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Comment élever un ado d’appartement ? d’Anne de Rancourt

Cats II de HYUNJUNG Kang

300 d’après un roman graphique de Frank Miller, mise en scène par Zack Snyder

Daybreak, série de créée par Rob Bowman et Paul Zbyszewski

Les 4 fantastiques et le surfer d’argent film de Tim Story

Comment élever un ado d’appartement ? d’Anne de Rancourt

Les ados mâles et femelles apparaissent spontanément en lieu et place de ces charmants êtres appelés enfants.
Face à la transformation, en tant que parent, il faut se tenir prêt.
Par exemple, quelques notions de vocabulaire de base sont indispensables :

« Eh, man, ma rem è veut pas que j’sorte ce soir. Ça me vénère trop.
-Yo, bâtard. Dicave, ta rem, elle est relou. »

Le texte est émaillé également que quelques aphorismes bien placés, qui nous prouve que le problème ado est vaste. Par exemple :
« Si le fils d’Abraham avait été un adolescent, on n’aurait pas parlé de sacrifice. »

Par ailleurs, ce livre vous fournit des conseils indispensables en matière de territoire, de nourriture, de socialisation.
Par exemple : « L’ado est par définition en pleine croissance. Du fait même, les activités ménagères, le maniement des produits lessiviels de tous ordres, la manipulation du chiffon à poussière ou de l’aspirateur sont éminemment dangereux, voire toxiques pour lui. Toutes contraintes l’obligeant en l’obligeant à quitter le canapé du salon et en conséquence à lâcher la télécommande du téléviseur est à proscrire, notamment les courses, même s’il consomme 19 fois plus de nourriture que vous. »

Bref, un livre qui a fini par me convaincre qu’il faut que je m’achète un grand congélateur avant que Leirnette ne soit ado. Mais qui prouve aussi qu’on peut survivre à l’adolescence de ses enfants et même en tirer un bénéfice, la preuve, l’auteure de ce livre a élevé 3 ados mâles. A la question : si c’était à refaire, elle répond sans hésiter : « Bien sûr, si c’était à refaire, j’écrirais ce livre »

Cats II de HYUNJUNG Kang

C’est un Manhwa, c’est-à-dire un manga coréen. Il raconte avec humour les aventures d’un dessinateur de Manhwa et de son chat.

Ce 2e tome est encore plus drôle que le premier, avec des parodies de la petite fille aux allumettes ou de Frankenstein. Le dessin est entre la caricature et le dessin réaliste, les positions du chat sont très bien étudiées. Je conseille particulièrement la dernière histoire : dans un duel de type « Pokemon », le maître du chat va montrer la supériorité incontestée de son animal sur un énorme dogue.

300 d’après un roman graphique de Frank Miller, mise en scène par Zack Snyder

Ce film raconte de manière chorégraphiée une version bodybuildé de la bataille des Thermopyles entre Sparte (les chippendales hargneux à grosses népées) et la Perse (les espèces de semi-orcs gothiques collectionneurs de cadavres).

Scénaristiquement, vous en vous doutez, ce film ne vaut pas un caramel. Son intérêt unique consiste en la manière donc les images sont retravaillées, passées à un noir et blanc recolorisé, permettant à nos vaillants combattants de faire saillir le muscle sur fond de ciel orageux ou mer démontée, la cape rouge flottant au vent.

L’effet est réussi, de sorte qu’on obtient des scènes vraiment étonnantes. Mais on ne tient pas le film avec ça. Normalement, il faudrait des scènes de combat aussi, pour faire bonne mesure. Et il y en a assez peu. C’est pas faute de gueuler « Sparta » d’un bout à l’autre du film, si on a beaucoup d’excitation guerrière, on a peu de baston. Les longueurs de philosophie et de politique spartiates sont plus risibles qu’autre chose et la débauche de mollets et de pectoraux ne suffiront pas à sauver le film.

Bref, même quand on est client de films bourrins esthétisant, 300 ennuie profondément.

Daybreak, série de créée par Rob Bowman et Paul Zbyszewski

L’inspecteur Brett Hopper est accusé du meurtre d’un procureur. On trouve l’arme du crime chez lui, la veuve l’identifie, il est proprement arrêté puis jeté en prison. En pleine nuit, on le sort de sa cellule pour l’emmener dans une carrière. Là, on lui montre une vidéo avec le meurtre de sa nana, et une autre avec sa sœur et ses neveux sur le chemin de l’école. S’il ne veut pas que le reste de sa famille y passe, il devra avouer le meurtre. Encore traumatisé par ce qu’il a vu, il reçoit alors une injection qui l’endort.

Quand il se réveille, il est dans son lit, à côté de sa nana. Il se rend compte qu’il revit la même journée tous les jours. Il va alors se démener pour arranger les choses. Il se rend compte que de jour en jour que sa journée change, à mesure qu’il parvient à démêler l’enquête.

Daybreak est une série qui n’a pas eu suffisamment de succès pour passer à la télé jusqu’au bout, seuls les 6 premiers épisodes ont été diffusés sur ABC, les 7 autres sont disponibles sur le site de la chaine et permettent de connaître l’histoire dans sa totalité.

Je me demande si la raison de ce manque de d’intérêt des spectateurs est dû au fait que le héros est noir et qu’il couche avec une blanche. Parce que ce détail mis à part, c’est une série qui a du rythme (et même un rythme trépidant) et un scénario compliqué qui reste cohérent et bien construit. Bref, une série d’action qui vaut largement le coup.

Les 4 fantastiques et le surfer d’argent film de Tim Story

Les 4 fantastiiiiiques
Nous protègeux du maaal
Ils prennent tous les ri-is-kes
De la terre aux étoual, a-a-ales…

Oups, pardon. Donc…

Alors que M. Fantastique épouse enfin Miss invisible, le surfer d’argent débarque pour foutre la grouille.

Bon, je l’avoue, je ne me suis pas foulée pour le résumé, mais devant l’inanité du scénario, il n’y a pas de raison que je sois la seule à faire un effort. L’histoire est tellement sans surprise que vous en donnez les éléments, c’est déjà vous spoiler les péripéties. M. Fantastique a le charisme d’une huitre, Ben Grim grogne (en plus, moi qui suis fan de Michael Chiklis, on ne le voit quasiment jamais, puisqu’il est tout le temps transformé en « chose »), Jessica Alba semble être moulée dans le silicone, seul Johnny la torche arrive à avoir un semblant de personnalité.

Finalement, le seul intérêt de ce film, c’est le surfer d’argent : les effets sont cool, Galactus est très bien aussi. Ça a plu à Leirnette : c’est donc un film de super héros pour les moins de 10 ans.