Kro des films de l’avion

Invictus-1.jpegDans l’avion, on est public captif. Comme on s’ennuie, on regarde ce qu’il y a.
La récolte fut hétérogène.

Invictus de Clint Eastwood avec Morgan Freeman et Matt Damon

Pas si simple de Nancy Meyers avec Meryl Streep, Alec Baldwin, Steve Martin

Percy Jackson le voleur de foudre de Chris Colombus

Invictus de Clint Eastwood avec Morgan Freeman et Matt Damon

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Nelson Mendela vient de gagner les élections. Il se retrouve à la tête d’un pays qui semble ingouvernable : une minorité de blancs qui était aux commandes de l’état et qui possède l’essentiel des richesses face à une majorité de noirs qui l’a élu et qui émerge de décennies d’apartheid. Comment demander aux noirs de collaborer avec ces mêmes blancs qui hier les chassaient à coup de fusils ? Qu’est-ce qui pourrait bien créer une unité nationale dans un pays qui n’a pas vraiment envie du pardon, pourtant seule solution pour avancer ?
L’équipe de rugby blanche est démoralisée et joue mal. Mais c’est la solution que choisit Mendela : certes, les noirs la détestent, elle représente le sport blanc. Il faut changer ça. Mendela donne sa confiance au capitaine de l’équipe, un bon blanc, issu d’une bonne famille de colons. A l’image de ce capitaine, on va voir le pays changer.

Clint Eastwood est un bon cinéaste, mais sa tendance à faire des films larmoyants peut être un peu pénible (disons : je ne marche pas au pathos “Eastwood”, pas plus dans “Million dollar baby” que dans “Gran Torino”, même si globalement, j’ai aimé ces films).
Là, le ton est très différent. C’est un film dans lequel on se laisse facilement prendre, même si on ne s’intéresse pas au rugby. Les matchs sont d’ailleurs filmés d’une manière créative.
En outre, je trouve l’affiche du film fort bien composé, un peu comme le film lui-même.

Pas si simple de Nancy Meyers avec Meryl Streep, Alec Baldwin, Steve Martin

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Jane a divorcé de Jake parce que Jake était tombé amoureux d’une femme qui avait bien 25 ans de moins de lui. Elle a eu du mal mais voilà, c’est bon, elle a encaissé le divorce et elle est prête à passer à autre chose, surtout que sa dernière fille quitte la maison.
Autre chose, c’est par exemple Adam, son architecte prévenant et délicat, qui lui aussi se remet de son divorce.
Mais voilà que Jake se met à vouloir la séduire de nouveau… et semble y parvenir.

Le bon point de ce film, c’est que pour une fois, c’est une comédie légère et romantique entre personnes de plus de 50 ans facile. Après, c’est peu imaginatif comme toutes les comédies de ce genre, même si, je dois reconnaître que pour une fois, on ne peut pas vraiment deviner la fin (l’ex-mari ? le nouvel amant ?) Je dirais même qu’il y a une scène très drôle vers la fin, tout l’avion était mort de rire.
Mais sinon, c’est un film inoffensif.

Percy Jackson le voleur de foudre de Chris Colombus

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Regardez-le avec son bouclier en plastique !

Percy Jackson est un ado mal dans sa peau, dyslexique et hyper-actif. En plus sa mère vit avec un con, depuis que son père s’est tiré.
Mais en fait, ce n’est pas ce qu’on croit : c’est pas un ado qui a une vie pourrie, c’est le fils de Poséïdon. On croirait de la psychanalyse de tabloïd.
Il n’est pas dyslexique, il ne sait lire que le grec ancien, il n’est pas hyperactif, c’est juste que les demi-dieux ont de l’énergie à revendre, c’est pas que son père s’est tiré, c’est que Zeus a interdit aux Dieux de garder contact avec leur progéniture illégitime.

Or, voilà qu’une harpie débarque au lycée pour l’accuser d’avoir volé la foudre de Zeus. Pour le protéger, Chiron, déguisé en prof d’histoire, l’envoie dans un camp d’entraînement pour demi-dieux. Mais en chemin, un Minotaure enlève sa mère.
On a tous les ingrédients du teenmovie à la grec : la fille d’Athéna sexy qui sait se battre, des monstres mythologiques en vrac (Méduse, Lotophages, hydre…) un scénar rédigé par une classe de maternelle.
Le pauvre Pierce Brosnan se retrouve en centaure bienveillant totalement ridicule, à croire qu’il a perdu un pari ou qu’il a des pensions alimentaires à honorer. Perséphone est nympho et Hadès ressemble à Mick Jagger.

Bref, c’est un navet affligeant, mais ma télé avait démarré automatiquement sur ce film.

Je vous laisse sur la critique de Chronic’art :

« De Percy Jackson, voleur de foudre, rien à dire, ou presque. Le scénario, pourrait se résumer à deux heures de jeu de piste au parc Astérix, avec rebondissements attendus et déluge de polystyrène numérique. »

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