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Les aventures du Capitaine Alatriste d’Arturo Perez Reverte

Rupture dans le Réel III

Les pirates des Caraïbes

Phone game de Joel Schumacher

Restau Vendéen

Livres :
Les aventures du Capitaine Alatriste d’Arturo Perez Reverte
Reverte est un fan d’Alexandre Dumas, ça se voit dans dans son livre « Le club Dumas », si on a un doute.
A la manière des 3 mousquetaires, il écrit ici une histoire de cape et d’épée dans l’Espagne du XVIe siècle.
Le livre se présente sous la forme des mémoires d’Inigo Balboa, entré au service du Capitaine Alatriste à ses 13 ans, en échance d’une promesse de soldat faite par le capitaine à son père mourant.
Dans ce livre, nous avons à la fois une description historique de l’Espagne au bord de la décandance : alors qu’elle possède des terres dans les deux mondes, elle est sur le point de tout perdre à cause des guerres en Flandres (la hollande lui appartient mais veut son indépendance), de mauvaise entente avec les anglais et les français et d’errance politque qui coute cher. Le pays est pauvre, les rues sont peu sûres (elles grouillent d’anciens soldats sans le sous) et le peuple paie trop d’impot. L’Espagne très catholique préfère le parti de la foi au bon sens politique. Tout un chacun qui porte l’épée se prétend hildalgo, le jeune roi est séduisant, le peuple en raffole, mais ne sait pas gouverner. Des poètes et rimailleurs font et défont des réputations en un seul sonnet bien tourné. On donne des courses de taureaux sur la Calle major qui coûte une fortune.
C’est dans cette Espagne tout en apparence, fierté et esbrouffe que le Capitaine Alatriste mène sa vie de vieux soldat pauvre, se louant comme mercenaire. Grace à une certaine conception de l’honneur, il a su s’attirer l’amitié fidèle de quelques puissants et aussi la haine de pas mal d’autres.
Ce premier roman est presque un exercice de style à la manière de Dumas. On y retrouve des personnages célèbres incognito, des intrigues politiques, des combats à l’épée, des personnages hauts en couleur (Ye m’appelle Inigo Montoya, tou a toué mon père… vous voyez le genre), des méchants fourbes avec une sale trogne, des riches corrompus et même une graine de Milady de Winter.
C’est sympa et rapide à lire. N’étant pas fan de ce genre d’aventures, je l’ai trouvé un peu léger.

Les aventures du Capitaine Alatriste II : Les bûchers de Bocanegra d’Arturo Perez Reverte
Et c’est reparti pour un tour. Diego Alatriste a le don pour se mettre dans des situations impossibles. Là, il va juste mettre très en colère la Sainte Inquisition. L’intrigue de ce deuxième tome est un plus étoffée que la précédente. On en apprend plus sur les ressorts de la politique espagnole et les réalités sordides derrière les dorures. Mais pas moins, ca reste un vrai roman de cape et d’épée, peut être un peu moins « exemplaire » que le précédent et à ce titre, je l’ai trouvé plus intéressant. Et ca se lit toujours très vite. Et j’apprends pleins de mots nouveaux dans ce bouquin. Je m’initie aussi à d’amusantes conversions financières, même si j’ai du mal à comprendre combien de maravédis il faut pour 100 réaux et ce que ca donne en écus.

Rupture dans le Réel III : Expansion de Peter Hamilton
(bon, vous avez compris l’idée, maintenant, quand je dis III, je veux parler que la fin du tome I anglais, ou du dernier tiers du tome II grande collection en français)
(Je signale que le capitaine des Argousins dans Alatriste a le même nom que la dynastie régnante de Kulu et de Ruine dans Rupture. C’est un peu étonnant au début)
Alors autant j’avais trouvé difficile d’entrer dans le tome I, autant j’avais trouvé le tome II un peu long, autant celui-là dépote à fond. Des Space-marines génétiquement modifés à l’assaut d’une planète dans la jungle (c’est presque trop beau pour être vrai: Vous êtes des hommes ? Oui Sergent ! De vrais hommes ? Oui Sergent !) des combats dans l’espace à grand coup de vaisseaux spatiaux, une évasion spectaculaire avec cascade et effet spéciaux, c’est top et on arrête pas.
Vivement la suite (parce qu’on peut pas dire que quoi que ce soit se soit arrangé dans le problème dont auquel. Expansion, ca veut dire : Expansion du problème…)
Donc vivement la suite, sauf si je me résous à acheter les gros tomes très vilains mais ca m’étonnerait.

(si vous vous demandez pourquoi j’ai lu si peu cette deuxième semaine de vacances, c’est parce que j’ai recommencé à travailler à la place. Mais je vous rassure, je suis rentrée et je prends le métro)

Film :
Les pirates des Caraïbes: la malédiction du Black Pearl avec Jonnhy Depp
Un film tiré d’une animation des parcs Disney, on pouvait craindre le pire (même si l’animation du parc est bien). Et pourtant, c’st un film super, drôle, jubilation et sympa. Tout ça.
Des vilains pirates qui ont volé de l’or aztèque se sont retrouvés maudits par les Dieux. De jour, ils ressemblent à vous et moi (enfin, avec des trognes cassés de pirates, mal rasés, des dents en moins et un oeil de verre). Mais sous la lumière de la lune, ce sont d’immondes squelettes en guenilles.
Et voilà que le Black Pearl, le vaisseau fantôme pirate attaque la ville et enlève la fille du gouverneur. Comme dans les vrais histoires de pirates, vous voyez l’idée (hey ho, et une bouteille de rhum !)
Le jeune premier mignon, naif et amoureux (qu’on connait mieux dans le rôle de Legolas) s’associe malgré lui avec Jack Sparrow, Pirate de son état, pour la délivrer.
Alors d’une part, ça ne se prend pas au sérieux. Jack Sparrow, ce terrrrible pirate est un peu… comment dire… je sais pas si c’est le soleil ou le rhum, mais… enfin, bref. Mais quelques soient les circonstances, il garde la tête haute, même quand il accoste avec une barque qui prend l’eau de toute part.
D’autre part, le scénar est bon. Il se tient, il est bien ficelé, avec des rebondissements, j’aurai pas forcément parier là dessus dans un tel film. Il y a quelques très belles scènes : une armée de zombies marchant au fond de l’eau, un demi-tour au frein à main avec un galion…
Et Johnny Depp est fabuleux. Avec ses rastas, ses perles, son maquillage et ses dents en or, ca nous fait un pirate plutôt différent d’Erol Flynn, mais sacrément plus mignon. Un charme terrible qui s’amuse de lui même, une légèreté… sans lui, ce film restera sympa mais bien moins fantaisiste.

Phone game de Joel Schumacher
Stu Shepard est un attaché de presse frimeur, méprisant et évidement dé-bor-dé. Il est prêt à tous les arrangements pour que la presse people parle de ses clients : des restaurants branchés, des stars du rap, des apprentis comédiens. Il ment à tout le monde : son stagiaire qu’il traite comme une merde, ne paye pas en lui faisant croire qu’il a une chance pas possible de le connaître, ses clients, sa femme… Et voilà que lui, l’accro du téléphone portable entre dans une cabine pour passer un coup de fil clandestin à une starlette qu’il mettrait bien dans son lit. Il reçoit alors un coup de fil anonyme : un homme a braqué un fusil sur lui et se propose de le descendre s’il raccroche. Il veut le punir de ses crimes.
C’est un film en temps réel. On va passer pratiquement une heure trente dans une cabine téléphonique. La performance est réussie, on ne s’ennuie pas, c’est même halletant, stressant et tout… Sauf que…
L’argument, la trame scénaristique, la raison du piège de la cabine téléphonique est soit réac, soit juste ridicule, j’arrive pas à me décider.
Schumacher a-t-il tout misé sur l’exercice de style et laissant tomber le scénar et choisissant le premier prétexte venu ? Où croit-il réellement à ce qu’il dit (ce qui est plus inquiétant).
Bref, à la fin de l’heure et demie, pendant laquelle on a marché à fond, il est vrai, on a l’impression de s’être fait rouler. Et on se dit : c’est intéressant comme performance. Mais c’est pas un bon film.
Ce qui est étonnant, c’est l’enthousiasme de la critique devant ce film. Première, DVDRama; commeaucinema.com, Studio magazine, tout le monde il est content, même si évidement, ils remarquent que le film est « trop sage » (Studio).
Y’a Télérama qui se démarque en disant : « Le scénario, signé du réalisateur Larry Cohen (connu des amateurs de fantastique pour Le monstre est vivant), a près de 30 ans. Il est obsolète (et les portables, bon sang ?), un peu court (un 52 minutes pour la télé, c’était le bon tempo) et encombré d’un prêchi-prêcha moralisateur que Joel Schumacher, avec ses habituels gros sabots, prend très au sérieux. Comme quoi une idée de départ originale ne fait pas forcément un bon film… »
Je suis assez d’accord. La tentative de justification de la cabine téléphonique est aussi maladroite que le reste du scénar.
Après, je vous en dirais bien plus, mais je me mettrais sérieusement à spoiler l’histoire. Mais je serais ravie d’en discuter avec des qui l’ont vu.

Restau :
Pour les gens qui ont tendance à aller en vacances dans la même région que moi :

* Le Grand Bleu : Restaurant crèperie à St Gilles, à côté de la Galerie Gourmande
Les crèpes sont bonnes. Les plats aussi. Les glaces sont super. Il est juste à côté du parc de jeux, ce qui est pratique quand on est muni d’enfants de moins de 6 ans.

** La Belle Vie à Croix de Vie sur le port
Les crèpes sont meilleures qu’au Grand Bleu. Mais y’a pas de parc de jeux

*** Le Belge à la Roche sur Yon
On aurait tendance à prétendre qu’à la Roche, il n’y a rien. Bon, disons, que c’est pas loin de la vérité. Mais depuis 20 ans, ca a un peu progressé. Avant, il n’y avait « que » les Nouvelles Galerie » où « Chaque jour était un nouveau jour ». Maintenant, il y a un grand centre commercial dans le direction de Nantes avec plein de choses.
Et aussi et surtout , maintenant, Place Napoléon, il y a Le Belge.
Vous allez me dire : c’est du vice, quand on va aussi souvent à Bruxelles, de fréquenter un restaurant belge en Vendée.
Je sais. Mais avant, on était dans un italien dont on a pris la fuite parce qu’on n’arrivait pas à être servi.
Restau tenu par un vrai belge qui achète ses produits à Bruxelles. Restau familiale, il cuisine, sa fille sert et ses petits enfants braillent parce qu’ils veulent pas finir leur assiette. On y trouve tout, depuis les Chicons au gratin (les endives) à la carbonade flammande, plus 47 recettes de moules et une dizaine de boudins différents. C’est très bon (même les frites sont fameuses) et le service est très sympa (la déco belge aussi, avec partout le roi et la reine).
Et puis l’addition est servie dans un balon. Si.
C’est à dire qu’on vous apporte une assiette avec un balon gonflé et un cure-dent. Il faut faire exploser le balon pour trouver la note… On n’a pas compris tout de suite, on a passé quelques minutes à se dire : mais pourquoi un seul cure-dent ? et c’est quoi ce truc qu’on aperçoit dans le ballon ?

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