Kro

J’ai eu des commentaires sur les fêtes de fin d’année (comme quoi, il y a décidement beaucoup de victimes). Des avis autorisés me signalent que l’escalade risque de ne pas suffire et conseille par exemple le club informatique. Je viens de comprendre pourquoi les parents transforment leur enfant en geek !


Le jour d’après, film catastrophe par Roland Emmerich

Le mystère de la chambre jaune


Le jour d’après, film catastrophe par Roland Emmerich

[les images de cette Kro ont été extraites du site d’imdb, qui protège la copie de ses images. Cela n’en est que plus jouissif que d’aller leur repiquer le lien vers l’image directement dans le source, je vous conseille]

Roland Emmerich est ce gentil garçon dopé à la bannière étoilée à qui nous devons cette pure merveille scénaristique appelée « Independence day ». Pour The day after tomorrow, on craignait un film où le président des Etats-Unis arrête une tornade par la seule force de sa volonté et réchauffe à lui tout seul la banquise au briquet.

Eh bien pas du tout, enfin, disons, pas beaucoup.

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Le héros est un brillant scientifique, un paléoclimatologue, pas du tout rat de bibliothèque pour autant, le genre plutôt à se balader au pôle nord et à sauter à pieds joints au-dessus des crevasses. Cet Indiana Jones du climat (une belle gueule bien symétrique, on peut me le mettre dans une douzaine de film avant que je ne réagisse) prévient le gouvernement des Etats-Unis que s’ils continuent à polluer comme ça, on court à la catastrophe. Evidement, le vice-président s’en tape comme de son dernier accord de Tokyo.

Or, voilà que ça se produit: une tornade géante se déclenche, la mer monte, Los Angeles descend, bref, c’est l’hallali (oulala).

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Pendant ce temps, son fils s’inscrit dans les marathons du savoir, une compétition de premiers de classe, par amour pour une fille, ce qui prouve bien que les nerds ont aussi une libido. Fiston (qui dans un autre film, jouait le rôle de Donnie Darko, comme quoi, il a bien une tête de nerd) se retrouve coincé à New York en plein blizzard cataclysmique (vous avez dit blizzard ? oups, pardon, je reprends). N’écoutant que son courage, papa qui avait été infoutu jusque là de s’investir dans l’éducation de junior prend ses raquettes depuis Philadelphie et part à son secours.

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Que tirer de ce film ? Eh bien que c’est pas mal, faut le dire. On n’évite pas le pathos gnian gnian gratuit, quand on découvre par exemple que la mère de junior est médecin pour les enfants cancéreux. Mais à côté, on a quand même une ironie inattendue et plutôt réussie, avec les américains qui franchissent en masse et illégalement la frontière mexicaine et les mexicains qui ferment la frontière. Le scénar est un peu tarte, faut pas rêver, mais évite le ridicule d’Independance day. Il se permet même des traces d’humour qui passent bien, autant dire qu’on en espérait pas tant. De plus, on vous montre force cartes météo pour avoir l’air crédible, Laurent Broomhead peut aller se rhabiller. La morale change un peu aussi : ce ne se plus les héros musclés qui s’en sortent, pas plus que les soldats courageux, mais les scientifiques et les nerds, qui, grâce à leur connaissance, savent lutter (avec des mouffes) contrent le froid, adversaire qu’il est difficile de prendre à mains nues, il est vrai.

Quant aux effets spéciaux: très réussis, comme on s’y attendait, une bonne tranche de NY stomping comme on les aime à grand coup de raz de marée, du gel, des tornades, de la grêle, du vent, des mètres de neige… d’ailleurs, je vais aller mettre un pull.

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Bref, pour un film d’Emmerich, c’est inespéré, pour un film tout court, c’est pas mal.

Le mystère de la chambre jaune
d’après Gaston Leroux, film de Bruno Podalydès, avec Denis Podalydès, Claude Rich, Sabine Azéma, Michael Lonsdale, et Pierre Arditi

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Gaston Leroux écrivait des feuilletons dans les journaux au début du siècle. Les aventures de Joseph Roulletabille sont tournées avec ce même charme désuet d’une « Belle époque » idéalisée.
C’est un beau mystère, bien abracadabrant, comme on les aimait à l’époque : qui a tenté de tuer Mademoiselle Stangerson, dans la chambre jaune, alors qu’elle était fermée de l’interieur et que personne n’en est sorti ?
Le film est plein d’humour, les comédiens sont parfaits, l’histoire est donc alambiqué à souhait… et pourtant, y’a un truc qui ne m’a pas accroché.
Peut être ce genre de polar vieillot. Bref, j’ai regardé jusqu’au bout, mais en dillétante.

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