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Zodiac de Neal Stephenson

Les Digitales, à Bruxelles

Zodiac de Neal Stephenson
Neak Stephenson, pour ceux et celles qui l’auraient oublié lors de précédentes chroniques est le génial auteur du Cryptonomicon, du Samouraï virtuel en autre. Ecrivain de Cyberpunk avec le Samouraï ou l’âge de cristal, technothriller (comme on dit maintenant) avec le cryptonomicon. Il est écrit bien, il a de l’humour, il n’a pas son pareil pour rire de l’univers des hackers tout en montrant bien qu’il sait de quoi il parle. Zodiac, c’est du Cyberpunk écolo. Le héros, surnomé par la presse James BIOnd, fait parti d’un organisme non gouvernemental chargé de lutter contre la pollution, ou plus précisément, de dépister les entreprises qui enfreignent les lois de l’environement. Il opère dans le port de Boston qui est une vaste poubelle chimique dans lesquel des pêcheurs pêchent les homards. Certes, le héros possède un ego hypertrophié et de temps à autre, on a bien envie de le traiter de petit con, tellement il est autosuffisant et insupportable. Mais il se calme un peu au fil des pages et incidement, il est drôle) on s’attache à ce qu’il fait. Le premier tiers du bouquin est là pour poser le personnage et décrire les modalités de son combat. On se demande un peu où ca va mais on ne s’ennuie pas. Et puis les choses se mettent en place pour un histoire qui bien bien la route « chimiquement » parlant. J’ai appris la différence entre le chlore ionique et le chlore covalent, et comment le premier est inoffensif et le deuxième non. C’est donc un bouquin très sympa à lire. Stephenson se fait plaisir, le ton est relativement léger en traitant de problème grave. Quand on connait Boston, c’est un plus, parce qu’il cite beaucoup d’endroits et c’est sympa de les reconnaître.

Les Digitales, à Bruxelles
Ca, c’est mon colloque belge annuel maintenant, un colloque cyberféministe, femme et Technologie de l’information et de la communication, femmes et machines, etc. Il est organisé par 3 associations : une assocation d’artistes, les études féministes belges et un centre de formation qui fait de l’insertion sociale en formant des femmes à l’informatique en milieu non mixte (et qui fait un travail vraiment extraodinaire depuis 12 ans, je ne le dirais jamais assez). C’était très sympa comme l’an dernier. J’ai rencontré beaucoup de monde, j’ai fait mes 3 présentations (toutes les 3 le matin à 9 heures, c’est dur
!)
Vous pouvez suivre tout ca sur www.digitales-online.org tout a été enregistré et comme on n’a pas arrêté de me dire que j’avais une bonne voix pour la radio et que j’étais facile à « monter » parce que je faisais des phrases avec un début un milieu un fin, on m’y entend beaucoup parler (je ne me suis pas encore écoutée!) Voilà, Maud, j’espère que je t’ai bien fait regreté de ne pas être venu. Merci Anne-Laure de m’avoir hébergée, et à bientôt.

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