’est la vraie surprise du lot. J’avais apprécié les livres parce que j’avais trouvé que la trame scénaristique était plutôt inattendue, surtout dans un roman pour ado. Néanmoins, le dernier tome m’avait semblé trop long. Voir qu’il avait été étalé sur 2 films semblait donc une mauvaise idée. Or, le film est plus intéressant que le livre. Honnêtement, on ne s’ennuie pas. ugg pas cher femme De plus, assez finement, l’histoire montre comment une propagande médiatique se construit, pour les meilleures causes comme pour les pires.
Bref, ce film est jusqu’ici le plus subtile et le plus adulte des 3, c’est une heureuse surprise et j’attends impatiemment la fin.
Voici d’ailleurs un exemple d’affiche de propagande du pouvoir en place, on y voit l’exotisation des dominés, comme savent le faire des dictatures : on valorise le peuple qu’on opprime avec le moyen de son oppression dans une mise en scène « exotique ».
Nightcall de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal et Rene Russo
Lou est un minable voleur de câbles, plaques d’égout et clôtures métalliques. Et éventuellement aussi d’autres choses. Un soir, il est témoin par hasard d’une scène qui change sa vie : un accident a eu lieu sur la voie rapide. Un journaliste est là pour filmer puis revendre ses images à des chaines télé pour le journal de 6h.
Lou va alors acheter une caméra, un scanner de police et va sillonner les rues de Los Angeles la nuit pour donner des images à un journal télé dont le style est : « une femme blanche, dans une banlieue riche qui hurle dans une rue la nuit la gorge ouverte ». Et le style lui convient parfaitement.
Titre original : Night crawl. Ca m’amuse toujours quand on traduit un titre anglais par un titre anglais.
Gyllenhaal est sidérant. puma 2018 pas cher Il débute minable, et s’il va gagner du pouvoir, il reste aussi minable. Il ne gagne aucune grandeur, il rit devant les émissions télé idiotes, il a un appart miteux, s’habille n’importe comment. Il rêve du pouvoir, mais sa manière de l’utiliser est là aussi sans la moindre envergure. Il a tout appris sur Internet. Il parle comme dans un manuel de développement personnel. Il a appris la libre entreprise dans « La création d’entreprise » pour les nuls ou « la stratégie commerciale sans peine » et parle de business plan ou entretien d’évaluation à son employé, un pauvre type qu’il sous-paye pour conduire sa voiture pourrie pendant qu’il filme. Pratiquement tout ce qu’il dit, dans ses interactions avec les gens semble sortir d’un de ces manuels de sorte qu’il n’a aucune personnalité, aucune conversation, rien d’autre qu’une envie de pouvoir, une capacité à apprendre vite pour arriver à ses fins et pas le moindre scrupule ou code de quoique ce soit.
Le réalisateur signe son premier film. Jusque là, il était scénariste et pas de quoi faire rêver… Bottes UGG En Ligne Real steel par exemple ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que passer à la réalisation lui réussit.
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