Il y a quelques années, j’avais lu dès sa sortie en français Olympos, deuxième et dernier volet d’un récit de SF de Dan Simmons (auteur entre autres du superbe cycle d’Hypérion), paru en 2004 et traduit deux ans après.
Je m’étais plutôt fait chier, et j’avais d’ailleurs déconseillé cette lecture aux lecteurs de mes kros.
Mais je devais me faire chier à un point tel que je n’étais pas suffisamment impliqué dans ma lecture : car on vient de me mettre en évidence une lecture politique du bouquin… politique qui pue, hélas.
Car si on lit entre les lignes, Olympos devient un pamphlet anti-palestinien, anti-musulman, et par ailleurs anti-français ; ces Français qui, ayant refusé d’accompagner la croisade américaine en Irak, se sont rendus complices des terroristes musulmans.
Alors évidemment, puisque je n’ai pas perçu ça lors de ma lecture (lecture qui fut particulièrement laborieuse), on pourra toujours m’opposer que faire une telle analyse de l’ouvrage, c’est lui prêter un sens qu’il n’a pas.
Mouais.
N’empêche que les arguments qu’on m’a présentés sont assez convaincants (du moins, mon souvenir de la lecture de ce pensum étant brumeux, je ne suis pas en mesure de les démonter). Et on ne prête qu’aux riches.