Comme il y a peu de chance que vous bénéficiez d’un noël blanc, je vous envoie cette photo, prise dans notre région la semaine dernière.
Je voulais vous faire une Kro : « liste de cadeaux », mais voilà, j’ai pas fait.
Mission impossible de Brad Bird avec Tom Cruise, Jeremy Renner et Simon Pegg
Le chat Potté de Chris Miller
Mission Noël : Les aventures de la famille Noël de Sarah Smith
Mission impossible de Brad Bird avec Tom Cruise, Jeremy Renner et Simon Pegg
Un attentat fait sauter le Kremlin alors que l’Agence Mission Impossible était en train de faire une opération à l’intérieur. Ils se retrouvent immédiatement suspectés et discrédités. Le Président lance le « protocole fantôme », c’est à dire que Ethan Hunt doit se débrouiller sans renfort, sans soutien logistique pour disculper l’Agence et bien sûr, sauver le monde.
Nous sommes déjà au 4e Mission impossible et on s’est posé la question s’il valait le coup. La bande annonce est franchement épileptique, à tel point qu’on se disait que si tout le film était aussi fatiguant que la bande annonce, on ne tiendrait pas le coup.
En fait, le résultat est plutôt réussi, ça ne renouvelle pas, bien sûr, mais en échange, on a bien tous les ingrédients dedans : des visites dans le monde (Budapest, Dubaï, Moscou) des gadgets technologiques improbables, des effets spéciaux, des poursuites et de l’action. La poursuite dans un parking automatique qui range les voitures est plutôt originales et les vue de Dubaï depuis un gratte-ciel valent le détour.
Le chat Potté de Chris Miller
Avant d’être célèbre au côté de Shrek, Potté avait déjà sa propre légende. Il avait été recueilli tout chaton, dans un orphelinat de la « Californie de Zorro mode mexicaine » et là, suite à la trahison d’un ami, s’est retrouvé en disgrâce. Une poursuite du haricot magique va lui permettre de retrouver son honneur.
Potté mélange des clin d’oeil à des films divers (des western mais aussi Fight Club), tente d’importer l’univers du conte à cette sauce (ce qui se mélange pas très bien) et émaille tout cela de diverses plaisanteries félines. Les chats sont mignon et rigolos. A part ça, assez peu d’intérêt dans cette animation, qui n’arrive pas à se trouver un univers original.
Mission Noël : Les aventures de la famille Noël de Sarah Smith
Livrer tout les cadeaux la nuit de Noël n’est pas une mince affaire. A l’époque de Grand-père Noël, ça pouvait encore se faire en traineau. Pour le Père Noël, ça s’est déjà compliqué : davantage de pays, qui ont changé de nom, davantage d’enfants, toujours le même temps de livraison. Heureusement, il y a Fred, le fils aîné du Père Noël, qui a un poste de commande digne du lancement de la navette spatiale et des elfes sur-entraînés type commando. La livraison des cadeaux ressemble à une opération « Mission Impossible » avec un timing ultra rigoureux. Le Père Noël est désormais totalement dépassé. Il pense qu’il est aux commandes, qu’il est toujours indispensable, mais il faut bien reconnaître que sans Fred, rien ne se ferait. Et puis, il y a Arthur, le jeune fils, un grand dépendeur d’andouilles naïf mais au fond, le seul à croire à l’esprit de Noël. Mais voilà qu’une catastrophe se produit : un cadeau n’est pas livré, il échappe à la surveillance de l’équipe de Fred : un enfant n’aura rien sous le sapin.
Fred avec sa barbe en sapin
Fred, qui a réussi sa mission à 99,998 % s’estime totalement satisfait. Le Père Noël est de toute façon incapable de faire la moindre chose tout seul, Grand-Père Noël veut juste prouver que rien de vaut la livraison en rennes et traineau (plutôt qu’avec un vaisseau spatial qui ressemble à l’Enterprise) et que le GPS, ça sert à rien.
Arthur ne veut pas lâcher l’affaire, mais il a le vertige et est allergique à la neige.
On avait l’impression que Mission Noël était un film pour petits, gentillet et sûrement un peu niais. C’est en réalité un film très drôle, grinçant (la famille Noël est une bande d’égocentriques, à part Arthur et la mère Noël) et les elfes n’ont aucune autonomie et paniquent s’ils perdent leur chef, actionnant l’auto-destruction du pôle nord ou se repliant sur des comportements autistiques. Bref, on sent l’esprit des studios Aardman derrière. Les petits qui étaient dans la salle ont dû aimer, mais peut être pas autant que les grands qui ont souvent éclaté de rire.