La première preuve du retour à la normale, c’est que je vais de nouveau vous donner des nouvelles de Yoshi.
Hancock
Le premier jour du reste de ta vie
Luminous
Yoshi est allé en vacances chez ses grands-parents pendant que nous faisions du bateau. Il y a fait une rechute de coryza que ses grands-parents ont bien soigné malgré l’incompétence / distraction / je-m’en-foutisme du véto local.
Donc, maintenant, il va bien.
Il est de retour à la maison et il a retrouvé ses marques.
Il mange…
Il joue avec un air féroce.
Il guette ma soeur qui rentre dans la résidence avec sa nouvelle voiture.
En fait, il a confusément compris que tout ce qui passe sous l’immeuble réapparaît d’une manière ou d’une autre quelque part. Mais il n’a pas encore bien compris où. Il court voir à la porte d’entrée. (ce qui, dans le cas de ma soeur, était correct…)
Inversement, il sait que tout ce qui quitte le parking disparaît sous l’immeuble. Mais il n’a pas fait le lien encore entre l’avant et l’arrière du bâtiment.
Cinéma :
Hancock de Peter Berg avec Will Smith
Hancock a des super pouvoirs. C’est donc un super héros… mais il est aussi alcolo, paresseux, égoïste, amnésique et dépressif. Il vit dans une caravane et s’il se sent parfois obligé de sauver de monde, ça a toujours des effets secondaires… en particulier du côté des dommages collatéraux.
Alors que la population de la ville aimerait refiler Hancock à New York et l’assigne à comparaître pour non paiement de dommages et intérêts, un chargé de communication idéaliste décide de prendre la carrière de Hancock en main.
La bande annonce de Handcock est très drôle… Mais le plus drôle est dans la bande annonce. Finalement, le film est sympa, moins amusant que prévu mais fournit un honnête divertissement.
Le premier jour du reste de ta vie, de Rémi Bezançon avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Déborah François et Pio Marmai
Ce film raconte 5 journées importants dans la vie d’une famille, 5 journées qui marqueront un tournant définitif dans leur vie : le jour où le fils aîné part de la maison, le jour où la petite dernière couche pour la première fois avec un garçon, le jour où la mère se rend compte que son mari ne la touche plus depuis des mois…
Je vous mets cette image parce que a scène se passe dans ma ville. Sur ce plan là, on ne le voit pas, mais dans le film, on voit très bien l’immeuble où Lotin travaille et peut-être même notre maison.
Amusant, touchant, tendre, triste, c’est une comédie très sympathique avec de bons acteurs, en particulier Jacques Gamblin. On assiste avec un sourire à la période grunge de la gamine qu’on a vu à 8 ans (quand on a soi-même une gamine de 10 ans, ça donne à penser…), à un tournoi d’air de guitare du second fils, au passage du permis de la mère, aux brouilles, engueulades, réconciliations, incompréhensions et non-dits… le tout venant d’une grande famille, en somme…
Livre :
Luminous de Greg Egan
Greg Egan est un auteur australien de hard science. Il écrit des nouvelles et des romans inventifs, avec des idées particulièrement innovantes et qui donnent à penser sur certains aspects éthiques / pratiques / philosophiques de la sciences et du progrès technique.
Des livres tels que “L’énigme de l’univers” ou l’excellent recueil de nouvelles : “Axiomatique“ font pour moi parti des meilleurs livres de SF.
Luminous (en français ”Radieux“) est un bon livre de nouvelles hard science. Trop hard parfois à mon goût : The Planck Dive, (lisible en ligne) qui se passe aux abords d’un trou noir, est rempli de ”belle physique“ comme dirait un ami physicien, à laquelle je ne comprends rien, surtout en anglais et pour laquelle je n’ai pas envie de faire d’effort. Je préfère quand la science de la hard science est un peu plus discrète.
Quelques très bonnes nouvelles dans ce tome :
Mithochondrial Eve : une secte estime avoir avoir trouvée Eve, une ancêtre commune à toute l’espèce humaine, qui rend caduque les théories racistes. Leur technique est de retrouver des filiations à l’aide des mithocondries et de physique quantique (vous lirez, hein, pour les détails). Le physicien qui donne un coup de main se moque bien de trouver une mère à toute l’humanité (il ne voit pas pourquoi en trouvant un ancêtre commun, l’humanité s’aimerait soudain les uns les autres, ou encore : pourquoi l’absence de cet ancêtre incite au racisme), mais il poursuit ses recherches, d’abord par amour, puis parce que la secte est la seule à financer ses recherches en physique quantique… puis parce qu’il est engagé trop loin pour faire marche arrière…
Luminous : une nouvelle très Eganienne sur de l’arithmétique qui ne seraient pas vrai en tout point et en tout temps, dans un contexte cyberpunk. Une réussite.
Cocoon : une nouvelle de terrorisme industriel qui parle en fait de discrimination homophobe d’une manière très maligne et pertinente.
Our Lady of Chernobyl : un excellent scénar policier digne d’un très bon technothriller qui débouche sur la naissance d’un nouveau ”schisme“ chrétien orthodoxe sur des bases modernes. Malheureusement, la fin n’est pas à la hauteur de l’idée.
Quelques nouvelles en revanche sont un peu confuses… elles ressemblent plutôt à des brouillons d’idées pour d’autres textes plus réussis.
Détail : j’ai lu ce livre en VO, donc en Australien. Eh bien, ça se sent… L’Australien, ce n’est pas tout à fait l’anglais.
6 réponses à Kro qui revient à la normale