Kro en résumé : Kalin

Kalin
E.C. Tubb
Galaxie/bis n° 43 – n° 150 bis de la revue Galaxie
© 1976, Éditions Opta
V.O. : Kalin, © 1969, E.C. Tubb
251 pages

Roman de SF, quatrième tome de la série L’Aventurier des étoiles (Earl Dumarest)kalinComme les précédents, c’est un simple récit de SF d’aventure sans prétention, niveau Fleuve Noir. Dumarest commence par sauver une jolie jeune femme (la Kalin du titre) d’une foule qui allait la lyncher, et l’emmène avec lui. Il s’avère que la femme est une « sensitive », c’est-à-dire qu’elle est capable de prédire l’avenir (de façon assez imprécise). Mais le vaisseau spatial à bord duquel ils sont passagers explose, et ils sont les deux seuls survivants. Récupérés par un autre vaisseau, ils se retrouvent débarqués presque sans ressources sur Chron, encore un monde paumé, inhospitalier, sur lequel il est très difficile de survivre en restant libre, et dont il est encore plus difficile de repartir. Mais il en faut plus pour arrêter Dumarest…
Comme d’hab’, à la fin du bouquin le héros n’est pas plus avancé quant à sa quête de la Terre…
Bref, on est vraiment dans le cycle répétitif : un roman, une ou deux nouvelles planètes, et l’arc scénaristique global qui n’a pas progressé d’un poil.

Au rayon des influences sur Traveller, j’ai relevé :
– le voyage « en Bas » qui se fait en cryogénie « dans des cellules de vie suspendue destinées au transport des animaux » : comme à bord des Marava, où les sarcophages de cryogénie sont des appareils à la base destinés au bétail mais adaptés aux humains ;
– le champ d’Erhaft, « enveloppant le [vaisseau] dans son univers particulier, et lui permettant de traverser les espaces entre les mondes à des vitesses multi-lumière », qui ressemble fort à la bulle entourant un vaisseau de Traveller lorsqu’il est dans l’espace-saut ;
– les spatioports entourés d’une « grille » (qui doit probablement être une limite physique, mais qui correspond à la ligne d’extraterritorialité de Traveller) ;
– plus divers trucs déjà remarqués dans les trois précédents volumes.

Le bouquin comprend également Contagion (V.O. : Contagion, 1950), une nouvelle de Katherine MacLean. Un vaisseau spatial arrive sur une planète potentiellement habitable, et des médecins sont envoyés en expédition pour s’assurer que les formes de vie locales ne risquent pas de transmettre des maladies à d’éventuels colons. Ils découvrent un homme, issu d’une colonie oubliée (justement suite à une épidémie foudroyante)…
C’est un récit avec beaucoup de jargon biologique, mais ce n’est pas de la hard science ; ça m’a paru du n’importe quoi scientifique. Ceci dit, si on le considère comme un texte de « SF molle » comme on en produisait dans les années ’30 à ’50, c’est plutôt sympa. Si on ne le prend pas comme tel, c’est certes original mais de nos jours ça passe plus ou moins bien.

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