Kro à la vapeur incertaine

Une séance au Hammam

Un lieu incertain de Fred Vargas

Une séance au Hammam

Amel, l’orientale

37, avenue Jean Jaurès – 75019 Paris – Tel : 01 42 06 60 52

Une copine m’a offert pour mon anniversaire une séance de hammam. Je n’avais jamais mis les pieds dans un hammam et je n’étais même pas sûre d’en supporter la chaleur… Mais j’avais envie de tenter.

Après un casting sur Internet, nous sommes allées au Hamam de Amel, l’orientale. Difficile de se faire une idée sans y mettre les pieds, mais le rapport qualité – prix nous semblait sympathique. De plus, c’est un hammam pour femmes. Nous ne nous sommes pas trompées : c’était super.

Voilà comment notre après-midi s’est déroulé.

Tout d’abord, munie de notre seul bas de maillot de bain, nous sommes entrée dans une pièce bien chaude avons pris une douche au savon noir. C’est en fait une sorte de gel sombre translucide. Puis, avec une bouteille d’eau, nous sommes entrées dans la pièce du hammam. C’est un petit hammam : pas de grande piscine comme on voit dans les films. Juste une petite pièce carrelée d’environ 6 m² avec de la vapeur et un robinet au milieu pour avoir de l’eau (tiède) pour se rafraîchir.

Alors, à la question : est-ce chaud ? ben oui. Comment ? Très. Pour autant, supportable en ce qui me concerne. Mais ma copine n’a pas vraiment pu y rester.

Après 10 minutes de cuisson à la vapeur : gommage. Une fille vous décape au gant de loofa. Vivifiant, pas désagréable. Puis, enveloppement au rhassoul, une argile douce et granuleuse parfumée au clou de girofle. Enveloppement, c’est le terme noble pour dire tartinage.

Je n’ai pas été convaincu par le rhassoul. Ca chauffe et ça picote. Mais ça sent bon.

Ensuite, après un rinçage, nous allons nous vautrer dans des coussins rouges pour boire un thé à la menthe avec un petit gâteau oriental. Vautrée dans les coussins, on pourrait s’y endormir.

Puis, massage aux huiles essentielles. Le massage est très agréable, l’huile sent bon et pénètre la peau rapidement : on ne ressort pas toutes visqueuses.

On ressort de là en forme, reposée, en paix avec le monde et avec la peau douce. Le retour en métro est un retour au réel un peu rude.

Deux regrets : avoir enlever mes lunettes sur les conseils impératifs de la patronne. Elle ne se rend pas compte que quand on est très myope, on a besoin d’un guide pour se diriger et que la vapeur du hammam, c’est rien, comme « flou ». J’ai donc à peu près rien vu (j’ai « découvert » le gâteau à côté du verre de thé en prenant l’assiette en main). La prochaine fois, je mettrai des lentilles. Deuxième regret : le hammam est tout petit. La prochaine fois, je testerai bien un grand avec grrrrande piscine.

Mais les nanas sont vraiment très sympas. Première expérience réussie.

Livre :

Un lieu incertain de Fred Vargas

Adamsberg est à Londres avec Danglard pour un colloque interpolice. Bien sûr, il ne connaît pas un traître mot d’anglais, alors, il plane tranquillement toute la journée. Mais lors d’une balade nocturne avec le commissaire Radstock, ils font une macabre découverte : 17 chaussures munies de 17 pieds, disposés devant le cimetière de Highgate. De retour en France, la brigade se retrouve confrontée à un crime particulièrement horrible : un homme a été éparpillé, concassé et disséminé dans son appartement.

De fil en aiguille, Adamsberg va se trouver mêler à une histoire de vampire qui va l’emmener jusqu’en Serbie…

Eh oui, encore un Adamsberg, alors que j’aimerais bien revoir venir les « évangélistes », mais visiblement, c’est bien Adamsberg le héros préféré.

J’avais été peu convaincue par les vents de Neptune (plus convaincue d’ailleurs par le téléfilm avec JL Anglade). J’avais mieux aimé « Dans les bois éternels ». Là, avec celui-là, on retrouve une intrigue très sympa, les personnages qu’on aime bien, on le lit vite et bien. Un regret quand même : j’en ai un peu marre des « sombres secrets » du passé d’Adamsberg qui remonte à la surface. On a eu le coup dans les 2 précédents livres, on recommence avec celui-là… ce pauvre garçon a décidément bien des pierres dans son jardin.

Vargas a toujours un recette très sûre pour raconter ses histoires, on s’attache à tous les membres de la brigade : Danglard qui est peut être amoureux, Estalère et son air toujours ahuri, Noël bourrin mais avec pour une fois de bons mouvements, Froissy qui stocke de la nourriture partout et La Boule, le chat amorphe qui dort sur la photocopieuse…

Vous allez passer un bon moment dans un lieu incertain.

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