Niourk 3 : se déplacer en ville

rueNew York est une grosse ville un peu inquiétante, surtout parce qu’on a trop regardé NYPD Blue. En outre, après avoir entendu des récits apocalyptiques sur le métro new-yorkais, on hésite un peu avant de se lancer. Et de toute façon, il y a tellement à voir et à faire, qu’on peut aussi juste marcher le nez en l’air et s’étonner de tout.

marcheComme dans la majorité des villes américaines, le plan de la ville est assez simple : Nord – Sud, ce sont les avenues. Est – West les rues. Elles sont numérotées en séquence, du nord au sud, d’est en ouest. Ensuite, il y a quelques pièges à déjouer. Par exemple, nous nous sommes demandé ce qu’il y avait avant la 1st street, puisqu’on n’était pas tout au nord de Brooklyn. Allait-on tomber dans La 4e dimension ? Allions-nous rencontrer le fossé du bord du monde ? En réalité, avant d’attaquer les numéros, on a une série de rues avec des noms, pas très originaux et qu’on retrouve dans tous les quartiers ; Union, Président, Garfield, etc. Certaines rues portent 2 noms, par exemple, sur un tronçon, la 43th s’appellera « America » ou « Telsa place ». Enfin, il y a une rue oblique, c’est Broadway. On lui pardonne parce qu’elle est célèbre.

Grâce à citymapper et un abonnement data sur le téléphone il n’y a rien d’insurmontable. On a beaucoup marché.

metro

Quant au métro, il me rappelle le métro parisien d’il y a 20 ans. Le principe de base est simple : Queensland et The Bronx sont au nord, Brooklyn est au sud.  Uptown est le nord de Manhattan et downtown le sud. Comme quasiment toutes les lignes sont orientées Nord – Sud, se repérer reste assez simple.  Heureusement, car le fléchage est minimaliste, surtout sur le quai. Sur un même quai, plusieurs métros différents s’arrêtent, mais comme il n’y a pas de panneaux lumineux, il faut regarder sur l’avant du métro ce qu’il y a écrit. Si on a oublié de regarder la loco, il faut espérer que la rame est suffisamment moderne ou conviale pour indiquer aussi son nom sur le côté des voitures. À tous les arrêts, la voix off du métro annoncé le nom de l’arrêt suivant, les correspondances et signale qu’il ne faut pas s’appuyer sur les portes… Quand c’est une voix enregistrée, tout va bien. Quand c’est le chauffeur qui fait l’annonce, c’est totalement incompréhensible. Apparemment, faut être né à NY pour le comprendre (ou éventuellement savoir à l’avance ce qu’il va dire, mais en général, ça ne suffit pas).

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2 autres infos intéressantes: certains trains sont express et ne font pas toutes les stations. Là encore, il faut attendre la rame pour savoir s’il s’agit ou non d’un express (mais ils sont peu nombreux en semaine). Certaines petites stations sont à sens unique : la première est desservie par le métro qui monte et la 2e par celui qui descend.

dudÀ part ça, le métro est vilain, même les stations prestigieuses comme Wall Street mériteraient largement d’être refaites. Les rames sont vieilles et brinquebalent à des vitesses très variables. Elles sont climatisées en mode polaire, à l’inverse des couloirs du métro qui sont torride et mal ventillée, ce qui fait que, comme on voit dans les films, les grilles d’aération du métro fument dans les rues. Le métro va partout et sa fréquentation n’a rien d’inquiétant, ni plus ni moins que le métro parisien. Quand on revient de Times square à 22h vers Brooklyn, le métro est plein de monde, comme le A qui part les Champs Élysées pour rentrer à Rueil. Évidemment, monter vers Queens, c’est pas pareil… Comme rentrer à St Denis.

De toute façon, la voiture, c’est pas question. Quand on plaint les Américains qui sont effarés par la circulation parisienne, il faut exclure les New-yorkais, la circulation n’a rien à envier à Paris en termes de confusion. La plupart des rues sont à sens unique parce qu’elles ne sont pas très larges, impossible de s’arrêter pour livrer ou ramasser des gens. Au feu, on peut klaxonner préventivement pour pousser les piétons ou les voitures qui auraient des velléités de tourner. Certains carrefours sont des imbroglios de voitures arrêtées, surtout à 17h. Le matin, à certains gros carrefours, des flics font la circulation pour éviter les engorgements. Je pense que les flics qui font ça sont ceux qui sont punis, c’est loin d’être de tout repos, et ça consiste parfois à se jeter devant une file de voitures en sifflant pour l’arrêter. Au milieu, les vélos suicidaires slaloment n’importe comment. On a même assisté à un accident vélo roulant sur un passage piétion vs scooter grillant le feu…

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Et enfin, le train, ne serait-ce que pour passer par la magnifique gare de Grand Central…

 

 

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