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Le combat ordinaire III : « ce qui est précieux » de Manu Larcenet

Mars la verte de Kim Stanley Robinson

Battlestar Galactica Saison II

Le combat ordinaire III : « ce qui est précieux » de Manu Larcenet

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Le combat ordinaire, c’est l’histoire de Marco, qui est un photographe angoissé vivant à la campagne avec une jolie vétérinaire. Le Tome II va être celui du deuil de son père. Forcément, en démarrant sur ce thème, ça nous fait un album moins gai que les autres, presque jamais drôle, d’ailleurs, ce qui est quand même un peu dommage. Peut-être même un peu trop sérieux parfois, ou bavard, mais finalement, il s’en sort bien quand même car il arrive à faire des jolis phrases (dont on sent qu’il est content, mais il a pas tort).

Bref, c’est un fort joli album, l’avant dernier d’une série qui s’annonce vraiment très chouette..

Si vous achetez le collector, vous aurez avec le DVD du retour à la terre, le making of de la BD, en somme.
C’est une bonne idée. On voit le reportage photo qui a servi de support à la BD. Et c’est un bien joli coin, du côté de Poitiers, en pleine nature.
Il y a plein d’éléments intéressants dans ce DVD. On voit comment la BD se construit, l’histoire, les décors, la réalisation des cases…
Je reste émerveillée par la manière avec laquelle, en 3 coups de crayons, il donne une expression à ses 2 personnages composés de quelques traits seulement. On voit aussi la technique avec laquelle il réalise les ombres. On apprend enfin les liens autobiographiques qu’il entretient avec Marco.
Et puis, quand le voit faire le con un peu sans arrêt dans le bétisier, on se dit que Manu Larcenet est un angoissé sympa et incroyablement travailleur. Quand on voit le temps qu’il passe à fignoler une case qu’il considère lui-même comme anecdotique, on imagine le temps qui passe sur une case importante.

Mars la verte de Kim Stanley Robinson

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Je continue la série Mars avec ce tome II. Et si j’ai trouvé qu’il y avait des passages longs dans le 1er, le 2e est pire. Le premier se termine très fort ce qui donne envie de poursuivre. Mais le 2e est bien bavard, avec quelques scènes qui accrochent mais pas vraiment d’effets frappants. Comme prévue, la terraformation de mars avance, des plantes poussent sur Mars, une atmosphère respirable devient possible. Ce sera pour le tome 3… que je finirai par lire pour connaître la fin de l’histoire, tout de même. Mais j’espère qu’il va retrouver du souffle… (en même temps, comme il a la même taille que les autres, j’ai des doutes)

Battlestar Galactica Saison II

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La saison démarre vraiment très fort, et on retient son souffle jusqu’au milieu. Ce qui est quand même une performance.
Ensuite, on a quelques épisodes avec rien dedans, des mini histoires auxquelles on accroche pas, parfois même franchement ridicule. Ensuite, en s’approchant dans la fin, les affaires reprennent. La fin de saison a une bonne tête d’être ratée.
Elle ne sert en fait qu’à mettre en place la saison III en réinstallant une nouvelle situation.
On reste un peu sur sa fin, sur le grand plan des Cylons. Trop de choses restent dans l’ombre et on se demande finalement si elles seront expliquées ou si elles disparaîtront derrière un écran de fumée, ce qui serait vraiment décevant.
Finalement, j’espère que la 3e saison ne sera pas là pour tirer en longueur mais apportera des vrais éléments… ou sera la dernière.

J’ajouterai juste une remarque, en forme de spoil, à propos des personnages.
Côté personnage humain, on peut être contente du résultat : on en a de toute sorte, des pilotes courageux, de vraies filles qui en ont et qui fument le cigare, des braves gars, des méchants et des méchantes… Bon, j’ai envie de dire que Adama et la Présidente reforme un très joli couple parentale pour veiller sur la flotte, le « père » militaire et guerrier qui se bat à l’extérieur, la « mère », ancienne éducatrice, qui gère l’intérieur.
Mais passons, péché véniel, on va dire.
Vous savez sûrement, je me suis beaucoup intéressée au sexe des cyborgs. Et là, c’est comme si la volonté des scénaristes de casser les stéréotypes s’arrêtent quand on arrive aux créatures artificielles : côté masculin, nous avons des cyborgs « sans rien de particulier ». Quand on crée des cyborgs féminins, elles doivent avoir quelque chose en plus que les modèles masculins pour justifier qu’elles soient féminines, justement. Nous avons donc 2 modèles : la maman et la putain.
Un troisième modèle apparaît brièvement à la fin de la saison. Mais pour l’instant, il n’est pas exploité. Si vous voulez mon avis, c’est fascinant.

Bref, et pour finir :

Pour commémorer Chernobyl, un texte en anglais qui fait peur :

(et n’oublions pas qu’il n’y a pas loin d’un cher nobel à chernobyl… c’est pas de moi, je vous laisse retrouver…)

et une photo qui m’a fait rire, trouvé sur une étiquette de vêtement :

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