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Lost, la première saison

Queer Zones 2, Sexpolitiques de Marie-Hélène Bourcier

Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé

Broderies de Marjane Satrapi

Un mot tout d’abord sur mes derniers achats d’engins de chantier :

Voici les deux nouveaux de la collection :

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Et une photo, pour le plaisir…
Je ne sais pas ce que fait cette machine, mais je pense qu’elle le fait bien.

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Lost, la première saison

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Un avion s’écrase sur une île déserte. Il y a 43 survivants, qui se demandent un peu comment ils ont fait pour s’en sortir, quand l’avion s’est coupé en deux. Un homme, Jack, médecin, devient un peu le chef du groupe. Rapidement, on s’aperçoit que toute les personnes ici ont de drôles d’histoires et beaucoup de secrets. Les épisodes nous racontent leur vie par flash back, une personne par épisode. Il y a donc Kate, une fugitive qui était à bord avec des menottes, Sawyer, un escroc provocateur à belle gueule, Sayid, un ancien de la guerre du golfe, côté Irak (ça, c’est la bonne idée, quand même), Hurley, un gros gars gentil, deux coréens qui parlent pas un mot d’anglais, Locke qui sait chasser, pêcher et vivre dans la jungle, Claire, enceinte de 8 mois… etc. Bref, suffisamment de monde pour pouvoir faire avancer l’histoire très très lentement.
L’île est bizarre, dans les premiers jours, ils tuent un ours blanc… sur une île tropicale ? Il y a aussi une sorte de monstre énorme qu’on ne voit pas mais qui arrache les arbres… Dans la jungle, on entend des murmures…

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site original

Un des reproches majeurs qu’on peut faire à Lost, c’est la façon de manier les symboles. Parcours initiatique, se faufiler dans une caverne et sortir au grand jour pour signifier une renaissance, perdre son alliance au moment où son époux a des problèmes, bref, le scénario n’y va pas de main morte avec ses panneaux : attention, ici, il y a un SYMBOLE. Par ailleurs, l’histoire avance très lentement : Lost est un filon qui marche… on va en faire au moins 3 saisons. Je connais des gens qui ont décroché à cause de ça, mais personnellement, ça ne me gène pas. Le scénario avance quand même à petit pas et on peut s’intéresser aux péripéties de nos « disparus » et en particulier à leur vie d’avant.

Attention : spoil sur les personnages :
Lost à la mode Southpark

Livres :
Queer Zones 2, Sexpolitiques de Marie-Hélène Bourcier

Paris, La Fabrique, 2005

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Je me suis mise à la théorie queer, c’est-à-dire, merci Wikipédia :
« Considérant le genre comme un construit et non comme un fait naturel, la théorie queer est avant tout une possibilité de repenser les identités en dehors des cadres normatifs d’une société envisageant la sexuation comme constitutive d’un clivage binaire entre les humains, ce clivage étant basé sur l’idée de la complémentarité dans la différence et censé s’actualiser principalement par le couple hétérosexuel. »

C’est pas très simple, je vous l’accorde. Et de manière générale, les auteurs queer n’écrivent pas de manière simple. C’est pour ça que je n’ai jamais eu le courage de lire Judith Butler, même en français. L’avantage de ce livre, c’est qu’à défaut d’être simple, il est lisible.
Il est composé en gros de 3 parties :
– le néocolonialisme français
– la performance du genre et le queer
– les sexualités LGBT (Lesbienne, gay, bi, trans)

La première partie a un côté énervé qui est vite pénible, un peu du genre : je suis la seule à être dans le vrai et tous les autres sont contre moi.
Néanmoins, en tapant partout et tirant sur tout, ce livre ouvre des portes intéressantes, permet de voir des choses sous un autre angle.
Certains chapitres (en particulier sur le queer) sont absolument fascinants.

Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé

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Les Scorta habitent dans les Pouilles, une région pauvre et sèche du sud de l’Italie. Les Scorta sont les descendants d’un vaurien, un hors la loi, ils sont nés d’un viol et d’une méprise. Ils sont pauvres, un peu fou, ils triment pour sortir de la misère, tous ensembles solidaires malgré la malédiction de leur famille.
C’est l’histoire de la famille, raconté par Carmella, la dernière qui a connu l’ancêtre, et qui veut transmettre un secret avant de mourir à sa petite fille, avec la fierté d’être une Scorta.
C’est un roman curieux, plein de soleil, de souffrance, de misère et aussi de joie, un roman bien écrit (peut-être que les dialogues le sont trop bien pour être complètement crédibles), qui se lit facilement et en même temps, dont on a très envie de savoir la fin.

Broderies de Marjane Satrapi

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Marjane Satrapi continue avec ses souvenirs d’enfance. Après les grands repas de famille, les hommes vont faire la sieste et les femmes débarrassent. Puis, elles se réunissent pour se ventiler le cœur, comme dit la grand-mère de Marjane, c’est-à-dire pour parler de leur histoire avec les hommes… Les broderies, ce sont ces travaux d’aiguille nécessaire pour rendre aux femmes iraniennes leur virginité pour un mariage traditionnel.
Si les histoires ne sont pas très marrantes en soi, l’ensemble est drôle, le graphisme est toujours aussi sympa. On peut y constater que malgré l’oppression que subissent les femmes, elles ont tout de même des ressources et elles ne perdent pas leur humour. En particulier, à la toute dernière page, la phrase de conclusion revient au grand-père de Marjane, à peine réveillé de sa sieste. Elle m’a fait bien rire, je vous laisse la découvrir.

Pour finir, des sites :

Je vous conseille un accessoire essentiel pour les ipods (dommage qu’on ne les trouve pas en France) :

Un site avec des statues étonnantes un peu partout dans le monde.

Vous aimez les clips des années 80 ?
Vous vous souvenez de « C’est la ouate » ? ou « Etienne » ? ou (plus bizarre), Annihilator, Savatage, FGTH, Eraser, etc ?
Ce site est pour vous (malgré son titre).

et enfin, un jeu pour s’exercer avec sa souris à être patient.

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