Je suis en formation avec ma Pupille pour trois jours, et tout ce que j’aurai appris aujourd’hui, c’est que dans les élevages industriels de dindes (pourquoi parle t-on de poulailler quand il s’agit de dindes ? Ne devrait on pas dire plutôt des dindaillers industriels ?), il vaut mieux que la litière ne soit pas trop sèche (c’est-à-dire qu’il vaut mieux que les dindes piétinent dans la fiente) : en effet, des dindes aux pattes propres se griffent entre elles du fait de leur densité de population ; alors si elles ont de la merde sur les ongles, elles se font moins de dégats, donc il y a moins de problèmes sur les carcasses à l’abattoir…
Seulement voilà : moi personnellement, voir arriver à l’abattoir des volailles aux pattes pleines de merde, je ne trouve pas ça très hygiénique.
Je pense donc que les chercheurs devraient plancher sur le développement embryonnaire de la dinde, plus précisément, sur le développement des pattes : vu que tout ceci est régulé par des gènes de l’embryon, il est théoriquement possible de trafiquer l’ADN des volailles pour que la croissance de leurs pattes s’arrête aux tibias (les « cuisses »), et qu’elles n’aient qu’un moignon de tarse sans griffes.
Moins de lésions sur les carcasses (donc moins de saisies à l’abattoir et une meilleure valorisation en découpe), un ramassage des oiseaux plus facile, et bien sûr des volailles plus propres car maintenues sur une litière sèche, ça n’aura que des avantages !
Ha, décidément, l’avenir nous réserve sans doute bien des surprises…