Je suis parfois admiratif (enfin, ce n’est ptêt pas tout à fait le terme approprié… impressionné, voire soufflé, serait sans doute plus proche de la vérité) devant l’étendue de la bêtise humaine et de la beaufitude de mes compatriotes.
Tenez, par exemple, ce matin : devant faire un déplacement pour le boulot, je me rends sur le parking de l’usine pour y prendre la voiture de service. En même temps, arrive un gros 4×4, conduit par un type que je ne connais pas, et qui se gare, quoi… dix ou douze mètres plus loin que ladite voiture de service ?
Le conducteur du 4×4 descend et commence à marcher vers la sortie du parking, pendant que je monte dans « mon » véhicule. Je remplis le carnet de bord, démarre, et au moment de reculer pour partir, je vois le 4×4 qui est en train de ressortir.
Eh bien, figurez vous que le beauf qui le conduisait a redémarré son générateur de gaz d’échappement à quatre roues motrices juste pour pouvoir se garer à l’endroit que je venais de quitter.
Je ne comprends toujours pas ce qu’il avait à y gagner : moins marcher ? Tu parles, pour deux fois douze mètres, et sachant qu’il avait bien dû faire un aller-retour de deux fois huit mètres pour retourner à sa caisse pour la déplacer…
Des fois, l’étendue de la connerie et de la paresse humaine me sidèrent.
(tiens, finalement, c’était ptêt ça, le terme adéquat…)