La planète aux trésors, dessin animé Disney
Sous les vents de Neptune, Fred Vargas
La planète aux trésors, dessin animé Disney
Je n’en avais pas entendu du bien, du genre : joli, mais pas de scénar.
C’est pas vrai. Ce n’est pas très inventif, mais ya quelques idées nouvelles pour du Disney, et un boulot correct.
C’est un univers de galions et de pirates dans l’espace. Un mélange de SCIENCE-FICTION et de film de pirate, pourquoi pas.
Le héros est une graine de délinquant qui trouve une carte au trésor et part à l’aventure, espérant se racheter aux yeux de sa maman et trouver sa voie.
Un nouveau thème est exploité à grand trait, mais assez efficacement : le père qui quitte la mère et laisse le gamin derrière lui pour ne plus revenir.
Le gamin en manque de repère qui cherche le soutien d’un père pour le guider dans la vie.
Ensuite, on a une femme capitaine autoritaire, pleine d’humour et de mordant et un astrophysicien balbutiant comme une jeune fille. Leurs rapports de séduction inverse les traditionnels rapports de type « Fiancée du pirate » et c’est rafraîchissant.
Par contre, ça change pas beaucoup l’image des scientifiques et en particulier des astrophysiciens. Fabrice, je te conseille de monter un comité de défense pour l’image des astrophysiciens dans les films, c’est un scandale.
Sous les vents de Neptune, Fred Vargas
Le dernier Vargas, c’est toujours un petit événement.
Dans celui là, on retrouve le commissaire Adamsberg, en proie à un cauchemar d’enfance, un meurtrier en série qu’il poursuit depuis 30 ans et qui semble resurgir aujourd’hui.
Pendant la premier moitié, on se dit que Fred Vargas tourne sur fond de roulement. Elle a des personnages bien posés (comme Adamsberg, Danglard, la vieille Clémentine) et elle les fait tourner un peu à vide. Adamsberg a tendance à devenir de la caricature d’Adamsberg.
Ensuite, elle l’expédie au Canada ou là encore, elle cède à la facilité de jouer avec le parler canadien. Ça ferait sûrement rire Marie ou Seb, mais elle force le trait. Fred Vargas n’a jamais misé la crédibilité à tout prix, mais quand les ficelles se voient trop, ça devient énervant.
Tellement absorbé par Adamsberg et ses obsessions (il est pleinement, complètement et totalement le héros de ce tome, mais on voyait bien que c’était son héros préféré de toute façon), qu’elle oublie ses personnages annexes, les bâcle un peu, malgré leur promesse (Rétencourt ou Josette) voire les laisse à l’état de prototype (les québécois).
Finalement ?
Finalement, c’est un bon polar, faut pas déconner ! Je l’ai lu en 24h, il a du quand même vaguement m’intéresser. Le scénario est sans faille, et c’est toujours plaisant que malgré les intuitions fumeuses d’Adamsberg, la scénariste ne nous arnaque pas sur la marchandise : pas de faiblesse dans l’histoire et les motivations des personnages.
Alors en conclusion : un opus moins bon que « Pars vite et reviens tard » mais la barre était placée haut.
Un opus moins maîtrisé où elle se fait plaisir avec son personnage bien-aimé avec un peu d’auto-complaisance. Un roman bien agréable quand même. Espérons qu’elle aura usé Adamsberg jusqu’à la trame cette fois, et qu’elle le laissera un peu prendre des vacances pour le prochain.
Pour finir un jeu idiot :
http://www.hurtwood.demon.co.uk/Fun/copter.swf