Le Vexin, pour les ignares en géographie, les provinciaux du sud, les parisiens qui passent jamais le périph et les gens qui, comme moi, l’ont découvert grâce au guide du routard, le vexin, donc, s’étend en gros entre Paris et Rouen. Nous sommes allés y faire un tour.
Au programme : Le musée d’art américain à Giverny avec une expo d’Edward Hopper, Les ruines de Chateau-Gaillard et l’église troglodyte de Haute-Ile.
Le musée d’art américain de Giverny
Giverny, c’est le village de Monet, bien sûr. Mais c’est là aussi que s’est installé ce musée, pour présenter les peintres américains qui ont été inspirés par les impressionnistes français. En ce moment, il y avait l’exposition des tableaux français d’un peintre américain que j’aime beaucoup : Edward Hopper.
C’était aujourd’hui le dernier jour, il pleuvait, David voulait tester son GPS couplé au système de guidage sur son pocket PC… Hop, nous partons.
Hopper est surtout connu pour ce tableau là:
Là, ce n’était pas du tout ce genre de tableau, puisque ce n’était que des extérieurs, peints dans la nature, pendant son année parisienne.
Pour moi, Hopper est celui qui peint « rien de spécial », l’ennui, la routine, le vide.
C’est surtout dans les tableaux qui ne représentent rien de spécial que je l’aime, comme celui-là :
et moins sur celui-ci, encore que sa façon de voir Notre-Dame est un peu curieuse, comme si elle était mal cadrée, choppé depuis la mauvaise rive:
Ce ne sont pas mes tableaux préférés, je préfère ses scènes d’intérieurs, mais j’ai quand même aimé l’expo. Malheureusement, les tableaux de l’expo que j’ai récupéré sur le net ne sont pas ceux que j’ai le plus apprécié.
Les abords du musée et de la maison de Monet sont très jolis. Je dois dire que Giverny fait bien les choses pour se donner un air de « village des impressionnistes », que ce soit le parc Monet, mais aussi les moindres talus, haies, bords de trottoirs, etc.
De là nous nous sommes rendus aux Andalys, pour voir les ruines de Chateau-Gaillard : place-forte de Richard Coeur de Lion, imprenable, qui serait restée « imprise » si les envahisseurs n’avaient pas pensé à s’introduire par le conduit des latrines pour ensuite baisser le pont levis.
Ensuite, nous reprimes la route, vers Chateau-Guyon que voici :
Ce chateau, figurez-vous, a servi de cadre pour la BD : Le Piège Diabolique, avec Blake et Mortimer.
Ensuite, nous sommes allés voir une curiosité : une église troglodyte à Haute-Ile.
Il y avait aussi des habitations, mais on n’en voit pas de trace.
J’aurais bien aimé entrer :
Mais c’était fermé.
Par contre je vous assure que l’ambiance à l’intérieur est sinistre, ca sent l’humidité, ca fait vraiment une drôle d’impression. Rien qu’en m’en souvenant, je suis mal à l’aise. Je conseille pour la prochaine muder vampire, vous ne trouverez pas mieux.
Nous sommes alors rentrés.
1 réponse à Balade culturelle dans le Vexin