Event Horizon film de Science-fiction semi-horreur
C’EST POUR UN GARCON OU POUR UNE FILLE ? – LA DICTATURE DU GENRE de Georges-Claude Guilbert
Event Horizon film de Science-fiction semi-horreur
L’Event Horizon, vaisseau spatial, disparaît avec tout son équipage au large de Saturne… Il réapparait 75 ans plus tard, vide. Que s’est-il passé ? Un vaisseau de sauvetage est envoyé.
Ce film a un petit quelque chose d’Alien et aussi d’Hellreiser.
Un mystère qui flirt avec le gore et le fantastique avec une louche de SCIENCE-FICTION plus vite que la lumière.
Pas un excellent film, mais pas mal quand même.
Livre : C’EST POUR UN GARCON OU POUR UNE FILLE ? – LA DICTATURE DU GENRE de Georges-Claude Guilbert
« Nous naissons nus, tout le reste n’est que travestissement » RuPaul
Un petit livre qui prétend expliquer le fonctionnement la dictature du genre en quelques pages.
Il se place dans une perspective constructiviste et affirme fortement sa filliation avec Judith Butler :
Le genre est une construction sociale. Il faut distinguer sexe biologique, genre (les attributions sociales selon le sexe biologique) et orientation sexuelle. Il va balayer les principes du constructivisme (face à l’essentialiste qui dit que les hommes et les femmes ont des comportements dictés par le sexe biologique auquel ils ne peuvent déroger, allant de la lecture des cartes routières pour les hommes au pliage des piles de linge pour les femmes). Ensuite, il parle littérature, musique, linguisitique, queer theory, homosexualité, Foucault, mythes… On se demande comment va tout tenir en une centaine de pages (et encore).
Un des avantages premier de ce livre, c’est donc qu’il est bref et pas trop compliqué. Un des inconvénients, c’est qu’il dit quand même quelques aneries et distribue des bons points (il cite 4 ou 5 chercheuses françaises sur le genre et semble dire qu’en France, il n’y a personne d’autre). Il dit du bien d’Elisabeth Badinter, encore qu’il ne la trouve pas assez radicale (!) mais s’accorde avec elle sur le fait qu’il n’y presque plus de féministes en France (sauf eux deux, je pense, et encore, il n’y a peut être que lui, comme vrai féministe), se lance dans une masturbation linguistique d’arrière garde sur comment traduire « gender » et « gendered » (qui se traduisent par « genre » et « genré », s’il fréquentait plus de chercheuses françaises, il saurait !).
Finalement, c’est sur l’homosexualité qu’il est le plus intéressant, quand il explique comment l’homosexualité est une construction sociale comme le genre.
Visiblement, c’est le sujet qu’il connaît le mieux : il aurait du davantage l’approfondir, au lieu de vouloir nous prouver à longueur de pages qu’il est un vrai féministe. On lui reconnaîtra une bonne connaissance des Queer theory et une certaine compétence à les vulgariser, ce qui est loin de tomber sous le sens.
Bref, comme vulgarisation sur le genre, pour quelques exemples parlant :
c’est pas mal. Mais si on connaît un peu le sujet et qu’on est un peu…
Rigoureuse ? Ben, c’est très énervant.
Et pour finir :
Lunch time…
1 réponse à kro