Ce matin, je me réveille avec en mémoire un rêve qui me laisse un goût désagréable.
J’ai oublié la plupart des détails, mais en gros, j’étais au domicile parental, notre famille avait accepté pour rendre service de dépanner des voisins (qui n’ont aucune existence réelle) en leur faisant leurs courses (en avançant l’argent, et je ne me souviens plus à quelle échéance on devait être remboursés, si jamais c’était prévu d’ailleurs) pour les produits de première nécessité (la bouffe de base, quoi), et la mère de famille des voisins me donne la liste de ses commissions, qui commençait par un four à raclette pasque le leur était vieux, ou chais pu trop quoi.
Et là, je me suis fâché, pasqu’on voulait bien les dépanner, mais faut quand même pas prendre les gens pour des cons, on n’allait pas leur acheter un produit « de luxe » bien cher en plus, on voulait bien les dépanner un peu pour qu’ils puissent manger correctement, mais faut pas pousser non plus.
Sauf que dans mon rêve, la famille, elle était d’origine maghrébine…
Et je me demande donc comment je dois interpréter ça : est ce un détail anodin et sans signification de mon rêve, ou suis je au fond de moi un raciste qui s’ignore ?
Je pense que ce n’est pas étranger aux préparatifs de l’Aïd el Kébir (lundi prochain), qui m’ont sérieusement tapé sur le système hier (ça va mieux depuis, j’ai appris en arrivant au boulot ce matin que je ne serais pas concerné cette année).
Et peu après, je tombe sur le dernier billet de Marion Montaigne, sur Tu mourras moins bête, consacré aux rêves. Drôle de coïncidence, quand même !
Mais j’en retiendrai la citation (probablement apocryphe ?) de Jean-Claude Vandamme, pour interpréter finalement mon rêve :
Le rêve… c’est l’urine du cerveau !
Bref, toute cette histoire n’est que du pipi…