Kro

Je remercie tous ceux qui m’ont envoyé un message de soutien / d’encouragement / de félicitations à l’annonce de la fin du rapport. Et je tiens à rassurer tout ceux aussi qui s’inquiètent de ce que je vais faire maintenant : je rappelle que la nature a horreur du vide. Ce WE, je monte un appel d’offre…

Avalon de Mamoru Oshii

Le Dictateur de et avec Charlie Chaplin

Le chat du Rabin II : Malka aux lions de Sfar

Le Docteur G de Philippe Geluck

Les synthérétiques de Pat Cadigan

The Monthy Python à Paris avec une troupe française

La Belle et la Bête

Dora

Je remercie tous ceux qui m’ont envoyé un message de soutien / d’encouragement / de félicitations à l’annonce de la fin du rapport. Et je tiens à rassurer tout ceux aussi qui s’inquiètent de ce que je vais faire maintenant : je rappelle que la nature a horreur du vide. Ce WE, je monte un appel d’offre…

Avalon de Mamoru Oshii
C’est un film bizarre et contemplatif, qui permet de se vernir les ongles en mangeant des noix. L’auteur est celui qui a fait Ghost in the shell, c’est pour vous donnez une idée de la clarté du scénario. Dans un monde réel morne et sombre (post cataclysmique ou du moins, en crise), la seul chose qui fait battre le coeur plus vite, c’est un jeu en réalité virtuelle, illégal parce que dangereux, appelé Avalon. Certains n’en reviennent jamais et restent à l’état de légumes en mort cérébrale. Ash est une des meilleures joueuses de ce jeu. Elle a fait partie d’une équipe brillante qui s’est séparée pour des raisons obscures et joue maintenant en solo. Elle apprend qu’il existerait un niveau caché sur Avalon. Bon, c’est un film contemplatif, avec une ambiance verte et jaune. C’est aussi un film japonais tourné en Pologne, c’est un peu curieux. Avalon est un jeu de guerre moderne avec des classes de perso med-fan. L’héroine ressemble tantôt à Aki de Final Fantasy ou à l’héroine de Ghost in the shell et tantôt à Nikita. Et ce monde est plein de gens qui ont une vie morne et statique, qui ne s’animent que dans le jeu. Quand ils se rencontrent dans la vraie vie, c’est pour parler du jeu, ca les passionne. Sinon, ils ne parlent à personne. Ca me rappelle des gens… c’est curieux… 😉 On peut gratter la couche philosophique en remarquant des détails, les livres aux pages blanches dans le monde réel, la proximité d’ambiance avec Avalon, en terme de teinte, le coté répétitif de la vie réel, le manque de relation sociale et bien d’autres choses encore que je peux pas vous dire, sinon, je spoile sévère. Bref, c’est un film esthétique, avec une ambiance indiscutablement bien faite, une belle musique (Kenji Kawai le même compositeur que Ghost in the shell), des beaux effets spéciaux. Il y a une recherche artistique la dessous. Et après… ben, c’est spécial. J’ai aimé, vernis à ongle ou pas. Mais c’est spécial.

Le Dictateur de et avec Charlie Chaplin
Bon, vous connaissez l’histoire, je vous reraconte pas.
Il est ressorti en DVD, retravaillé.
Certes, le film est vieux, le rytme n’est pas le même que dans les films modernes, les effets comiques, la narration ont changé. Je sais, j’enfonce des portes ouvertes, mais bon. On ne peut que saluer la clairevoyant de Chaplin en 40 et sa satyre d’Adenoid Hynkel. De grands moments : les discours d’Hinkel, jongler avec le monde, le barbier juif, Benito Napoloni, Dictateur de la Bacteria… Bref, ca se revoit bien, en oubliant que c’est vieux. C’est autre chose, comme genre de film.

Le chat du Rabin II : Malka aux lions de Sfar
Voici donc l’Opus II de cette BD. Je vous rappelle le thème : un rabin vivant en algérie au milieu du XXe a un chat qui, après avoir mangé un perroquet s’est mis à parler. Maintenant que je me suis habituée aux dessins, je les trouve vraiment sympa (et le chat est très expressif). L’histoire est pittoresque et parfois rigolote (quand le chat fait faire une dictée au rabin, par exemple. Il lui lit les fables de la Fontaine et lui demande s’il veut une fable avec que des animaux cashers). C’est plein de charme aussi, et pacifique, quand le rabin rencontre son copain qui est un cheik musulman et qu’ils font ensemble une partie de leurs rites religieux, tellement ils sont similaires. Ils dansent et jouent de la musique. Donc, si vous n’aviez pas lu le premier, précipitez vous pour lire le 1 ET le 2.

Le Docteur G de Philippe Geluck
Geluck est le dangereux maniaque qui dessine « Le chat ».
Chez Drucker (que je ne regarde pas), il répond aux questions (médicales) que personne ne se pose. Par exemple :

Cher Docteur G
Est-il vrai que l’on peut attraper le sida en s’asseyant sur la lunette des toilettes ?

– c’est tout à fait vrai, à condition que l’ancien occupant y soit toujours assis.

Bref, j’ai rigolé toute seule dans le métro.
C’est assaisonné d’un humour desprogiens et de quelques gravures médicales anciennes détournée (comme il fait dans « Le chat ») complètement stupides. N’hésitez pas : liser le Docteur G

Les synthérétiques de Pat Cadigan
Toujours à la recherche de roman cyberpunk (c’est pour ma recherche, hein), j’ai entendu parlé de celui-là qui serait du cyberpunk écrit par une femme ! C’est suffisamment rare pour que j’aille voir. Alors c’est un roman plein de très bonnes idées, si je jouais encore à Cyberpunk. Un univers où les médias ont pris une très grande place. On s’abonne à certaines « liste » de news et on reçoit les nouvelles triées. Certaines sont tellement spécialisées, comme les news financières, qu’elles ont été optimisées pour les lecteurs spécialistes. Elles deviennent illisibles pour un néophyte, aussi opaques que le code d’un programme pour un non informaticien. Donc seuls les économistes peuvent savoir ce qui se passent dans le monde de l’économie. Les films avec des vrais acteurs sont rares. Hollywood est plein de petits acteurs qui cachetonnent en se faisant numériser et espérer ainsi percer. Et puis, il y a les cramés, qui passent tellement de temps sur vidéo qu’ils ne la différencient plus de la vie. Et les implants. Pour guérir de maladie mentale, on a des implants qui stimulent directement le cerveau. Bien sûr, il y a des cliniques piratent qui vous montent des implants sans avis médicale. Il y en a un spécial pour les dépressifs suicidaires chroniques : un implant qui vous passe en électrocephalogramme plat. Ensuite, il vous envoie une décharge d’adrénaline pour faire repartir la machine. La période d’euphorie qui suit la réssurection soigne temporairement les dépressifs. Petit inconvénient : on devient accroc à la mort, jusqu’à ce qu’une ultime décharge vous tue pour de bon. Bref, c’est plein de bonnes idées. Mais l’histoire est compliquée et n’avance pas. J’ai craqué à la moitié du bouquin alors qu’on commencait àvoir où ca allait. C’est dommage, parce que donc, c’est plein d’idée et des bonnes. Mais ca n’accroche pas.

The Monthy Python à Paris avec une troupe française
au petit théâtre de Paris, jusqu’au 28 janvier, dépéchez vous 25 sketchs pythoniens et 7 chansons en francais par une troupe rigolote qui donne de ses personnes ! C’est vraiment très drôle, on a ri toute la soirée et ca fait plaisir des fois. Ils sont très fort tous les 5 et ont bien gardé l’esprit Python, avec une bonne traduction et un bon rythme. Albatros !

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