S’il y a un domaine qui n’a visiblement pas souffert de la crise actuelle, c’est bien le bizness de Noël, avec ses dégoulinances de décorations kitchissimement moches, ses kilomètres de guirlandes électriques sur les façades et dans les jardins des particuliers (à croire que, indépendamment du gaspillage et de ses conséquences sur la planète, ils se foutent de leur facture d’électricité), et ses Père Noël rouges, obèses et hideux pendus à une maison sur deux.
Des fois, j’aurais presque envie d’en récupérer un, pour l’exhiber devant la baraque, pendu haut et court. Mais là où je suis situé, ça ne se verrait pas, ou alors seulement de loin, et les gens croiraient à tort que je sacrifie à la coutume.
Et tous les ans, j’ai l’impression que ces conneries commencent de plus en plus tôt, au moins dans les magasins. D’ailleurs, ça y a pas que moi qui le dis : Matt (de Dork Tower) est d’accord avec moi.
Plus les années passent, et plus je me demande où est passée la magie de Noël, car je ne vois plus qu’un truc consumériste. Et pourtant, je me souviens d’avoir été enfant, un jour, il y a looongtemps…
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