Kro du bato : La nourriture

En croisière (en tout cas, à partir du moment où on est capable d’éprouver une sensation de faim et que la nourriture peut rester dans l’estomac), il est important de pouvoir bien se nourrir. Nous avons suivi ce principe à la lettre.

Tout d’abord, l’apéro.

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L’apéro est un moment ludique où les équipiers vont devoir poursuivre les boîtes de terrine de thon, les couteaux, morceaux de pain, tranches d’andouilette de Guéménée et canettes de bière et verres de coca à la course. Pendant ce temps, le skipper met le pilotage automatique et veille mollement le cap en engloutissant des toasts.

Le soir, l’apéro se passe sensiblement de la même manière, mais en plus statique.

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Ce qui permet aussi de faire une cuisine plus élaborée que le midi, comme de la dinde au boursin et aux poires sur son lit de tagliatelles ou une tartiflette de saison.

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On peut également varier l’ordinaire en pêchant (ou jurer qu’on vivra uniquement du produit de sa pêche, mais faut reconnaître que c’est quand même un peu extrémiste).
Quand le bateau avance lentement, on peut laisser traîner une ligne avec quelques hameçons et des leurres et attendre que ça morde. Si le bateau avance trop vite, vous vous doutez bien que ça ne marche pas : le maquereau a envie de manger, mais pas au point de faire la course avec le poisson qui fonce devant lui.

On raconte diverses astuces pour augmenter ses chances d’attraper du poisson : secouer la ligne pour faire vrais poissons qui se sauvent, remonter et lâcher rapidement la ligne pour faire couler les leurres, appeler “petit, petit, petit…”. La meilleure solution restant de toute manière : traverser un banc de maquereaux.

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On obtiendra donc 2 bêtes de la sorte… rapidement transformées par les bons soins de Lotin en sushis.
Certains plaisanciers se sont plaint de n’attraper que des maquereaux et de manquer d’idées pour les préparer, après avoir imaginé toutes les variantes réalisables à bord d’un bateau.
Cette peine nous a été épargnée : la pêche n’a donné qu’une fois.

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