Kro qui lit aussi

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J’ai une toute petite voiture… ugg soldes 2018 J’imagine même que vous n’aviez jamais imaginé qu’une Twingo pouvait être aussi petite.

Et puisqu’on en est à parler voiture, j’ai loué une nouvelle twingo, lors de mon dernier passage à la maison bleue.

Et pour une fois, je ferai une Kro voiture.

Livre :

Zero history de William Gibson

tonbLa nouvelle Twingo

Je l’ai trouvé super. L’idée stupide dans ma voiture, c’est d’avoir décentré le tableau de bord, qui n’est plus derrière le volant, mais au milieu de la planche de bord. Ca a un effet pervers perturbant : j’oublie systématiquement d’allumer mes phares. Puisque de toute façon, il n’y a jamais rien d’allumer dans mon champ de vision, je ne me rend pas compte que le tableau de bord n’est pas allumé parce que j’ai oublié mes phares.

Donc, sur la nouvelle Twingo, le tableau de bord est revenu derrière le volant et comme la hauteur du volant est réglable, ça ne pose pas de problème.

Ensuite, en conduisant, j’ai trouvé la tenue de route un peu curieuse… chaussures puma pas cher il faut dire qu’il y avait un peu de vent. Après cette première journée, ça ne m’a plus frappé. Ensuite, j’ai découvert que la nouvelle twingo est propulsée : le moteur est dans le coffre.

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Première conséquence, le seuil de chargement est plus haut, à 80 centimètres. Le concepteur en dit « c’est un élément de confort car c’est comme un plan de cuisine aménagé. Cela limite les efforts pour porter et c’est un avantage grâce au moteur arrière. » AHAHA. Quand vous avez une valise lourde et que vous mesurez 1,55m, un seuil de chargement plus haut n’est pas un élément de confort. C’est juste plus dur de lever la valise plus haut.

A part ça, des tests parlent de problème d’isolation du moteur qui chaufferait les courses et ferait fondre les surgelés. Après une heure ½ de route, je n’ai rien remarqué. Mais je n’ai pas non plus fait particulièrement attention.

Mettre le moteur à l’arrière lui donne parait-il un excellent rayon de braquage (mais là non plus je n’ai rien remarqué). Ca permet aussi d’en faire une 5 portes puisqu’on gagne de la place dans l’habitacle mais on perd la banquette rétractable complètement à l’arrière.

Bref, je ne suis pas convaincue par ce moteur arrière. Mais à part ça, elle est super à conduire et plutôt jolie.

content-2015-04-17-23-22.jpgZero history de William Gibson

J’ai attendu tellement longtemps avant de lire, et j’ai mis finalement tellement de temps à le lire que depuis, il est traduit en français.

Je suis un grande fan de Gibson depuis Neuromancien.

J’ai adoré quand il écrivait du Cyberpunk et j’adore toujours ses techno-thrillers… sauf peut être ce dernier. Zero history se place dans la lignée de Pattern recognition (génial) et Spook country. Curieusement, j’ai très peu de souvenirs de Spook country (alors que j’ai beaucoup aimé), ce qui est bien dommage, car les héros sont les mêmes. Et si je m’en étais mieux souvenue, j’aurai surement moins pataugé au début. Parce que Gibson a toujours des images et des tournures étranges et quand on lit en anglais, ça désarçonne.

Les 3 romans, qui forment une trilogie, tournent autour d’Hubertus Bigend, homme d’affaire PDG de BlueAnt, agence de publicité / marketing tentaculaire, aux modes de fonctionnement et moyens parfois discutables.

La mode, le « cool », le truc qui fera le buzz le moins prochain, c’est le business de BlueAnt. Par dessus tout, pouvoir anticiper le flux d’information, pronostiquer le prochain mouvement…

Le début du roman est tout à fait étonnant : Gibson arrive à nous passionner en nous lançant à la recherche du designer mystérieux d’une marque de vêtement unisexe aussi recherchée que rare : Gabriel Hounds. Les vêtements Hounds sont parfaits… ils sont sûrement faits au Japon, arrivent parfois sur le marché en sortant d’on ne sait où, apparaisse sur e-bay on ne sait pas comment, sont indémodable, tout en étant actuel.

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Et je me demande bien comment Gibson a fait pour m’intéresser à cet chasse au designer à travers le monde de la mode vintage trop hip, hyper cool ! De même, BlueAnt décide de se lancer dans la fabrication de vêtements militaires (gros marché !). On assiste dans le livre à une conférence sur les différents types d’impression camouflage, et comment ces motifs passent ensuite dans la mode de la rue. Depuis, je regarde ce type de motif différemment.

Ensuite, malheureusement, ça se gâte. chaussures puma Je pense honnêtement que l’anglais m’a freiné, mais tout de même, j’ai fini pas perdre de l’intérêt pour l’histoire.

J’en profite pour vous coller un extrait des propos de Greg Egan, qui est à mon avis un des auteurs de SF les plus créatifs, y compris en terme de rapports sociaux de sexe. Il tacle au passage Gibson, sans le citer.

(Merci à Jean-Loup pour l’avoir fait découvrir l’itw)

« I don’t want to lump all the things that were classified as “cyberpunk” together, because some of them were wonderful, and some of them stank. I think Bruce Sterling and Pat Cadigan wrote a lot of good books in the ’80s, and they’re still writing good books, and I don’t care which ones are or aren’t “cyberpunk”. moncler Doudounes »

Là, on arrive au passage « anti-Gibson »

« Having said that, reading about characters who think they’re hip bores me witless — even if they’re being sent up, though it’s worse if they’re being taken seriously. And maybe it’s not a tragedy that computers have now become ultra-cool in some circles — though it’s pretty funny to someone who’s been programming since 1975 — but I’m far more interested in ridiculing the whole idea of caring about what’s fashionable. Because once you do care, you’re a slave. Achat chaussure Puma A lot of cyberpunk said, in effect: “Computers are interesting because cool, cynical men (or occasionally women) in mirrorshades do dangerous things with them.” If that really is the most interesting thing you can imagine about a computer, you shouldn’t be writing SF. moncler soldes »

Et bien que cela n’ait pas de rapport avec ce qui était dit précédemment (en particulier, Gibson écrit des romans avec des héroïnes qui sont de vrais personnages)

« I don’t know if cyberpunk was worse about women that most other SF, but I doubt it was any better. In general, I don’t think SF has begun to explore the possibilities for trashing gender stereotypes — and ultimately trashing gender itself. A lot of what passes for “SF about gender” just implies that we’re sentenced to repeat the worst mistakes of the past over and over, for the next ten million years. I guess that’s okay if you read it as a cautionary fable, but there ought to be a serious attempt to describe the future as well, and we certainly don’t have that when most of what’s written is either a nightmare of fundamentalist repression of one sex by the other, or predicts a world in which all the men, or all the women, have been removed.

SF ought to be the ideal place to invent new possibilities for human interaction, but there’s a lot of conservatism even in SF. In Distress, the main character falls in love with an asexual person, someone who’s chosen to have no gender at all. One reviewer in an SF magazine fell over laughing at the very idea of this. He literally couldn’t conceive of two people being in love without some form of genital friction. »

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Et oui, c’est très juste : la SF se permet de tout réinventer, de créer des extraterrestres aux formes impossibles, mais pendant bien longtemps, chez beaucoup d’auteurs, elle oublie de reinventer les rapports sociaux de sexes.

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