X-men 2
Kaena
Le journal de Briget Jones avec Renée Zegweiller et Hugh Grant
X-men 2
Après la déception de Matrix, c’est un plaisir de voir X-men 2. On commence sur une excellente prestation de Diablo (BANFF). Ensuite, on découvre que quelqu’un veut atiser la guerre entre les mutants et les humains et que ça aurait rapport avec le passé de Wolverine. Les nouveaux mutants qu’on rencontre sont bien utilisés, Pyro, Iceberg… et les anciens aussi (Mystic, toujours aussi forte, Cyclope, Tornade, Malicia et bien sûr, Wolverine !) Quant à Jean Gray… en pleine forme, on va dire, à point pour X-men 3 dans le rôle de Phénix. Le pauvre professeur Procyon.. euh non, Charles Xavier, se fait un peu balader et utiliser. Et Magnéto revient en selle.
Bref, X-men 2 permet de passer un bon moment.
Kaena
film d’animation français dans de genre : Final fantasy
Il y a très longtemps, un vaisseau spatial d’une race très puissante s’est écrasée sur une planète. Il n’y eut qu’un seul survivant. L’IA du coeur du vaisseau, pour se protéger, a généré un arbre giganteste, Axis, qui constitue tout l’univers d’une tribu d’humains dont fait parti Kaena. Cette tribu passe ses journées à ramasser de la sève de l’arbre pour l’offrir aux Dieux. Mais Kaena en a ras-le-bol de cette perspective étriquée. Elle a bien envie d’aller voir à quoi ressemble le bord du monde.
Kaena est joli, moins « réaliste » que Final Fantasy (mais ce n’est pas nécessairement le but). Le problème, c’est que sa synthèse fait un peu « puérile ». On joue avec son modeleur, et on se laisse fasciner par ses propres images et on oublie qu’on fait un film, pas une démo pour Imagina. Donc, oui, c’est joli, mais ca en fait un peu trop en un peu trop long.
De même, le scénario est convenu et les personnages (à part celui de Kaena) ont un sale gout de déjà vu. Quant à la bestiole supposée comique, elle ressemble trop à C3PO (en terme de caractère) et ca ne me fait pas rire.
L’idée principale de Kaena, cet arbre gigantesque appelé Axis débouche sur une idée qui m’a l’air tout droit piqué au vieux livre de SF « Le monde vert » qui doit être de Aldiss, à moins que je me trompe. Les animaux à grandes dents qui vivent là semblent aussi tirer de ce livre. Quoiqu’il en soit, si le générique signale que Bordage et Jodorovski ont participé, Aldiss n’y apparait pas et j’ai pas l’impression que ce soit un hasard, cette similitude.
Bon, finalement, est-ce que je vous conseille d’aller voir Kaena ? Ben, j’en sais trop rien. C’est pas désagréable, c’est un peu long, mais ce n’est pas indispensable.
Le journal de Briget Jones avec Renée Zegweiller et Hugh Grant
J’avais dit beaucoup de mal du livre, voyons un peu le film.
Ma foi, sans être génial, il est pas si mal. Briget a 32 ans, est célibataire, fume, boit quand elle déprime et se trouve trop grosse. Et Renée Zegweiller joue le jeu. Au lieu de vous montrer une fille filiforme qui passe son temps à se trouver grosse, on a une fille un tout petit peu ronde. ben, ca donne un côté plus vrai au perso.
Ensuite, ce film développe un côté « autodérision » que je trouve plus fin que dans le livre. Briget est une catastrophe ambulante. Dès qu’il s’agit de parler en public, ca donne des résultats désastreux, tellement elle est peu sûre d’elle. On voit aussi très bien le harcèlement continu auquel les célibataires sont soumis par leur entourage : alors ? comment vont les amouuuurs ? lui demande-t-on sans arrêt.
Les seconds rôles s’en tirent bien aussi : Hugh Grant en salaud charmeur (donc charmeur, mais sans en faire trop, faut quand même qu’il soit antipathique). Sa mère givrée, mais pas trop, son père à la masse et Mark Darcy, son futur petit ami (mouais, je spoile, mais bon, on s’en doute assez vite) presque aussi catastrophique qu’elle.
Donc Briget Jones est un film peut être un peu long, qui pourrait assez bien se regarder en repassant et qui est surtout porté par l’interprétation de Renée Zegweiler, qui y met du sien pour faire une Briget paumée, un peu fofolle, pas sûr d’elle mais quand même, gonflée et attachante.