C’est pas tout ça de frimer avec son nouveau blog… Il faut aussi l’alimenter et c’est vrai que ces dernier temps, je ne m’en suis pas beaucoup occupée.
The Shield
La 11ème heure
Ca tourne à Manhattan
Séries :
The Shield, la 7e saison et la dernière
Je vous resitue…
L’action se passe à Los Angeles, dans le commissariat d’un quartier particulièrement dangereux. Vic MacKey et son équipe de choc font régner la loi dans la rue. Pour cela, ils passent des accords avec les dealers : on vous laisse tranquille, on arrête la concurrence et vous vous assurez qu’il n’y ait pas de guerre de gang. En passant, on empoche des honoraires.
Mais le capitaine nouvellement nommé dans le commissariat a envie de se faire mousser en faisant une opération main propre dans la police. Il introduit dans l’équipe de McKey un informateur. McKey s’en rend compte et lors de l’arrestation musclée d’un trafiquant, il abat de sang froid l’informateur.
C’est ce meurtre qui est fondateur de la série. La dernière saison nous permet de comprendre comment tout s’est dégradé à partir de ce moment, de saison en saison. Passer du petit trafic au meurtre donne de nouvelles perspectives à l’équipe. Et quand McKey décidera finalement de se ranger, il sera trop tard. Lui et son équipe seront allés bien trop loin.
La septième saison conclue parfaitement cette fuite en avant. Le dernier épisode est particulièrement déprimant. The Shield reste une des meilleures séries que je connaisse, et aussi une des plus égales.
La onzième heure
C’est une mini-série de quatre épisodes seulement parce qu’elle n’a pas eu de succès. Pourtant, elle partait avec un bon acteur : Patrick Stewart, celui qui joue le professeur Xavier dans X-men.
Là, il joue le rôle d’un scientifique, expert du gouvernement britannique sur les affaires à la limite de la science : clonage humain, virus mutant, guérison miraculeuse… Comme son activité l’amène à s’opposer à de nombreux groupes pas toujours sympa, il est accompagné d’une garde du corps.
Ce qui est remarquable, dans cette série, c’est la manière dont c’est filmé. En particulier, le travail sur la lumière. Les scénarios sont également de bonne qualité. Le point faible, c’est le rythme. Les histoires manquent d’entrain et parfois, les dialogues sont bien mornes.
Ces quatre épisodes font passer un moment distrayant mais c’est tout.
Film
Ca tourne à Manhattan de Tom Dicillo avec Steve Buscemi
Cette comédie raconte les péripéties d’une petite équipe de tournage qui tente à grand peine de tourner un “film d’auteur”.
Ce n’est pas vraiment racontable, si ce n’est qu’il va arriver à cette équipe toute sorte de problèmes en chaîne, provoquant colère, énervement, enguelade et autre.
C’est un film bizarre, une comédie décalée qui vaut le coup d’oeil.