Kro de vacances 2 : Port-Louis

Puisque toute la région est jolie, on peut s’arrêter n’importe où. Enfin, n’importe où avec de la place. À Port-Louis, nous avons pris la dernière chambre de l’hôtel. Un hôtel mignon, un peu ancien, une chambre petite (mais on avait une des plus petites, avec vue sur jardin et pas sur mer), et un patron… aussi un peu ancien. Il m’a regardé gouter un Ti punch en attendant le moment où j’allais tousser en disant c’est fort, parce que « les dames font ça d’ordinaire ».

Bref, nous avions de la chance d’avoir une chambre. Le soir de notre arrivée, nous avons décidé de manger au restaurant de l’hôtel qui nous avait envoyé le menu du soir par sms (bon, ça, c’était moderne… en revanche les clients qui font reply all pour réserver… mhmm). Bien nous en a pris, à plus d’un titre.

Tout d’abord, le jeune chef est excellent. Le merlan de ligne était extrêmement bien cuit. Sa sauce beurre blanc citron fameuse. Et le dessert était remarquable : tarte au citron avec poivre et huile d’olive sur la crème fouettée.

La deuxième raison est qu’il est très difficile de manger au restau, en particulier un demande ou un lundi, que ce soit à Port-Louis (qui, c’est vrai, est minuscule), mais aussi à Quimperlé ou à Concarneau (je vous spoile la suite du voyage). En somme, si Port-Louis était désert, c’est aussi parce qu’il avait du mal à accueillir des touristes.

Les restau post covid sont dramatiquement en manque de personnel. Ils n’ont pas les moyens d’avoir un service tournant pour ouvrir tous les jours. Les nouveaux engagé-es sont débutant-es… ils et elles ne sont pas efficaces, demandent une attention de chaque instant de la part des patrons qui les téléguident dans le restau. Certains restau tournent avec une salle réduite, car ils n’arrivent pas à fournir sur une salle pleine.

Donc, pendant ces 3 jours, le thème a beaucoup été : le restau est fermé, sinon, il est complet. Si on a une place, on attend longtemps. Parfois, on oublie d’envoyer la commande (ça nous est arrivé 2 fois). Même boire un verre le soir à Port-Louis, c’est compliqué (moi qui voulais gouter les micro-brasseries bretonnes…). La moindre pizza de vente à emporter à 45 min d’attente. Ah oui, et on a oublié de vous dire : la cuisine ferme à 21h.

Ok, Port-Louis désert, le soir, ça fait de belles photos, même par temps « variable ».

À Port-Louis, il y a une monstre citadelle, que même Vauban, qui était un peu tatillon (maniaque ?) sur les citadelles, a trouvé cool.

Il faut dire que la rade (face à Lorient) est un endroit idéal pour bâtir une défense. Par ailleurs, il y a du granite à revendre pour construire solide.

L’intérieur de la citadelle abrite maintenant deux musées: un sur le sauvetage en mer et un sur la Compagnie des Indes. Nous avons été attirés par celui sur la Compagnie des Indes, mais il s’est avéré décevant. Une scénographie vieillotte (on met des trucs dans des vitrines avec des étiquettes), des maquettes de bateaux de l’époque très réussie et des scénographies pas mal. Beaucoup (trop) de pièces exposées, plus ou moins dans le bon ordre.

Finalement, le plus intéressant est la balade dans la citadelle elle-même (malgré le temps « variable ») pour la vue.

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