True blood – Saison II
Defying Gravity
Space Odyssey
Being human
True blood – Saison II
Les aventures de Sookie Stackhouse se poursuivent à Bontemps, en pleine Lousiane profonde. Cette saison s’articule autour de 2 trames : d’une part la disparition de Godric, un très vieux vampire du Texas et qui est le créateur d’Eric, le vampire Sherif du secteur de Bontemps. Eric va emprunter les services de Sookie pour le retrouver.
D’autre part, Maryann est décidément une curieuse créature qui fascine les gens, les tient sous son emprise et organise des orgies.
Et au milieu, on a Jason Stakehouse, le frère de Sookie, qui est d’un rafraîchissement sans pareil : une noisette à la place du cerveau mais un bon coeur au fond. Mais quand il se sent paumé, il peut se laisser tenter par n’importe quoi, y compris une secte anti-vampire qui le prend pour un de ses meilleurs et plus prometteur “guerrier”.
Les deux personnes avec qui j’ai parlé de cette saison se sont déclarées un peu déçus. L’un des deux a lu le livre, et il semble que savoir qui est Maryann enlève du charme à l’histoire. Lotin aussi a trouvé la saison moins bien.
Moi, je l’ai beaucoup aimé. Et même plus que la précédente.
Bill Compton y est un peu mou et ses roucoulements avec Sookie un peu niais. Mais d’autres personnages se développent. Eric, par exemple, qui est quand même très réussi…
Jason Stackhouse qui m’émerveille dans sa manière de se renouveler en connerie mais aussi Jessica, la jeune vampire recrutée par Bill qui devient plus intéressante que juste une vampire ado chiante. Bref, vivement la saison III
Defying Gravity
Dans un future proche, 8 astronautes s’embarquent pour un grand tour du système solaire.
Au moment du départ, 2 des astronautes ont soudain un problème médical, exactement le même, qui les empêche de partir. Ils sont donc remplacé par 2 vétérans de Mars, qui lors d’une précédente mission, ont dû abandonné sur la planète deux de leur camarade dans des circonstances pas tout à fait élucidées.
Deying gravity est une bonne série de SF classique, avec de fortes références en SF hard-science comme 2001, la référence la plus évidente, mais aussi Solaris (les astronautes ne vont pas tarder à halluciner) ou encore l’étoffe des héros (toute la série est montée en faisant des flash back avec la periode où ils ont été sélectionnés), et aussi avec la BD Quasar, mais ça, ya que JL et moi pour le comprendre 🙂
C’est une série calme, qui prend son temps, ressemblant davantage à la vie que pourrait avoir des astronautes en route pou 6 ans dans l’espace qu’à Battelstar Galactica.
C’est malheureusement une série qui n’a pas rencontré de succès et qui a été arrêtée au bout de 13 épisodes, mais ce sont 13 épisodes agréables, avec des réponses au grand mystère (c’est pas Lost, quoi), plus des infos données par l’auteur sur la suite si vous consultez les sites de la séries.
Space Odyssey : voyage to the planets
est un docu-fiction de la BBC qui a inspiré très fortement Defying gravity (tellement très fortement, que le vaisseau est identique, certains personnages très similaires, des plans sont les mêmes…) Il se trouve que Lotin avait ce documentaire depuis un moment, sans qu’on sache qu’il avait donné naissance à une série.
Les docu-fictions, en général, j’aime pas. Je préfère des documentaires avec des vrais images d’archives plutôt qu’un machin re-scénarisé. Mais là, comme il se trouve qu’on a pas encore d’images d’archives (vu qu’on a pas encore fait le tour des planètes du système solaire avec un vaisseau habité), c’est beaucoup moins gênant. En outre, il est bien fait, avec des petites histoires crédibles pour donner un peu de corps à l’expédition (par exemple, pendant le long voyage, un des astronautes déclare un cancer à cause des radiations), des images de synthèse sympas et des infos solides sur le système solaire.
Being Human, série anglaise de Toby Whithouse en 6 épisodes
Mitchell lave les sols dans un hôpital de Bristol, c’est un vampire. George est brancardier et c’est un loup-garou. Tout deux espèrent trouver un moyen de redevenir humain ou au moins de perdre le moins possible de leur humanité en louant ensemble une maison. Il se trouve que si le loyer est si peu cher, c’est parce qu’elle est hantée par Annie.
Being human a de nombreux charmes : déjà c’est anglais. Ensuite, les héros ne jouent pas aux monstres à super pouvoir : ils essaient de faire de leur mieux pour être le plus banal possible : sortir au pub, organiser des apéros avec les voisins pour papoter sur Vin Diesel avec son plus grand fan… Mais ça reste difficile, surtout quand de multiples événements et individus tentent de vous ramener de force dans le monde surnaturel.
Le choc de Being human, c’est le pilote : le casting a changé pour tous les personnages, sauf le loup-garou et nous avons tellement regretté ce changement de casting qu’il nous a fallu 2 épisodes pour nous en remettre. L’explication officielle est que l’auteur a voulu rendre la série moins gothique et plus enraciné (rooted ???). Je crois que c’est surtout que le vampire version série a une belle gueule latino, alors que le vampire version pilote est le descendant de Sid Vicious.
C’était lui…
De même, la fantôme avait une vraie tête de jeune anglaise qui a été remplacé par une métis plus glamour.
Mais passé le traumatisme, c’est une série très intéressante et qui renouvelle bien le genre.
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