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Harry Potter IV: la coupe de feu

The Tick

Les grands magasins parisiens à Noël

Harry Potter IV: la coupe de feu

C’est impressionnant comme ils ont grandi ! J’avoue que c’est la première réflexion qui m’est venu en voyant le début du film. Dans ce film, ils sont supposés avoir 14 ans, des ados, donc.
Tout commence à la coupe du monde de Quidditch (avec un stade à couper le souffle).
Là les mange-morts font leur apparition : les suivants de Voldemort se sentent fort : le maître est sur le point de revenir.

Un peu plus tard, à Poudlard, un autre grand événement sportif se prépare : le tournoi des 3 sorciers. Trois écoles s’affrontent en la personne des trois meilleurs élèves de chacune. Mais au moment du tirage au sort, voilà que quelque chose cloche… Harry qui n’avait jamais prétendu participer, est le quatrième élève qui doit concourir. Or, c’est très dangereux, le tournois des 3 sorciers…

Encore un Harry Potter réussi ! Le livre, long et complexe est plutôt bien résumé. Les décors sont encore une fois réussis, avec des soucis de détails qui font tout le charme de l’univers de Harry Potter. On peut regretter certain raccourcis, certains personnages qu’on aurait aimé voir un peu plus… mais comment faire ? Les scènes fortes et attendues sont réussies. Au milieu, on a même une scène franchement rigolote, où Harry, Ron et Hermione discutent de qui ils vont bien pouvoir inviter au bal de fin d’année. Même Rogue a de l’humour dans cette scène…

Bref, on continue dans la même veine et c’est un plaisir.

The Tick

Il est grand, il est bleu, il est vraiment très con, et pourtant, c’est un super héro.
Le Tique défend le veuf et l’opprimée ou l’inverse. Le Tique veille dans une station-service à ce que la machine à café fasse son boulot. Quand elle refuse de donner un café au brave travailleur qui a lui mis une pièce, il lui fait cracher sa boisson. Puis, il part à la Ville pour combattre le Mal (enfin, le Pas Très Bien). Là, il rencontre La Mite, mais comme son costume est un peu raté, on l’appelle l’Homme Lapin, au début. Le Tique et la Mite combattent au côté d’un couple un peu tumultueux, BatManuel, le super héro latin lover et Captain América, une fille au costume très échancrée, surtout au niveau de la poitrine.

Soyons claire, le Tique est une série profondément idiote. Le tique fait des monologues ridicules, la mite aurait peut-être mieux fait de rester dans son premier métier, à savoir : comptable. Le débit d’absurde est un peu épuisant à force mais certains épisodes sont franchement drôles. Il y a par exemple, l’épisode où Captain America couche avec l’Immortel, au grand dam de Batmanuel. Malheureusement, suite à une fausse manip pendant leurs ébats avec sa torche (elle a une torche de type « statut de la liberté »), elle tue l’Immortel…

Bon, je dis pas que c’est consensuel comme humour, d’ailleurs, si la version comics a eu plusieurs épisodes, la version film a tourné court. Mais après tout, hein, Firefly n’a que 14 épisodes. Cette authentique bizarrerie de non-sens et d’absurdités super héroïque vaut le détour.

Les grands magasins parisiens à Noël

En fait, j’y vais jamais. D’abord, parce que j’habite pas tout à fait Paris et ensuite, parce que j’ai les 4 temps à portée de main. Alors, je ne vois pas la nécessité de pousser jusqu’au Printemps ou aux Galeries Lafayette. Alors, c’est un peu avec un air de touriste naïve que j’y suis retournée aujourd’hui avec Leirnette pour voir à quoi ils ressemblent à Noël.

Tout d’abord, on a fait les vitrines de noël.

Comme les gens avaient eu tout le WE pour assouvir leurs pulsions de cadeaux, il n’y avait pas trop de monde.
Nous avons commencé par le Printemps. J’ai été renversé par le luxe, la quantité, la variété, l’inventivité.

Ouais, je sais, je suis rien qu’une victime de la société de consommation mais quand même. Le Printemps, c’est pas les 4 temps. J’y retournerai hors saison, pour flâner tranquille quand c’est vide.

Néanmoins, il y a eu une péripétie qui m’a un peu refroidi.

J’ai pas réussi à avoir l’air crédible en achetant un cadeau de noël à Lotin. Ne riez pas. La vendeuse (une gamine probablement même pas née quand j’ai programmé ma première calculatrice) nous a regardées de haut Leirnette et moi quand j’ai voulu acheté un truc. Je sais pas, c’est mon look jean – pull ? Je n’avais en effet rien de la touriste étrangère, ni de la parisienne chic…
A côté de moi, une cliente beaucoup plus typique expliquait au vendeur qu’elle ne pouvait pas acheter ça parce que tout de même, elle était dans le design. Et que son mari revenait de l’étranger, c’est pour ça qu’elle était encore là, et bla bla. Et c’est moi qu’on prend de haut ! je vous jure.
Bref, ensuite, la caissière a fait n’importe quoi. Je suis revenue voir la vendeuse en colère en disant que je n’achetais plus parce qu’on se foutait de moi… et là, j’ai été prise au sérieux, elle a encaissé elle-même. Montrez-vous désagréable, vous serez crédible. Quelle misère.

Ensuite, nous sommes allées aux Galeries. Le slogan de l’hiver, c’est : un noël royal. Et oui, la déco est royale. Leirnette était émerveillée. Je l’ai lâchée au rayon jouet, c’était la caverne d’Ali baba.

Mais là encore, une chose m’a refroidi : à l’entrée, on propose de louer un laquais. C’est-à-dire qu’il y a des mecs habillés en livrée XVIIe qu’on peut louer pour qu’ils vous suivent partout dans le magasin et portent vos paquets. Alors vous allez dire : c’est tout de même un service utile… même pas. Parce que les Galeries ont déjà un service qui collecte les paquets aux caisses et vous les envoient au RdC jusqu’à ce que vous ayez fini vos courses. Non, là, c’est vraiment le plaisir d’avoir un domestique qui vous suit, parce que pour le côté pratique, les Galeries y ont déjà pourvu. J’ai trouvé ça choquant.

Ensuite, on a pris un goûter dans le restaurant panoramique, et c’était bien sympa.

Alors, j’avoue à ma courte honte que j’ai été émerveillée comme une gamine provinciale par le luxe parisien et que ça m’a plu. Mais que quand même, ya 2-3 trucs…