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Mark Haden · The Curious Incident of the Dog in the Nighttime

Tue-Loup en concert avec en première partie : Atropa

Peter Pan sur glace

Mark Haden · The Curious Incident of the Dog in the Nighttime
ou en français : le bizarre incident du chien pendant la nuit

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Le héro / narrateur de ce livre, Christopher, est un gamin de 15 ans, qui souffre d’un forme d’autisme appelé syndrome d’Asperger.
Ce trouble se caractérise par une altération sévère et prolongée de l’interaction sociale et le développement de modes de comportements, d’activités et d’intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés. Il n’y a ni retard du développement du langage, ni perte significative des compétences développementales.
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En gros, il est incapable de comprendre le langage paraverbal, de comprendre les rites des interactions sociales et toutes les règles non écrites qui font qu’on peut vivre avec les autres.

Dans le monde de Christopher, la seule chose qui existe, c’est la logique. Une logique parfois un peu curieuse. Par exemple, 5 voitures rouges qui se suivent, c’est une super bonne journée, où il se passe des choses super bien. Alors que 3 ou 4 voitures jaunes qui se suivent, c’est une journée très mauvaise, où il ne mangera pas et ne parlera à personne.
Après tout, comme il en fait la remarque, il y a de nombreuses personne qui, voyant un beau soleil le matin, sont de bonne humeur, alors qu’un temps gris les fera grogner, et ce, même s’ils travaillent à l’intérieur. Alors, comme il est important que le monde soit ordonné, les bonnes journées sont indiquées par les voitures rouges et les mauvaises par les voitures jaunes.
De toute manière, le jaune est une mauvaise couleur. Christopher ne mange jamais les aliments jaunes ou marrons.

Tous les jours, il se rend dans une école spécialisée où on lui apprend à gérer les relations sociales. Et tous les jours, il fait des maths, parce qu’il aime ça et qu’il est très fort.
Et voilà qu’un soir, en rentrant chez lui, il trouve un chien mort, avec une fourche de jardin plantée en travers du corps. Comme il aimait bien ce chien, il décide de devenir détective, comme Sherlock Holmes et de trouver le coupable.

C’est un roman curieux, puisqu’il est écrit par ce jeune autiste. C’est curieux, drole parfois, avec du suspens, facile à lire en anglais, par ailleurs. Je vous en conseille la lecture.

Tue-Loup en concert avec en première partie : Atropa

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Commençons par Atropa.
Atropa n’est pas un groupe de filles, comme elles le précisent elles-mêmes, il y a aussi de vrais garçons, à la batterie, à la lumière et à la régie.
Pour le reste, ce sont trois violonistes, dont une chanteuse.
Elles font toute sorte de chose avec leur violon, du rock, du reggae, et de la chanson.
Elles sont sexy, elles sont drôles et elles sont douées. Malheureusement, je n’ai rien trouvé sur elles sur le net, ce qui est bien dommage, je me serais bien laissée aller à acheter leur album.

Ensuite Tue-Loup.
Entendons-nous : je suis très très fan et même si leur dernier album m’a déçu, j’étais absolument ravie de les entendre en concert.

En concert, donc, ils ont plutôt la pêche, ce qui surprend, étant donné leur chanson plutôt calme voire mélancolique d’ordinaire.
Des chansons telles que « Le martin pêcheur » ou « Merlin » sont même franchement efficaces.
Bien sûr, ils ont joué essentiellement leur dernier album, c’est le jeu, mais je reconnais qu’il rend plutôt bien en concert. J’ai apprécié le Martin pêcheur, les encoches, etc.

Parmi les « anciennes chansons », les choix sont discutables, Merlin, Toro, Maloya, mais aussi Morphée, ou Gorki qui ne sont pas vraiment des réussites.

Mais ce qui est surtout décevant, c’est leur attitude sur scène. Xavier Plumat ne parle pas à son public, ça, ce n’est pas très grave. Mais surtout, ils ont l’air de se prendre très très au sérieux. Il est agréable d’assister à des concerts où les groupes ont l’air de s’amuser. Mais là, ce n’est pas le cas. Je ne veux pas dire qu’ils s’emmerdent, juste qu’ils ont l’air terriblement conscient de faire quelque chose d’important. Et ce n’est pas très agréable.

Surtout qu’il n’y a pas de quoi : le batteur a raté une reprise, le chanteur oublie 3 vers de Maloya et le jeu de lumière est très approximatif. Tout cela pourrait passer avec humour, mais l’humour n’est pas le thème du concert.

Alors, certes, ils jouent bien mais la première partie était plus sympa, et c’est bien dommage.
Bref, comme je suis une vraie fan, j’ai apprécié le concert, surtout parce que je ne les avais jamais vu. Maintenant, s’il s’agit d’aller les revoir… j’attendrais qu’ils sortent un album que j’aime vraiment.

Peter Pan sur glace

Nous avons eu 3 invitations pour aller voir Peter Pan sur glace à Bercy. Leirnette a adoré, c’est l’essentiel. Mais si vous voulez notre avis : AU SECOURS. Bon, les décors ne sont pas si mal, mais ce qui est le plus raté, c’est la narration. Les personnages parlent en playback et la bande son est un enregistrement qui tente d’être interactif avec le jeune public. Non seulement ça a l’air forcé, mais en plus, ce sont des voix d’adultes qui singent des voix d’enfants. Et le texte est vraiment affligeant. Les musiques sont un patchwork musical plus ou moins adapté : une chanson de l’étrange noël de Mr. Jack, la BO de Pirates des Caraïbes… une chanson de crooner américain et un certain nombre de choses oubliables. Quant au patinage, il n’est pas spécialement spectaculaire, et même assez banal. Le seul truc un peu imaginatif, c’est que Peter Pan vole accroché à un trapèze. Alors, il n’y a pas moyen d’oublier la musique et surtout les paroles en regardant les évolutions des patineurs…

Bref, l’inconvénient de ce genre de spectacle, c’est que les enfants ne peuvent pas y aller seul.

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